L'objectif du séminaire-atelier sur les aménagements des peines, organisé du 2 au 7 février à Guelma, par la direction générale de l'administration pénitentiaire et une équipe d'assistance de formation de l'Union européenne, est de mettre à la disposition des responsables, des cadres et des équipes, chargés de la couverture médicale des établissements pénitentiaires, des outils et la méthodologie préconisés, dans le cadre du programme d'appui à la réforme du système pénitentiaire. En effet, pour une meilleure réforme du système pénitentiaire, les organisateurs estiment qu'il est indispensable d'identifier les meilleurs moyens permettant le passage a l'aménagement des peines. Ainsi, pour madame Martine Lebrun, magistrat au tribunal de grande instance, TGI de Rennes (France), «la semi-liberté et la libération conditionnelle sont des aménagements de peines sous contrôle de la justice, qui s'effectuent en collaboration avec des services chargés du suivi pour aider l'intéressé à respecter la règle pour pouvoir s'adapter progressivement dans la société libre». Cependant, cette spécialiste précise que «finalement, la justice et la prison ne peuvent pas tout faire, il y a un taux important de récidives. L'intérêt de l'aménagement de peines, c'est que la personne retourne dans la société dans les meilleures conditions, donc la finalité essentielle de l'aménagement de peines c'est de faciliter l'intégration et lutter contre l'échec de l'insertion.» Selon notre interlocutrice, «juger c'est un métier, mais il y a le bon moment où il y a une bonne peine à prononcer, et il y a le bon moment où il faut dire que la personne a suffisamment fait de détention et il faut qu'elle remarche dans la société». Enfin, les intervenants étaient unanimes pour la promotion de nouveaux concepts dans les établissements pénitentiaires, entre autres, la reconnaissance de la vulnérabilité des détenus, «il s'agit de personnes privées de leur liberté, donc leur sortie de prison doit être minutieusement préparée de manière à faciliter leur réintégration dans la société» déclarent-ils. Noureddine Guergour Cadre de vie à Mila Le privé au secours d'une municipalité moribonde Mila, commune chef-lieu de wilaya, fonctionne à reculons, et cela ne date pas d'aujourd'hui, bien au contraire ! Une navigation à vue et sans repères, au pif quoi ! Et d'un niveau de médiocrité dans la gestion sans pareil en plus ! Elle a eu, depuis plusieurs mandats déjà, des responsables municipaux bien qu'issus à chaque fois, soi-disant, d'obédiences politiques différentes, mais ayant tous ou presque un trait et une couleur commune : Absence totale de vision, un manque flagrant d'initiative et de perspective et une incompétence caractérisée dans la gestion des affaires publiques ! Résultats, une ville clochardisée et vivant hors normes urbanistiques, esthétiques et environnementales et une population désabusée, déprimée et ne sachant plus à quel saint se vouer ! Que dire d'une ville de ce rang administratif qui, malgré les programmes colossaux de développement inscrits et les budgets faramineux alloués, du moins, durant les derniers plans quinquennaux n'arrive toujours pas à confectionner pour son centre-ville, des trottoirs dignes de ce nom, afin de permettre aux citoyens de vaquer proprement et correctement à leurs besognes ? Heureusement que des citoyens, écœurés et jaloux pour leur ville, se sont mis de la partie en consacrant leur temps, leur savoir-faire et surtout leur propre argent, pour les besoins de la cause. L'exemple le plus frappant est donné par un enfant de la ville, qui a décidé de prendre en charge la réalisation d'un tronçon de trottoir qui fait face à ses biens immobiliers, mais sur une longueur de près de 100 mètres linéaires et 5 mètres de largeur, avec un produit et une pose (travaux) de très bonne qualité, agrémentés par la plantation d'une vingtaine de très jolis palmiers et d'une belle fontaine publique. Du coup, ce bout de la Rue de la liberté devient une référence par sa propreté et sa convivialité, pour la ville de Mila ! Et, notre bonhomme ne compte pas s'arrêter là puisque 5 autres fontaines publiques sont en voie de réalisation, dans différentes artères de la ville ! C'est dire que quand on veut, on peut, comme le dit si bien l'adage, et que si la ville est dans un tel état de délabrement, ce n'est pas forcément un problème de fonds, la preuve ! A. M'haimoud Souk ahras à peine goudronnées, les routes sont devenues impraticables Le réseau routier au niveau du chef-lieu de la willaya de Souk Ahras est devenu impraticable, surtout après les dernières pluies. Il est dans un état de dégradation avancé. Les opérations de rénovation entreprises par la municipalité de Souk Ahras n'ont occasionné que gaspillage d'argent et d'efforts. Des travaux rapides et peu soignés, réalisés avec des moyens de fortune, ne résistent que quelques semaines, voire quelques jours, puis on voit réapparaître de nouvelles crevasses par le fait de l'érosion. Il suffit d'emprunter les différentes voies réhabilitées à Souk Ahras ville pour prendre conscience de cet état de fait. C'est le cas du tronçon reliant l'hôpital Ibn Rochd au siège de la willaya plus précisément à quelques encablures de la maison Renault. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette voie a été asphaltée il ya juste six semaines de cela après les récentes pluies qui se sont abattues sur la région qui ont engendré l'érosion du sol, ce qui dénote une mauvaise réhabilitation effectuée dans la précipitation. Cela prête à penser que les opérations de réhabilitations et autre lifting relèvent beaucoup plus du bricolage que d'un travail sérieux engloutissant des sommes colossales, selon des professionnels interviewés par nos soins, une route faite selon les normes est garantie en principe dix ans. Cette situation qui suscite le mécontentement des automobilistes est pire sur les routes qui ne sont pas le passage des officiels tels Illaouiya, Mezguiche, Ben Dadda ou persistent des ruelles dégradées, des déblais solidifiés et des égouts éclatés. Une lapalissade !