Une vingtaine de médecins, essentiellement des spécialistes, parmi les quelque 105 praticiens exerçant à l'EPH Okbi de la ville de Guelma, ont observé, en fin d'après-midi de jeudi dernier, un sit-in d'une vingtaine de minutes devant le siège de la direction générale de cette structure de santé. Ces professionnels de santé publique protestent contre une sanction disciplinaire infligée à un confrère spécialiste, ils ont exprimé leur désappointement devant ce qu'ils ont qualifié de décision arbitraire. Pour sa part, la direction de l'hôpital indique que ce médecin spécialiste a été destinataire d'un questionnaire concernant son comportement jugé inacceptable lors d'une inspection de routine effectuée en présence du DSP, dans le service de chirurgie générale. «Ce praticien a eu un échange verbal plus ou moins vif avec le premier responsable local du secteur, en plus, il a affiché un franc mépris à l'égard de l'administration, en jugeant inutile de répondre au questionnaire dans les délais prévus par la loi», nous déclare une source proche de l'administration de cet établissement. Concernant le cadre dans lequel s'inscrit l'inspection effectuée à l'hôpital Okbi, le directeur de la santé de Guelma déclare : «Les dysfonctionnements mentionnés dans les rapports des dernières inspections effectuées dans le cadre de la nouvelle feuille de route établie par le ministre de la Santé sont pris en compte par les services de la Direction de santé de la wilaya. On a élaboré un outil de travail qui consiste à effectuer des inspections inopinées et répétées pour évaluer le suivi, ainsi que de prioriser les actions susceptibles d'améliorer l'accueil et la prise en charge du malade». Ces dernières années, confronté à une situation très peu confortable pour un hôpital de chef-lieu de wilaya, le chef de l'exécutif, la DSP, les élus locaux, les citoyens ont déploré les dysfonctionnements de cette structure de santé, en signalant les souffrances endurées et les difficultés auxquelles sont confrontés les patients, notamment ceux du service des urgences. Qu'en-est-il ? Toujours les mêmes problèmes, les évacuations abusives vers les CHU des wilayas limitrophes, le manque fréquent de spécialistes durant la garde... Plus précisément pour la gynécologie obstétrique. Evidemment, dans cette situation, la prise en charge du malade ne peut être assurée dans les meilleures conditions. Face aux risques encourus, les responsables locaux du secteur, appuyés dans ce sens par le chef de l'exécutif, ont dû prendre certaines décisions, entre autres l'ouverture, le 25 septembre dernier, du deuxième bloc opératoire, «on a mis en exécution ce projet malgré une farouche opposition de certaines parties, cela constitue un des défis de notre plan d'actions, qui place la prise en charge du malade au-dessus de toute autre considération», nous dit-on. «Cet hôpital n'a jamais eu un nombre aussi important de praticiens spécialistes, mais malheureusement la prise en charge reste très en deçà des attentes», dixit un infirmier du pavillon des urgences. Quoi qu'il en soit, le problème de l'EPH Okbi de Guelma ne cesse, depuis, de faire couler de l'encre. Noureddine Guergour Arrestation d'un dealer qui cachait du kif traité et de l'argent dans son domicile Les éléments de la police judiciaire de Guelma ont effectué cette semaine une saisie d'environ 400 grammes de kif traité et une importante somme d'argent, retrouvés sous le toit de la cuisine du domicile d'un homme de 46 ans, interpellé alors qu'il se livrait à un trafic de drogue à la cité Taouahri, sur les hauteurs de la ville de Guelma, a-ton appris auprès de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. Les enquêteurs de la brigade anti-drogue de la police de Guelma ont remarqué cet individu qu'ils suspectaient d'être un dealer important dans le milieu des jeunes», explique la même source. Les policiers l'ont interpellé en flagrant délit de possession et de commercialisation de drogue. L'homme a été placé en détention provisoire, mercredi dernier, par le magistrat instructeur près le tribunal de Guelma, en attendant les suites de l'enquête. N. G.
OUM-EL-BOUAGHI Clôture du Salon national des métiers et des arts traditionnels et du patrimoine C'est aujourd'hui samedi que prennent fin les activités culturelles du Salon national des métiers et des arts traditionnels, Salon qui s'est tenu depuis le 18 du mois en cours et dont les travaux ont été abrités par la maison de la culture Nouar-Boubakeur d'Oum-El-Bouaghi. Ces activités riches en couleurs ont vu la participation de 30 wilayas du pays venues faire connaître et transmettre leur savoir-faire dans les différentes activités culturelles et les arts culinaires traditionnels propres à leur région. Durant toute cette période, des expositions de tout genre allant du bijoux en argent, des tapis, de la poterie en passant par l'art culinaire très riche et varié agrémenté par des plats et mets délicieux purement traditionnels nettement améliorés. Devant les étals, se sont des jeunes filles en tenues traditionnelles prêtes à donner des explications pour faire valoir l'exquis des produits exposés. Selon M. Nouri Hilal, directeur de la Maison de la culture, ces rencontres font renforcer les relations entre les citoyens des différentes wilayas du pays : «Ce Salon qui n'est pas le premier du genre et dont la participation est exceptionnelle avec pas moins de 30 wilayas a permis d'abord aux exposants de se connaître entre eux, puis les habitants de la région qui sont venus en nombre impressionnant découvrir les cultures des autres régions est une preuve de la réussite de ce salon» et d'ajouter «c'est avec ce genre de rencontres qu'on crée un brasage de culture entre les différentes régions du pays, en plus, ça nous a permis de faire sortir les familles murées dans les foyers pour découvrir les autres cultures, notamment l'art culinaire». En marge de ces activités qui ont été lancées solennellement par M. Menaâ, chef de l'exécutif de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, des soirées culturelles et poétiques ont été animées par des troupes locales. M. C. EL-HARROUCHE (SKIKDA) Trois morts dans un accident de la circulation Trois personnes, un couple et leur bébé de 3 mois, originaires de la commune de Ouled H'baba, sont décédées dans un accident de la route, mardi à El Harrouche, tout près de la station d'essence de cette commune distante du cheflieu de la wilaya de 30 kilomètres. Selon les informations recueillies, à l'origine de cet accident mortel, une collision entre un véhicule de transport public et une voiture de marque Atos. Le wali, le président d'APW et le chef de Sûreté de la wilaya se sont déplacés sur les lieux pour s'enquérir des circonstances de cet accident. Zaïd Zoheir KHENCHELA Toute une famille incarcérée pour meurtre Après la découverte d'un corps d'une femme entièrement décapité et son identification, les services de la police criminelle de le daïra de Babar suite à des renseignements recueillis et à des investigations ont pu dévoiler les criminels et mettre fin au suspens de ce drame qui a secoué toute la wilaya. Le malheur est que les meurtriers sont les proches de la victime : il s'agit de la sœur, son fils, sa fille et son mari qui ont froidement et lâchement égorgé la victime et décapiter son cadavre en le jetant après plusieurs jours à proximité d'un oued, à la sortie de la commune de Babar, 30 km au sud de la wilaya. Tous les membres de cette famille qui ont commis cet acte barbare ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d'instruction du tribunal de Chechar, sauf la fille qui a bénéficié du contrôle judiciaire alors que cinq autres suspects ont bénéficié de la liberté provisoire.