L'ouvrage intrépide préfacé par Ouali Aït Ahmed, ex-officier de l'ALN, se décline comme un passionnant roman qu'on lit d'une traite tant les événements rapportés par l'auteur déboulent tels des flots impétueux pour rafraîchir les mémoires oublieuses. Prévu il y a quelques mois et reporté pour des raisons techniques, le livre autobiographique, Un rebelle dans la ville d'Azazga, du Moudjahid Chekini Mohand Saïd, est enfin disponible en librairie. Le titre de l'ouvrage historique fait penser à un polar dont la trame inspirerait un bon sujet de fiction. Mais à la lecture du livre dont la trame a effectivement tout d'un film policier, on s'aperçoit qu'il s'agit d'un courageux ouvrage historique relatant l'horreur d'une guerre sans merci avec ses gloires, sa sincérité et sa bravoure, mais aussi avec ses faiblesses et ses incertitudes incarnées, selon l'auteur, par certains hommes en mal de gloire. L'auteur, un condamné à mort au parcours révolutionnaire éloquent qui a rejoint le maquis à 16 ans assène quelques vérités pas faciles à digérer. Car, pour ce moudjahid qui se qualifie d'officier sans grade ayant pris le chemin du maquis quatre jours avant le 1er-Novembre 1954, et qui se dit rester fidèle à la ligne du congrès de la Soummam, la révolution s'est arrêtée en 1957 à la mort de Abane et Ben M'hidi. L'ouvrage intrépide préfacé par Ouali Aït Ahmed, ex-officier de l'ALN, se décline comme un passionnant roman qu'on lit d'une traite tant les événements rapportés par l'auteur déboulent tels des flots impétueux pour rafraîchir les mémoires oublieuses. Il fera l'objet d'une vente-dédicace mardi, à la librairie Ourahmoun, suivie d'une conférence-débat, à Azazga.