«Au lieu de répondre maintenant à votre question, choisissez le jour et l'heure qui vous conviennent le plus, venez, circulez librement dans nos restaurants et nos cités et vérifiez de vous-mêmes tout ce qui se rapporte à la prise en charge des étudiants et la qualité de nos prestations.» C'est visiblement un DG de l'Onou (Office national des œuvres universitaires) satisfait du travail accompli par son département qui répond à notre question en relation avec le cadre de vie des étudiants au sein des cités universitaires pour l'année universitaire qui démarrera bientôt. Le directeur général Mohamed El Hadi Mebarki, s'est déplacé à la cité des filles Guedouari-Cherifa de Corso, dans la wilaya de Boumerdès, pour présider une rencontre des responsables des Offices universitaires des 17 universités du centre du pays. Cette journée d'études se rapporte aux préparatifs de l'année universitaire 2013-2014. Effectivement, au plan hébergement, on peut considérer d'ores et déjà que les offices universitaires travailleront à l'aise. Selon les statistiques que nous a communiquées Mohand Cherif Bouyahyaoui, directeur de l'Onou de Boumerdès, organisateur et porte-parole de ce conclave, les 107 cités des universités du centre du pays qui disposent de 172 532 lits n'accueilleront que 166 762 étudiants dont 48 029 nouveaux inscrits. Il y a donc un surplus de 5 770 lits qui ne trouveront pas preneur. C'est, d'après Bouyahyaoui, 56,50% des étudiants qui seront hébergés. Il y a lieu de noter par ailleurs, que pour les nouvelles cités, l'occupation est de 2 étudiants par chambre. L'une des explications du recul de la demande de chambres est le faible taux de réussite au bac cuvée 2012-2013. L'investissement massif de l'Etat dans la construction de nouvelles cités est l'autre explication des responsables de l'Onou. Mais d'après le DG de l'Onou, la reprise de la demande sera effective dans les prochaines années. Préalablement à la réponse du DG de l'Onou, le responsable de Boumerdès tenait un même langage quant à l'amélioration du cadre de vie au sein des cités. Le grand chantier à ce sujet concerne, selon lui, la mise à niveau de tous les réseaux (eau, gaz, électricité, téléphone...). Le drame de Tlemcen a, au moins, servi à déclencher une réaction d'urgence de la part des autorités. En effet, des commissions de wilaya ont fait des constats. Pour la prise en charge de cette mise à niveau avec les normes de sécurité des cités, l'Etat a dégagé un budget d'un milliard de dinars (100 milliards de centimes) auxquels s'ajoutent d'autres montants provenant d'autres programmes. S'agissant de la pauvreté des activités socioculturelles dans les cités, Bouyahyaoui apporte quelques précisions. «L'Onou met à la disposition des étudiants des équipements dont elle dispose, mais plus important,l'initiative de l'activité revient aux étudiants. Plus important encore, nos aides s'adressent en priorité aux occupants des cités», dira-t-il.