L'impact du mouvement de contestation des personnels de l'intendance dans le secteur de l'éducation commence à se faire sentir, d'autant plus qu'il a tendance à se durcir. Largement suivi dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen et secondaire à 97%, dans la wilaya de Aïn Defla, selon le bureau exécutif syndical initiateur de ce mouvement. D'une journée de grève par semaine, reconductible, on est monté d'un cran, le mouvement se radicalisant, toutes les opérations gérées par les personnels d'intendance sont gelées. La réunion du bureau national de cette formation syndicale qui s'est tenue à Alger le 22 septembre courant, selon les informations qui nous ont été communiquées, réunion extraordinaire d'évaluation de l'avancée des négociations avec le ministère de tutelle, a débouché, nous a-t-on affirmé, sur le mot d'ordre de poursuite de la grève jusqu'à l'aboutissement des revendications formulées. En attendant, 97,5% des primes de scolarité de 3 000 DA à attribuer aux élèves des trois paliers n'ont pas encore été liquidées, la vente des manuels scolaires est suspendue et une partie des droits d'inscription n'ont pas été perçus, même si les élèves suivent normalement les cours. Mardi dernier, durant toute la matinée, les personnels des intendances ont tenu un sit-in, devant le siège de la Direction de l'éducation et ont remis une liste de revendications au nouveau directeur du secteur, M. Teboune, qui vient à peine de prendre ses fonctions, son prédécesseur, Abdallah Meziane, ayant pris sa retraite. L'installation du nouveau directeur a coïncidé avec le départ de M. Oubelaïd, chef du service de la programmation depuis des années, promu quant à lui au poste de directeur de l'éducation de la wilaya de Tissemsilt. Par ailleurs, alors qu'on avait annoncé à la fin de l'année scolaire écoulée que tous les manuels des trois cycles étaient déjà disponibles au niveau du Centre régional de distribution et de documentation pédagogique, il s'avère que certains manuels, notamment ceux des classes terminales, sont épuisés et demeurent introuvables pour de très nombreux parents d'élèves qui s'entendent dire «revenez la semaine prochaine, on verra». Karim O. La fièvre aphteuse frappe à Khemis-Miliana Après que les divers foyers de contamination par le virus de la fièvre aphteuse du cheptel bovin qui avaient été enregistrés dans la commune de Bourached (sud-ouest de Aïn-Defla), foyers qui ont été circonscrits à cette zone par l'application d'un train de mesures inscrit dans le cadre du dispositif mis en place par les services vétérinaires de la Direction des services agricoles, par l'interdiction des mouvements du cheptel bovin et la fermeture des marchés aux bestiaux, la vaccination de tout le cheptel de la zone, l'abattage systématique des bêtes vivant dans le foyer contaminé, on pensait avoir éradiqué le virus. Les mesures prises ont conduit à l'abattage de 32 têtes bovines dont les propriétaires ont déjà été indemnisés selon le barème établi par le ministère de l'Agriculture. Cependant, voilà qu'un autre foyer d'être enregistré à Khemis-Miliana, cette fois à 25 km à l'est de Aïn-Defla et à 45 km du foyer initial de Bourached. Selon les informations que nous avons obtenues, ce nouveau foyer n'est pas un élevage mais une étable importante située en zone urbaine (!) à la sortie ouest de la ville de Khemis-Miliana. Son propriétaire, nous a-t-on indiqué, est un maquignon spécialisé dans le commerce de la viande de boucherie. Il possèdait 45 vaches dont 14 de race locale, les 31 autres, des «charolaises» d'importation, au moment où la maladie s'est déclarée dans l'étable, la semaine dernière. Les services vétérinaires sont immédiatement entrés en action et mis en place le dispositif sécuritaire. On a procédé à l'abattage d'un premier contingent de 10 bêtes puis 9 autres, jeudi dernier. Les autres bêtes de l'étable sont séquestrées et aussi condamnées à être abattues. Selon nos sources, l'enquête sanitaire menée a permis d'établir que le maquignon avait acquis les 14 vaches de race locale quand les prix ont chuté, avant la fermeture des marchés et a eu la maladresse de les intégrer dans les locaux où se trouvaient les «charolaises» ; passé la période d'incubation du virus, la maladie s'est propagée. Par ailleurs, toujours selon d'autres sources, le ministère de l'Agriculture a suspendu l'indemnisation dans ce cas de figure, les propriétaires se contenteront de vendre la viande après l'abattage parce qu'elle reste consommable une fois bien cuite. En attendant, la campagne de vaccination continue, les différentes équipes s'y emploient. K. O. M'sila 15 cas de vaches atteintes par la fièvre aphteuse Tout le monde a cru que la wilaya de M'sila est sortie indemne de cette contamination de la fièvre aphteuse toutefois,15 vaches ont été recensées la semaine passée touchées par cette épidémie dans la localité de Ghezal, située à quelques encablures au sud de la ville de M'sila. Un foyer confirmé par les services agricoles de la wilaya mais néanmoins rapidement maîtrisé, suite