L'impératif sécuritaire et la nécessité d'espaces pour les pêcheurs leur permettant de travailler plus à l'aise s'opposent une nouvelle fois au port de Dellys. D'un côté, les gardes-côtes de la Marine nationale veulent des espaces au sein du port mixte (pêche et commerce) pour travailler et veiller à la sécurité au large ; dans la conjoncture de la région et du pays, cette tâche constitue une priorité. A noter qu'entre Azzefoun et Alger, c'est le seul port, ayant un tirant d'eau suffisant permettant aux patrouilleurs légers de la Marine nationale d'y accoster. De l'autre côté, les pêcheurs voient leurs espaces de manœuvre se réduire comme peau de chagrin et ils protestent à chaque occasion. Ce bras de fer ne date pas d'hier. Une nouvelle fois, la corporation des pêcheurs de Dellys est entrée en grève depuis jeudi. Selon Khaled Laimèche, patron pêcheur inscrit dans ce port, la réunion de jeudi dernier à laquelle ont pris part les autorités civiles et militaires, concernées par ce problème, n'a débouché sur aucun résultat tangible, les patrons de bateaux ont décidé d'un arrêt de travail jusqu'à mardi. «C'est à la suite de l'installation d'un poste de contrôle des gades-côtes sur notre quai que les pêcheurs ont décidé de cette protestation. Cette installation va nous prendre des espaces déjà exigus. Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes pas contre la sécurité. Nous avons proposé à cet effet l'installation de ce poste un peu plus loin de notre quai et c'est aux marins de se déplacer pour le contrôle avant les sorties en mer», nous explique notre interlocuteur. Selon lui, sur les 45 mètres de quai, réservé à la pêche, une bonne partie sera prise pour l'installation de ce poste en y incluant les espaces sécuritaires nécessaires à une telle infrastructure. Une autre réunion est prévue mardi. Il y a lieu de rappeler que le port de Dellys est obsolète et ne répond à aucune norme pour la pêche encore moins pour le commerce. Les hautes autorités du pays font depuis des décennies des promesses d'aménagements ou d'agrandissements à effectuer, voire même la construction d'un nouveau port. Mais gardes-côtes et pêcheurs continueront, malheureusement pour longtemps, à se disputer quelques ruines pour faire leur travail. Abachi L. MEDEA Il volait des portables au sein du bureau de poste La cellule de communication de la police de Médéa a rendu public récemment un communiqué faisant état de l'arrestation d'un repris de justice spécialisé dans le vol de portables à l'intérieur des bureaux de poste. Les services de la police de la ville de Médéa ont été saisis par plusieurs citoyens, victimes de vol de portables au sein de l'un des bureaux de poste du centre-ville de Médéa. Les victimes s'apprêtaient à aller percevoir leur salaire ou leurs pensions de retraite. Il s'agit, selon nos sources, de personnes âgées, qui attendaient le jour du virement de leurs pensions ou de leurs salaires. En pareilles circonstances, il y a une ruée vers les guichets et des bousculades pour être les premiers servis. Mal en prit à ces personnes, car le moment propice pour les voleurs d'intervenir est justement cette période de chaîne et de bousculade où les citoyens vont aller encaisser leur argent. Lors de ces ruées et de ces bousculades de bon matin, le vol est aisé. Les voleurs ciblent plusieurs bureaux de poste et lors de ces poussées violentes, les délinquants «tâtent» les poches de leurs «clients». Ce n'est qu'après coup et lorsque la bousculade prend fin, que les personnes âgées se rendent compte de la triste réalité. Sitôt les plaintes déposées et les bureaux de poste identifiés, les services de la police urbaine de Médéa ont effectué des patrouilles pédestres en civil sur les lieux. Au cours de ces patientes surveillances policières, l'un des délinquants fut pris en flagrant délit de vol sur une personne âgée qui ne s'est même pas rendu compte du vol de son portable. Le délinquant, âgé de 29 ans, a tout d'abord nié avoir volé et a déclaré qu'il s'apprêtait «à ramasser le portable qui se trouvait par terre, que le propriétaire a laissé tomber lors de la bousculade». Présenté au procureur de la République de Médéa, le malfaiteur a été placé sous mandat de dépôt pour «vol de portable». Larbi Houari TRAFIC DE DROGUE 10 kg de kif récupérés dans le port de Dellys Les éléments des gardes-côtes, dépendant de la Marine nationale, en patrouille dans le port mixte (pêche et commerce) de Dellys, dans l'est de la wilaya de Boumerdès, ont trouvé, vendredi dernier, flottant sur les eaux, un ballot. Une fois ouvert, les marins de l'ANP ont eu la surprise de découvrir que le colis contenait de la chira (10 kg). Ce colis a été drainé par les vagues d'une mer mouvementée ces derniers jours. Ce n'est pas la première fois que ce genre de découverte est fait à l'est de la wilaya de Boumerdès, ce qui laisse penser à l'existence d'une filière d'acheminement de stupéfiants par mer. La région de Boumerdès compte, en effet, trois ports de pêche (Zemmouri, Cap Djinet, Dellys) et plusieurs zones d'échouage. A. L. M'sila Saisie de 95 têtes ovines marocaines Au cours de la semaine passée, les éléments de la gendarmerie de M'sila ont procédé à la saisie de 95 têtes ovines au niveau du chemin wilayal n°10 reliant la commune de Ouled Madhi à la commune de Chellal, plus exactement au douar Lamarate, lors d'une ronde de routine. Cette saisie a été réalisée lorsque les gendarmes ont arrêté un camion de marque Isuzu, qui transportait ce cheptel en provenance de la wilaya de Ghardaïa et se dirigeait vers la wilaya de Guelma. Après une opération de contrôle et un examen des ovins par les services vétérinaires, il s'est avéré qu'il s'agit de moutons de race marocaine, transférés dans le pays sans aucun papier ni autorisation. Ledit troupeau a été saisi sur ordre du procureur de la République près le tribunal de M'sila.