La Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), affiliée à l'UGTA, a apporté son soutien à la circulaire ministérielle n°04 du 6 juillet 2014, portant application «des règles régissant les fonctionnaires affiliés aux corps communs du secteur de l'éducation». Un soutien exprimé dans un communiqué rendu public hier, coïncidant ainsi avec l'ouverture des assises de l'éducation. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Les syndicalistes de la FNTE considèrent à cet effet que la «prise en charge des revendications des travailleurs de l'éducation participerait à ramener la sérénité dans le secteur de l'éducation», notamment en levant les entraves nées de la loi de juillet 2012, permettant ainsi aux «fonctionnaires ayant poursuivi des formations après cette date de bénéficier des retombées positives des différentes promotions». Mais, dans la foulée, la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation a saisi cette opportunité pour réitérer ses principales revendications, à savoir «la réintégration des fonctionnaires dont les postes de travail ne figurent plus dans la nouvelle nomenclature du secteur de l'éducation, faire bénéficier les fonctionnaires relevant des services économiques de la prime pédagogique, l'octroi de la prime de responsabilité aux encadreurs dont les inspecteurs, les directeurs, les censeurs, les économes et les conseillers pédagogiques, addition des différentes primes pour les travailleurs du Sud et des Hauts Plateaux sur la base de la nouvelle grille de salaire, revue à la hausse de la prime de rendement, réserver un quota de logements pour les travailleurs de l'éducation et procéder et réviser les horaires quotidiens de travail pour tous les niveaux professionnels de l'éducation...». D'autre part, M. Chabekh, secrétaire général de la FNTE, a tenu à faire remarquer que l'action syndicale se poursuivait pour faire aboutir le reste des revendications dont la généralisation du logement de fonction à l'échelle nationale. Il a appelé à cette occasion, à inclure les années de service national dans l'ancienneté et la création de postes adéquats en direction des enseignants qui ne sont plus en mesure d'assurer leurs fonctions.