Fin d'entracte pour les élèves et leurs enseignants. Ils rejoignent aujourd'hui leurs établissements après une petite trêve coïncidant avec le 1er Novembre puis avec le premier jour de l'année hégirienne. Certains lycées sont cependant restés ouverts pour dispenser des cours de rattrapage suite à la grève initiée en octobre dernier par le Cnapest. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Comme convenu lors de l'arrêt de la grève du Cnapest, les enseignants grévistes ont dispensé des cours pendant cette trêve pour rattraper les cours non dispensés pendant les jours où ils faisaient grève. Beaucoup de lycées ont gardé leurs portes ouvertes et ont accueilli les élèves et les enseignants concernés conformément à l'accord qui avait été passé entre la tutelle et le syndicat autonome qui avait appelé au débrayage. Messaoud Boudiba, porte-parole dudit syndicat, expliquait hier que tout s'était déroulé comme convenu. Il ajoute que si ces cours de rattrapage s'avèrent insuffisants, les enseignants auront la latitude de profiter des journées de samedi puis des vacances d'hiver pour rattraper définitivement un retard que Messaoud Boudiba qualifie de pas très important. Encore affairé à effacer les stigmates de la grève qui avait paralysé essentiellement les lycées en octobre dernier, le secteur vit une fois de plus sous la menace d'un autre débrayage. L'Unpef a en effet pris la décision de faire grève le 25 novembre prochain. En dépit d'une rencontre avec la tutelle, le syndicat de Sadek Dziri maintient son appel au débrayage. Réuni en session extraordinaire, son conseil national a maintenu l'appel à la grève considérant que la réunion du 20 octobre dernier avec des représentants du ministère de l'Education n'avait pas été concluante et que des réponses plus satisfaisantes devaient être données au syndicat, notamment en ce qui concerne les dysfonctionnements contenus dans le statut particulier et ce que l'Unpef considère comme une injustice faite à certains corps du secteur de l'éducation.