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RECUPERATION DU THON ROUGE MARQUE
Les pêcheurs algériens restent à sensibiliser
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 09 - 2014

Combien de marques ou tags implantés sur les thons rouges ont été récupérés par les pêcheurs algériens ? Le nombre reste incertain. D'où la nécessité de continuer à sensibiliser les professionnels algériens à adhérer à cette opération lancée sous l'égide de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT). Le développement de centres d'engraissement en Algérie restera cependant contraint par les limitations de l'ICCAT.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Pêcheur, si vous pêchez un thon rouge et que vous trouviez une marque (tag), un appareil conventionnel ou électronique, implantée dans le poisson, ne la jetez pas. Récupérez-la et informez- en ou transmettez-la à la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT). Pour toute marque récupérée, vous bénéficeriez d'une récompense financière (50 euros pour un tag spaghetti et 1 000 euros pour une balise GPS ou une marque électronique). Voire, vous pourrez gagner à une loterie (entre 500 euros et 1 000 euros selon le type de tag). Au-delà de cet intérêt financier mais aussi de la légalité ou non de votre pêche (capture accidentelle, pêche non contrôlée...), vous contribuerez à un double objectif attendu par les chercheurs et le comité scientifique de l'ICCAT en implantant ces tags. Il s'agit en effet de «mieux connaître» cette espèce «emblématique» de la mer Méditerranée, relevait hier le directeur de projets au bureau d'études français Cofrepêche, Etienne Jarry. Lors d'une journée d'information et de sensibilisation, initiée par la Chambre algérienne de la pêche et de l'aquaculture (CAPA) et organisée à l'Institut national supérieur de la pêche et de l'aquaculture (INSPA), Etienne Jarry a expliqué que l'opération de marquage du thon rouge, lancée depuis 2010 dans le cadre du programme de recherche ICCAT/GBYP et qui a touché plus de 24 000 individus, permettra d'améliorer les connaissances scientifiques sur cette espèce. Autre résultat, mieux déterminer le cheminement, la migration du thon rouge à travers la Méditerranée et l'Atlantique et affiner les données (numéro de la marque, date et lieu de récupération, poids, longueur à la fourche...) recueillies ainsi que d'autres données notamment biologiques (paramètres de ponte...). Ce qui facilitera une estimation quantitative exacte de l'espèce et permettra également de déterminer si l'augmentation du quota de pêche attribué à chacun des 14 pays membres de l'ICCAT (sur un quota global de 13 400 tonnes réparti selon des clés d'allocation, l'aval scientifique et autres paramètres politiques) est opportune ou non, la préservation et une gestion durable et rationnelle de l'espèce étant de mise. Ainsi, l'Algérie qui a déjà pêché son quota de pêche pour 2013 (143 tonnes +100 tonnes exceptionnelles) et renforce sa capacité de capture officielle (disposant de 8 thoniers-senneurs) en divers lieux de la Méditerranée occidentale, pourrait améliorer sa part et retrouver son niveau initial. «Ce qui pourrait se concrétiser à court ou moyen terme, dans le contexte où le thon rouge se porte bien», selon le président national de la CAPA, Choaib Aggab, qui assurera que l'Algérie œuvre à «défendre» son quota et relève également une «professionnalisation » meilleure du métier et une modernisation avérée de la flotte. Et cela même si le développement de centres ou camps d'engraissements en Algérie ne pourra s'opérer en raison des «limitations» et autres règles imposées par l'ICCAT en matière de capture et d'engraissements, citées par le représentant du bureau Cofrepêche. Il s'agit en effet d'œuvrer à préserver cette ressource halieutique dont le risque d'extinction s'est posé naguère. Notons que les poissons pêchés sont gardés vivants, conservés et «transférés» vers des centres d'engraissement implantés généralement en Tunisie, en Italie, en Espagne et ailleurs, avant leur acheminement vers le Japon. Ce faisant, la récupération des tags implantés sous l'égide du comité scientifique de l'ICCAT reste encore modeste, dans la mesure où sur les 24 000 marques placées, seulement 0,7% sont «revenus» selon Etienne Jarry qui relèvera néamoins «la complexité» de cette opération et la nécessité de stimuler la «collaboration» des professionnels dans le monde. Or, combien de marques ont été récupérées par les pêcheurs algériens ? Le nombre reste néanmoins incertain. En fait, aucune information n'est encore disponible sur le volume de tags récupérés, relevait-on, hier, lors de cette journée d'information. Les professionnels algériens sont-ils bien informés ? Sont-ils disposés à adhérer à cette démarche ? Les instances algériennes collaborent-elles ? La problématique reste posée. D'où la nécessité de poursuivre la sensibilisation des professionnels, de susciter leur implication.

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