Le P-DG de la Soci�t� nationale de raffinage de p�trole (NAFTEC - SPA), M. Salah Cherouana, et le vice-pr�sident de Honeywell SA. Belgique, M. Antoine M. Winters, ont sign� hier � l'h�tel Mercure � Alger, un contrat pour la modernisation de l'instrumentation de la Raffinerie d'Arzew. D'une dur�e de trois ann�es, ce contrat a �t� sign� entre NAFTEC et Honeywell-BRC, soumissionnaire retenu dans un appel d'offres lanc� voil� deux ans et qui a obtenu le march� pour un montant total de 48,32 millions d'euros (soit plus de 60 millions de dollars). Il permettra � cet op�rateur belge tant de renforcer sa pr�sence strat�gique et son partenariat �performant et comp�titif� avec l'Alg�rie, en cr�ant sa propre filiale, � temps complet, dans notre pays, que d'apporter son expertise et savoir-faire dans l'am�lioration des outils et processus de production de cette raffinerie et son assistance � la formation des ing�nieurs alg�riens aux technologies de Honeywell en ce domaine. En fait, ce contrat a pour mission de faire passer l'instrumentation actuelle de la raffinerie d'Arzew d'un syst�me pneumatique � un syst�me num�rique plus pr�cis et plus fiable. La contractualisation de ce premier projet qui avait n�cessit�, au pr�alable, l'�laboration d'une �tude de d�finition d'un sch�ma directeur de modernisation de l'ensemble des installations de la raffinerie d'Arzew, s'inscrit dans un programme d'envergure de r�habilitation de l'outil de production et de modernisation de l'instrumentation des raffineries, d�j� amorc� par NAFTEC et d'un co�t global de 1,3 milliard de dollars. Un processus de r�habilitation des raffineries qui, selon M. Cherouana, �constitue un important programme de mise � niveau de l'ensemble des unit�s de production de carburants, lubrifiants aromatiques et bitumes, dont la mise en œuvre permettra d'assurer un fonctionnement � long terme de cet outil de production avec le maximum de fiabilit� et de s�curit� et de disposer, � moyen terme, de carburants conformes aux normes internationales�. Outre la maintenance courante et � caract�re pr�ventif plus que curatif et le renouvellement p�riodique des �quipements qui a, selon le P-DG de NAFTEC, permis �� ce jour de faire fonctionner ses raffineries � pleine capacit�, cette filiale � 100% de Sonatrach a r�alis� et continue � r�aliser tous les projets identifi�s par ses moyens propres et qui ne n�cessitent pas d'�tudes de d�tail. A ce titre, NAFTEC qui passe � la vitesse sup�rieure avec ce pr�sent contrat, a sign�, sur les trois derni�res ann�es, plus de 148 contrats pour un montant global de 308 millions de dollars avec des soci�t�s nationales et internationales. Des travaux qui ont essentiellement concern� la r�novation des chaudi�res, des parcs de stockage ainsi que des op�rations importantes en termes de r�novation au niveau des unit�s carburants pour toutes les raffineries et unit�s aromatiques de la raffinerie de Skikda. En termes de perspectives, M. Cherouana a indiqu� que sa soci�t� va proc�der, courant d�cembre 2004, � la signature de contrats avec des ing�nieurs conseils (PMC) pour l'accompagner dans la mise en œuvre de trois autres grands projets en EPC pour les raffineries de Skikda et d'Alger et �ventuellement de Hassi- Messaoud. A ce propos, NAFTEC attend les conclusions dans le cheminement du processus de consultation conform�ment aux proc�dures en vigueur pour ces trois raffineries, le cahier de charges quasiment finalis� et l'appel d'offres lanc� en 2005. Ainsi, le programme de r�habilitation de toutes les raffineries sera achev� en 2008, et celui de l'adaptation des installations pour la production des carburants — essence et diesel — aux normes europ�ennes, en 2009. Cela permettant � NAFTEC, qui ambitionne de raffiner 50% de la production p�troli�re brute, d'engager en partenariat un programme alternatif de construction de nouvelles raffineries et d'augmentation des capacit�s de production et d'exportation. Et par la promotion du GPL- carburant et de l'essence sans plomb, �viter ainsi le recours � l'importation de gasoil en 2007 si le rythme actuel de production de ce dernier, de l'ordre de 9,5%, se poursuit.