Une soixantaine de projets de partenariat notamment industriel entre des entreprises algériennes et françaises sont identifiés, «maturés». Une dizaine de ces projets devraient être concrétisés d'ici le second trimestre 2015. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) C'est ce que le coordinateur algérien de la coopération industrielle et technologique algéro-française et président du directoire de la Société de gestion des participations de l'Etat Equipag-Mécanique, Bachir Dehimi, a indiqué hier à l'hôtel Hilton. Il intervenait à l'occasion de la rencontre d'affaires algéro-française, organisée par l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), en collaboration avec l'Association euroméditerranéenne des agences de promotion de l'investissement (Anima) et qui a regroupé des opérateurs économiques nationaux et une trentaine de chefs d'entreprise et de représentants de pôles de compétitivité de la région Provence Alpes-Côte d'Azur (PACA) en mission d'affaires de deux jours. Evoquant la dynamique de partenariat industriel, de «coproduction» en cours, concrétisée récemment par l'ouverture de l'usine automobile Renault à Oran et la création d'une unité de fabrication d'embarcations de pêche et de servitudes, Bachir Dehimi indiquera qu'une dizaine de projets avaient été identifiés voilà une année. Or, le nombre de projets de partenariat «maturés» est d'«une soixantaine», dira le président de la SGP Equipag-Mécanique qui relève leur caractère «concret». Parmi ces projets identifiés, une dizaine environ de projets industriels devraient être finalisés, concrétisés d'ici mars-avril 2015, lors de la réunion du comité mixte algéro-français Comefa, indique Bachir Dehimi. Invitant les opérateurs français à développer la coopération, le coordinateur algérien indique également qu'un «certain nombre» d'autres projets sont maturés. Une dynamique partenariale algéro-française concrète qui s'ajoute à celle enregistrée durant la dernière décade. Ainsi, près d'une centaine de projets ont été réalisés pour une valeur de plus de 2 milliards d'euros et dans divers secteurs d'activité (ciment, pharmaceutique, tourisme...), indiquera par ailleurs le directeur général de l'ANDI, Abdelkrim Mansouri. Relevons également que la coopération industrielle et technologique bilatérale se développe également dans le domaine de la formation, comme l'explicitera la secrétaire générale du ministère de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement, Rabéa Kharfi. Ainsi, quatre grandes écoles de formation managériale et qualifiante, spécialisées notamment dans les métiers de l'industrie, du management et de la gouvernance des entreprises et de la logistique et dont la création sera entérinée officiellement dans quelques jours, seront lancées en 2015 avec la collaboration active de grandes institutions universitaires françaises. Une coopération boostée à laquelle appellera également le président de la région PACA, Michel Vauzelle, favorable à l'impulsion réciproque des investissements entre les deux pays et une participation plus active des Pme, le transfert d'expertise, la formation labellisée des jeunes ainsi que le lancement de projets concrets et d'une dimension euro-méditerranéenne.