à des mesures prises par les services vétérinaires qui, depuis l'annonce de ces cas, samedi dernier, ont procédé à la séquestration des 15 vaches atteintes de cette épidémie, la désinfection et le lavage des plaies buccales, et la désinfection de l'exploitation en plus d'un rappel de vaccination autour du foyer sur un rayon de 3 km, apprend-on de M. Boulefrakh Azzeddine, directeur des services agricoles de la wilaya, qui n'a pas omis de louer les efforts déployés par son inspecteur vétérinaire, en l'occurrence M. Hadjeb Abdelhalim et son équipe, qui ont veillé à l'application des nouvelles mesures prises pour le soin de ces vaches qui a donné rapidement un résultat probant, après un délai de 4 jours a-t-il dit ; ces vaches ont pu retrouver leur appétit, elles ont pu se relever et se déplacer, et cesser la salivation qui touche énormément les vaches malades ; et le signe le plus convaincant : ces vaches ont repris leur production laitière, avec une traite de 40 litres dans la journée de mardi dernier. Cette maîtrise rapide de ce virus est due aux vaccins administrés avant et durant la période de l'apparition de la maladie dans la wilaya de Sétif et dans les autres wilayas du pays, d'ailleurs la wilaya de M'sila est restée la seule, indemne, parmi les sept qui l'entourent. La DSA de M'sila pointe du doigt le marché aux bestiaux situé à proximité de cette exploitation du côté de «Souid» où des centaines de véhicules qui accèdent au souk pouvant être des transporteurs de ce virus. A cet effet, la DSA avec la collaboration de la commune de «Ouled Madhi», a opéré à la désinfection de tout le terrain de ce marché qui a connu dans la journée du jeudi un rush des éleveurs, maquignons et clients du mouton de l'Aïd. «A rappeler que les services agricoles ont débuté l'opération de vaccination depuis l'apparition de cette maladie le 14 août avec 5 000 doses puis le 25 août un deuxième quota avec 2 000 doses et à la fin de ce même mois, la wilaya a reçu 15 000 autres doses. Cette opération vient s'ajouter à la première campagne qui a débuté au mois de mai avec 10 000 doses, ainsi pour avoir un total de 31 759 têtes bovines vaccinées. Selon l'inspecteur des services vétérinaires, la wilaya de M'sila a connu une couverture sanitaire de 100%, ce qui nous a aidé à lutter rapidement et sans perte contre la réapparition de ce virus dans notre wilaya», a-t-il conclu. A. Laïdi Mise à la disposition des étudiants de la bibliothèque virtuelle «Permettre à nos étudiants, nos élèves et nos chercheurs d'accéder à la "bibliothèque virtuelle" via l'ADSL, constitue un pas de plus dans notre souci d'offrir à nos abonnés un moyen de se cultiver, de s'enrichir intellectuellement, de mener leurs recherches en puisant dans une bibliothèque de dimension universelle», a déclaré un des responsables d'Algérie Télécom, lors d'une petite cérémonie organisée à l'occasion du début de la commercialisation de la carte d'accès au site de cette bibliothèque. Il faut dire que maintenant, les librairies se sont,dans leur quasi-totalité, transformées en papeterie, en commerce de mobilier de bureau et dans le meilleur des cas de manuels scolaires, des condensés surtout. Le livre a disparu des étalages avec les librairies parce que non disponible d'une part et dans les quelques rares librairies dans les grandes villes, on peut encore trouver ici et là des centaines de livres mais à des prix qui dépassent l'entendement. Du coup, les adeptes de la lecture se rabattent sur le Net pour consulter des ouvrages Cependant, selon les explications fournies par la chargée de l'information d'Algérie Télécom, seuls les personnes dotées de l'outil informatique, abonnées à l' ADSL et uniquement celles qui maîtrisent la langue française et l'anglais pourront profiter de la bibliothèque virtuelle, la langue arabe est exclue et du coup est exclue aussi la population qui ne maîtrise pas l'une de ces deux langues étrangères. De plus, l'abonné est prévenu que le téléchargement des ouvrages consultés n'est pas possible. De ce fait, cet handicap peut être ressenti comme une grande frustration mais aussi cette barrière peut être aussi ressentie comme une source de motivation pour l'apprentissage des langues étrangères en plus de la langue nationale. Par ailleurs, il va sans dire que ce nouveau produit n'est pas gratuit puisque la carte d'accès, comportant l'identification de l'abonné et de son mot de passe, est commercialisée à raison de 2 400 DA l'abonnement annuel. Cependant, il faut ajouter que pour que le service soit optimal, il est nécessaire que l'internaute dispose d'un débit assez haut pour que la consultation soit facilitée, ce qui n'est pas le cas en divers points de la wilaya de Aïn-Defla qui accuse un débit faible. A ce problème, un des responsables d'Algérie Télécom se contente de dispenser plein de promesses d'amélioration du service par l'élévation du niveau du débit, en utilisant surtout le futur prospectif sans donner d'échéance par exemple de la généralisation de la fibre optique. Peut-être dans quelques années !