635 sid�ens et 1 657 s�ropositifs ont �t� d�nombr�s en Alg�rie depuis le diagnostic du 1er cas en d�cembre 1985 jusqu'au 30 septembre 2004. C'est ce qu'a indiqu� le Pr Mostefa Khiati, pr�sident de la Fondation nationale pour la promotion de la sant� et le d�veloppement de la recherche (FOREM), � l'occasion de la Journ�e mondiale de lutte contre le sida, qui co�ncide chaque ann�e avec le 1er d�cembre. Profitant de son passage au Forum d' El-Moudjahid, le Pr Khiati a tenu � d�mentir les informations faisant �tat de 10 000 voire 20 000 cas de syndrome d'immunod�ficience en Alg�rie. N�anmoins, ce sont des chiffres qui sont loin de refl�ter la r�alit�. Selon le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re (MSPRH), repr�sent� au forum par la directrice de la pr�vention, qui a �tabli ces statistiques, ce nouveau bilan est en l�g�re progression par rapport � celui enregistr� l'ann�e derni�re, o� le nombre de sid�ens s'�levait � 605 et celui des s�ropositifs � 1373. Plusieurs programmes ont �t� lanc�s, notamment par le d�partement de Aberkane. 3 millions de DA ont �t� mobilis�s pour les op�rations de d�pistage et pr�s de 60 millions de DA pour les op�rations de contr�le de la transfusion sanguine. Un million de DA est le budget pour une prise en charge par an et par malade, a estim� la directrice de la pr�vention. Le pr�sident de la FOREM a soulign� que �le non-acc�s � un traitement du sida par des m�dicaments antir�troviraux est d�sormais consid�r� comme responsable d'une situation d'urgence�. �En Alg�rie, a-t-il not�, � peine un quart des malades b�n�ficiait d'un traitement ad�quat et le soutien des personnes malades demeure insuffisant�. Dans ce cadre, une aide a �t� fournie par �Global Fund� pour permettre d'octroyer les m�dicaments n�cessaires. Un programme visant � mettre � la disposition de 3 millions de personnes dans les pays en d�veloppement, un traitement antir�troviral d'ici 2005. Ce programme est intitul� : �initiative 3 millions d'ici 2005�. A ce titre, la prise en charge th�rapeutique des malades de l'infection VIH-Sida doit �tre incluse dans les soins de sant� primaire. Elle doit s'effectuer dans les dispensaires et non plus �tre l'apanage de certains h�pitaux dits de r�f�rence, � l'image d'El-Kettar. Pour le 1er d�cembre de chaque ann�e, des journ�es de sensibilisation temporelles sont tenues. Cependant, aucun r�sultat concret n'est constat�, du fait que ces travaux n'ont pas lieu tout au long de l'ann�e. �Prendre le taureau par les cornes� devrait �tre plus strat�gique en organisant des spots publicitaires t�l�vis�s et radiophoniques comme c'est le cas pour nos voisins tunisiens. Ne plus penser que c'est la maladie des �koufars� et des homosexuels serait la solution premi�re pour �radiquer cette maladie chez nous ou du moins limiter sa propagation. Ceci, en compl�mentarit� avec les programmes d�j� engag�s. Faire participer les mosqu�es en sensibilisant les fid�les, comme propos� lors du forum, serait �galement une excellente initiative pour enlever les tabous et les non-dits qui entourent le sujet. Enfin, � m�diter : �Cela n'arrive pas qu'aux autres et nul n'est � l'abri.