Les 30 et 31 mars prochain se tiendra � l'h�tel El-Aurassi le congr�s constitutif de la Soci�t� alg�rienne d'�valuation et de traitement de la douleur (SAETD). L'information a �t� donn�e jeudi dernier par le pr�sident de cette organisation qui convie les professionnels de la sant� � y adh�rer. C'est aussi � cette occasion que seront lues les recommandations de cette journ�e d'information que Biopharm a organis�e ce 25 novembre. Le professeur Griene, qui pr�sidait la premi�re s�ance de la troisi�me journ�e d'information et de lutte contre la douleur que son association a structur�e en partenariat avec ce laboratoire pharmaceutique, a bri�vement �voqu� la r�cente cr�ation de cette soci�t� savante et ses objectifs. Il a clairement indiqu� qu'il veut en faire �un organe de proposition future� pour, entre autres, prendre en charge �les disparit�s r�gionales�. Il a souhait� faire de la SAETD �un cadre scientifique� de d�bat. �Parce que la douleur n'est pas une fatalit�, il a sugg�r� � l'assistance, nombreuse ce jeudi apr�s-midi dans l'une des salles de s�minaire de cet h�tel alg�rois, d'adopter et de d�fendre ce projet �sensible� parce que, selon lui, �il y a beaucoup � faire�. Il faut savoir qu'en Alg�rie, il n'y a pas de structure qui se consacre essentiellement au traitement de la douleur bien qu'elle �reste un probl�me majeur de sant� publique�. Le centre de douleur, du Centre Pierre-et-Marie-Curie d'Alger constitue l'exception. C'est pour participer � y rem�dier, en sensibilisant en premier lieu les m�decins et sp�cialistes, que Biopharm a programm� cette rencontre au cours de laquelle il a beaucoup �t� question de la douleur des cancers. De cette derni�re, docteur Fellah, ma�tre-assistante au service de r�animation du CPMC d'Alger, qui fait remarquer que dans notre pays la douleur est �prise en charge sans plan de lutte, ni de structure adopt�e�, en parlera succinctement. Elle pr�conise entre autres pour y rem�dier le remboursement des morphiniques. Un m�dicament excessivement cher et tr�s mal distribu�. Sur tout le territoire national, seules deux pharmacies les commercialisent. Inutile de dire que les deux officines se trouvent � Alger. L'intervenante estime qu'il faudrait que ces m�dicaments, qui rendent supportables les douleurs des cancers qu'on ne peut traiter, soient commercialis�s dans une pharmacie par da�ra. Elle parlera aussi de formation dipl�mante et consid�re imp�ratif un module douleur. Il ressort de cette journ�e d'information qui a abord� l'histoire de la prise en charge de la douleur en France, que la �douleur personne ne sait s'en occuper r�ellement parce que tout le monde est sp�cialiste�. Un premier pas a �t� franchi ce 25 novembre. Un autre le sera en mars prochain, mais beaucoup reste � faire parce que dans notre pays la douleur est �le premier motif de consultation�.