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Le Soir de l'Est Alimentation en eau potable de la zone industrielle de Bellara et de six communes
8,5 milliards de dinars seront injectés par l'ADE à Jijel
L'unité de Jijel de l'Algérienne des eaux a lancé le projet d'alimentation en eau potable de la zone industrielle de Bellara et de six communes (El Milia, Ouled Yahia, Settara, Ghebala, Sidi Maârouf et Ouled Rabah), à partir du barrage de Boussiaba. Le montant de l'investissement est estimé à 8,5 milliards de dinars. Les besoins en eau des communes concernées s'élèvent, quant à eux, à 48 134 mètres cubes/jour à l'horizon 2030 et 61 695 mètres cubes/jour à l'horizon 2050. Le projet est scindé en trois lots. Le premier verra la réalisation de la station de traitement de Boussiaba d'une capacité de 60 000 mètres cubes/jour à l'horizon 2030 et 80 000 mètres cubes/jour à l'horizon 2050 et de deux réservoirs d'eau d'une capacité de 12 000m3 chacun. L'analyse des offres est achevée. Le deuxième consistera en la pose de 55 km de conduites, la réalisation de 6 stations de pompage, de 7 réservoirs de 2 000 et 3 500 m3 et d'un système de télégestion. Les travaux ont été déjà confiés pour un délai de 24 mois. La réalisation de la conduite d'adduction d'eau brute de la zone industrielle constitue le troisième lot, elle consiste en la pose de 10 km de conduites de diamètre 1 000. Le jugement des offres pour ce lot est terminé. Zaïd Zoheir Des hôtesses d'accueil au niveau des 11 daïras de la wilaya Des hôtesses d'accueil seront recrutées au niveau des 11 daïras de la wilaya de Jijel, à raison de 2 par daïra. L'opération intervient dans le cadre de l'amélioration du service public décidée par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. La gent féminine sera imprégnée des techniques de communication en milieu administratif. Leur rôle sera prépondérant, notamment lors des journées de réception, qui aura à se traduire par le bon accueil et l'orientation. Mettre des hôtesses d'accueil pour la réception du public pourrait s'apparenter à mettre un peu de douceur dans un monde de brutes ! Dans le même cadre, un cycle de formation au profit des personnels de la wilaya, des 11 daïras et des 28 communes sera initié incessamment, touchant les domaines de la gestion urbaine, la gestion des ressources humaines, la gestion des risques, la communication, le contentieux, l'état civil et l'informatique. En matière de réhabilitation et équipement des édifices publics, dont les services de l'état civil, la wilaya de Jijel a consacré une enveloppe financière de l'ordre de 280 millions de dinars, qui a été injectée au niveau de l'ensemble des communes sauf pour celles d'El Milia et de Sidi-Maârouf. Celles-ci ont enregistré dans défaillances qui ont fait sortir le wali de ses gonds et l'ont poussé à décharger les P/APC concernés de leurs missions de garantir le service public pour les confier aux chefs de daïra. Z. Z. SOUK-AHRAS Le réseau routier en piteux état L'état du réseau routier au chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras est affligeant. C'est peut-être le plus dégradé à l'échelle nationale. Il faut le dire, il est réellement impraticable au niveau de plusieurs cités populeuses, et ça relève de l'aventure pour ceux qui l'empruntent. Le sentier menant de la cité du 26-Avril vers la nouvelle agglomération appelée Ghaloussi, est l'exemple le plus significatif de la permissivité dans ce secteur au niveau urbain qui est de la compétence de la municipalité ; la chaussée de ce tronçon est sans exagération dans un état catastrophique avec les mares d'eau qui s'y forment pendant les douze mois de l'année. Autre exemple la route menant de l'hôpital Ibn-Rochd vers le siège de la wilaya de Souk-Ahras est pleine de crevasses et de nids-de-poules pourtant cette route a été asphaltée par une grande entreprise étatique il y a à peine 11 mois. Au faubourg, à quelques encablures du marché, en l'absence des avaloirs, des objets hétéroclites charriés vers la chaussée empêchent, la fluidité de la circulation sur cette route, impraticable en hiver. Les responsables locaux, pour se dédouaner de cet impair, disent qu'ils sont en train de réhabiliter le réseau AEP de la ville. La question que se pose tout citoyen est à quand offrir à Souk-Ahras, cette ville qui est la vitrine de l'Algérie, située à la frontière de la Tunisie, une route adéquate. Yacine Barour GUELMA La grippe envoie des centaines de patients aux structures de santé Ces derniers jours à Guelma, un nombre important de patients ont consulté pour des symptômes grippaux. Les équipes médicales de l'hôpital Okbi, et des polycliniques, Saïd-Bejaouides et Aïn Defla, de la ville de Guelma, ainsi que les praticiens privés de la wilaya ont constaté depuis quelques jours la recrudescence de cette affection virale. Des patients notamment des enfants et des personnes vulnérables ont consulté leur médecin pour des symptômes grippaux typiques : forte fièvre, asthénie (fatigue intense), courbatures, céphalées (maux de tête). Toutefois, les praticiens spécialistes du service de maladies infectieuses de l'EPH Ibn-Zohr, tiennent à préciser que la grippe et le rhume sont le plus souvent confondus, du fait qu'ils présentent des tableaux cliniques presque semblables. «Donc il convient de bien faire la part des choses avant d'avancer des chiffres qui risquent de nous placer au seuil de l'épidémie, surtout qu'on est à l'automne, la saison de prédilection du rhume, contrairement à la grippe qui est principalement fréquente durant le premier trimestre de l'année», nous révèle un infectionniste du secteur public. Quel que soit le diagnostic, les spécialistes des hôpitaux de la wilaya estiment que les alternances brusques et fréquentes de froid et de chaleur qu'a connues ces derniers jours la région de Guelma, ont été très favorables à l'émergence de ces deux affections. Un entrepôt ravagé par les flammes à Aïn-Sandal Les éléments de la Protection civile de l'unité de Hammam-N'bails étaient mobilisés, mardi, pour lutter contre l'incendie qui s'est declaré dans cette région. Ils sont intervenus à 00 h 6 pour éteindre le foyer d'incendie au niveau du lieu-dit Mechta-El-oualdja dans la commune de Aïn Sandal (daïra de Hammam N'bails), apprend-on auprès de la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya. Les pompiers de cette unité ont prêté main-forte aux riverains pour les protéger contre la propagation des flammes. Ce sont, en effet, 380 bottes de foin qui ont brûlé dans un entrepôt, à proximité d'une habitation rurale, occupée par une famille. Les secouristes de la Protection civile ont lutté plus de trois heures pour venir à bout de ce foyer d'incendie. Ils ont finalement réussi à sauver la maison voisine, précise notre source.
