Tels ont �t� les propos de M. Bouchikhi Ma�mar, P/APC d'El-Kerma et coordinateur de la kasma FLN. Il nous a confi� qu'il ne s'attendait pas � une telle r�action suite � l'affichage des listes des b�n�ficiaires qui s'est toujours, par le pass�, fait dans le calme. Alors quelle est la nouveaut� cette fois ? Il dira : "J'ai appliqu� le bar�me, les gens se sont habitu�s aux distributions tribales appliqu�es depuis 1962 dans cette r�gion qui compte environ six tribus." En r�action � l'une des r�clamation des protestataires au sujet de noms inconnus des gens d'El-Kerma et qui figurent sur la liste, il dira : "Justement si la liste contenait uniquement des noms de familles tous originaires d'El- Kerma et donc de ces tribus le probl�me ne se serait pas pos�." Visiblement, l'id�e du tribalisme est ancr�e dans l'esprit du P/APC qui renvoie m�me les raisons qui ont fait, que lui-m�me ne soit pas originaire de la commune. Mais ce dont il est fermement convaincu, c'est qu'il y aurait, selon ses d�clarations, un homme, un meneur qui est derri�re cette situation. Il accuse un redresseur FLN. "Je ne donnerai pas son nom mais sachez que j'ai d�pos� une plainte contre lui, l'accusant d'�tre derri�re ces �v�nements pour un seul but parvenir au d�part de l'assembl�e communale". Au sujet de la rumeur faisant �tat d'une d�mission collective des �lus de la commune, le P/APC a tenu � d�mentir formellement cette information. La solution donc face � cette col�re ? Il dira "Les voies de recours normal, en ce qui concerne l'annulation de la liste et ceci ne rel�ve pas de mes pr�rogatives mais de celles du wali d'Oran". R�action du "redresseur" accus� par le maire Nous ne pouvons citer son nom, la proc�dure �tant en cours. Nous avons n�anmoins sollicit� sa r�action. "Le P/APC d'El-Kerma veut politiser cette affaire. Certes, nous avons des conflits d'int�r�ts entre nous mais raisonnablement comment pouvais-je moi seul �tre derri�re ces �meutes ? C'est le m�pris qui a pouss� au pourrissement. Si effectivement je suis accus�, j'ai les moyens pour me d�fendre".