Le problème des habitants du vieux Zeddine, à 40 km au sud de Aïn Defla, pris dans l'assiette inondable du barrage de Ouled Mellouk, situé dans la commune de Rouina, dure depuis des années. Plusieurs hauts responsables du gouvernement se sont rendus sur les lieux mais n'ont pu résoudre qu'une partie du problème qui consiste à exproprier tous les habitants qui bloquent le développement du barrage. Tous ceux qui ont pu attester, documents à l'appui, qu'ils étaient propriétaires de leurs terrains d'habitation ont été expropriés et indemnisés. Cependant nombreux sont d'anciens habitants, ne possédant aucun titre de propriété et qui continuent à demeurer sur le site. Ce problème est entrain de connaître enfin son épilogue. En effet, une décision interministérielle : habitat, finances et hydraulique vient `pour prendre en charge la délocalisation de tout le vieux Zeddine et libérer ainsi l'emprise du barrage, ce qui va multiplier par trois les capacités de stockage hydrique, qui induira à son tour le développement agricole de toute la plaine de Zeddine, puis des 45 millions de m3 actuellement stockés. Cette capacité passera selon les estimations à 145 millions de m3. Les services concernés ont recensé plus de 500 familles à reloger et la délocalisation du village comprendra 600 logements, pour répondre à la démultiplication des familles. Si l'enveloppe qui servira à construire les 600 habitations sera déterminée par le type d'habitation à réaliser donc de l'étude déjà lancée, par contre l'enveloppe allouée pour la réalisation des structures de base est de l'ordre de 1,220 milliard de dinars qui serviront à construire 1 groupe scolaire de base 7, 1 CEM, un stade, un marché hebdomadaire, des locaux commerciaux, 1 terrain de proximité, 1 salle de soins, 1 mosquée, un château d'eau, d'une capacité de 500 m3, le double de celui qui existe et 1 station d'épuration d'eau potable. Selon les informations obtenues, l'assiette qui va recevoir le nouveau village est déjà acquise pour 75 millions de dinars. Il reste, cependant, à déterminer le maître d'œuvre du projet à savoir la wilaya ou bien l'Agence nationale des barrages et des transferts. Karim O. Bordj Emir Khaled 6 douars privés d'eau depuis plus d'un mois La fraction des Saïdia, située à l'ouest de la commune de Bordj Emir Khaled, chef-lieu de la daïra, fraction qui comprend les douars de Louat, Mébarkia, El Fouaïd, Ouled Ali, El Kouassah et El Karia (où ont été installés les Harrachis) sont sans eau potable depuis plus d'un mois, le forage qui alimentait les habitants de quelque 200 familles s'est asséché. Depuis, chacun va puiser de l'eau là où il peut. Des techniciens de la Direction de l'hydraulique ont été dépêchés sur les lieux et ont posé le diagnostic du tarissement du puits avec une alternative à savoir procéder au développement du forage (enfoncement) ou la réalisation d'un autre forage. Si l'opération à entreprendre un développement peut se faire dans un délai relativement proche, par contre un forage nécessitera des mois, aussi l'opération de développement s'avère la plus appropriée pour pouvoir alimenter en eau la population de ces douars. En attendant, si la solution d'alimenter les douars au moyen de citernes s'impose de façon urgente, il s'avère que la commune ne dispose que d'un seul camion citerne-rendant ainsi la tâche quasi irréalisable parce qu'il y a aussi d'autres populations à alimenter, notamment les écoles. La commune a été dans l'obligation de solliciter l'aide de la commune de Tarik Ibn Zyad qui a mis à sa disposition un camion-citerne uniquement pour la période de l'Aïd pour répondre à la forte demande. Selon nos informations, la commune n'a pas les moyens d'acquérir d'autres camions-citernes, aussi l'espoir pourrait venir du côté du budget de la wilaya. En attendant, les populations de ces douars se débrouillent comme elles peuvent. On rappellera ici qu'au début de la semaine écoulée, la population de la fraction Ouled El Mokhtar, dans la commune de Aïn Bouyahia, a eu à fermer la circulation dans les deux sens sur le CW n°3 et cadenassé le siège de l'APC pour que des responsables de certains secteurs sortent de leur léthargie et font ce qu'ils devaient faire depuis des mois et éviter, ainsi, ce genre d'incidents. Ces populations étaient sans eau potable depuis le début du mois de juillet dernier car que le forage existant a connu deux cisaillements, à deux niveaux différents qui ont provoqué des éboulements au fond du puits, le rendant irréparable et donc définitivement inutilisable. Cependant, les services de l'Hydraulique avaient réalisé un autre forage non loin de donner quelques 2 200 m3 d'eau par jour alors que le premier ne donnait à peine que 900 m3. Ce nouveau forage a été livré à la commune en janvier 2013. Il ne restait à l'APC qu'à contracter un abonnement auprès de la SDO (Ex-Sonelgaz) pour alimenter le poste du forage en énergie électrique. Toujours selon nos informations, l'APC a mis six mois pour procéder à cette formalité soit en juillet 2013. La SDO, à son tour, a mis trois mois et demi pour brancher le poste au réseau électrique le jour ou justement la population a fermé la circulation et assiégé l'APC, un travail qui, pourtant, n'a demandé qu'une journée, alors que la Sonelgaz avait déjà encaissé son dû des mois à l'avance. D'aucuns se demandent alors pourquoi certains responsables ne font ce qu'ils doivent faire que lorsqu'il il y a «le feu en la demeure» et considèrent que cette léthargie relève presque de la provocation. K. O. Des journées marketing hôtelier pour soigner l'image L'hôtellerie n'est pas épargnée par le marketing, elle ne peut que s'adapter aux exigences de cet outil utilisé par les plus grands établissements internationaux du secteur, qu'en est-il chez nous ? La question semble ne pas faire l'objet de débat tellement elle reste à un stade où la communication n'est pas souvent au menu. A partir de demain et durant 48h, à l'initiative de la société RH. International Communication, sous le patronage du ministre du Tourisme et de l'Artisanat et avec le concours de la SGP Gestour, le marketing dévoilera à travers les communications, qui seront animées par des experts nationaux et internationaux, ses mille et une facettes, ce thème étant d'une actualité brûlante semble séduire tout un monde décidé à modifier les choses. Les instituts de formation, la Fédération nationale des hôteliers y compris l'ambassade d'Espagne qui contribuera, à travers une conférence sur l'expérience de son pays. Un programme conçu pour répondre aux préoccupations de l'heure et qui servira de base de réflexion aux opérateurs qui prendront part à ce rendez-vous, désormais annuel.