Suite à la décision prise par le secrétariat exécutif de la Fédération nationale des travailleurs des forêts, de la nature et du développement rural, lors de la réunion tenue le 24 novembre 2014 et confirmée par communiqué, en date du 30 du même mois, les forestiers de la wilaya de Mila étaient nombreux et en tenue règlementaire devant leur siège à Mila, ce jeudi matin du 4 décembre, pour répondre au mot d'ordre de leur syndicat qui a appelé à la tenue d'un sit-in devant les conservations des forêts des 48 wilayas, et ce, pour protester et s'indigner de la détérioration effrénée des conditions de travail dans lesquelles évoluent les forestiers. Dans un communiqué daté du 30 novembre et dont une copie nous est parvenue, le secrétariat exécutif fédéral exprime ses plus vifs regrets devant les faits gravissimes auxquels font face les agents du secteur, dans l'exercice de leur fonction, et qui ont atteint leur paroxysme lorsqu'il y a eu mort d'homme, en la personne du martyr du devoir, l'inspecteur des forêts et chef de district dans la wilaya de Tébessa, lâchement assassiné lors d'une mission, sans compter les innombrables agressions physiques et verbales, intimidations et insultes dont sont sujets des agents du secteur, démunis, désarmés, sans moyens de dissuasion et sans couverture, devant une véritable mafia spécialisée dans la destruction, à outrance, du patrimoine forestier. Par ce sit-in et par d'autres actions à venir, les forestiers exigent plus de moyens dissuasifs, matériel et législatif, plus de sécurité et une couverture sanitaire appropriée (le secteur en entier ne dispose même pas d'une ambulance), la mise en œuvre des équipes d'intervention conjointes avec les autres services de sécurité, le renforcement du secteur en moyens et autres équipements adéquats, la dotation des agents en armement de service et la réhabilitation de la police forestière ainsi que la promulgation d'une nouvelle loi forestière, compte tenu de l'inefficience de l'actuelle loi n°84/12, devenue obsolète et loin de faire face aux graves atteintes et autres dilapidations du patrimoine national forestier, orchestrées par une véritable mafia bien organisée. Les forestiers exigent donc une réelle et sérieuse prise en charge de leurs doléances, par les pouvoirs publics et promettent d'autres actions plus musclées, si rien n'est entrepris dans les plus brefs délais. Abdelmadjid M'haïmoud OUM-EL-BOUAGHI Plus de 300 bénéficiaires AADL se sont acquittés de leurs droits en apports initiaux Dans le cadre de la réalisation des programmes de type location-vente initiés par l'Agence nationale de l'amélioration et du developpement du logement AADL, nous avons appris que les souscripteurs de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi ont commencé à se rapprocher des agences du Crédit populaire d'Algérie CPA pour s'acquitter de leurs premiers apports initiaux. Nous avons rencontré les responsables de la direction régionale de l'AADL au niveau d'un bureau mis à leur disposition par la SATO d'Oum-El-Bouaghi (un bureau d'études public), équipe qui se déplace deux à trois fois par semaine pour rencontrer les souscripteurs de la wilaya. Les responsables de l'AADL reçoivent les souscripteurs qui ont reçu des convocations les invitant à se rapprocher de leurs services pour retirer les ordres de versements des premières tranches qui présentent les 10 % du coût du logement soit 210 000 DA pour un F3 et 270 000 DA pour un logement de type F4. Les mêmes responsables nous ont confirmé que sur un programme de 2 500 logements AADL répartis entre le chef-lieu de wilaya, Aïn Beida et Aïn M'lila, à fin novembre 2014, plus de 300 bénéficiaires se sont déja acquittés de leurs premiers apports. Nous avons assisté à une opération de remise des ordres de versements et les enregistrements des bénéficiaires et rencontré Ilihem R., un souscripteur qui venait de remplir les formalités, il nous déclara : «Ce n'est que maintenant que je suis rassuré que j'aurais mon logement une fois les programmes des 2 500 logements terminés» et d'ajouter «il faut noter que l'équipe de l'AADL qui vient de Constantine fait du bon travail, notamment ces derniers temps où même les quotas sont plus conséquents». De leur côté, les responsables de la direction régionale remercient le responsable de la SATO qui a mis à leur disposition des locaux pour leur faciliter la tâche. Moussa C. CIRCULATION La route tue encore à Bordj-Bou-Arréridj Une personne a été tuée et deux autres gravements blessées dans un accident de la route survenu dans la soirée du 4 décembre à 23h45. L'accident s'est produit sur la nationale 5 au chef-lieu de wilaya à proximité de la station d'essence de la Sonatrach. Le véhicule de type Ibiza a fait plusieurs tonneaux. Les victimes étaient âgées de 27 à 29 ans. Les statistiques de la Gendarmerie nationale font toujours ressortir que les accidents de voiture sont imputés au facteur humain : perte de contrôle du véhicule, excès de vitesse, dépassement dangereux, l'élément matériel est rarement signalé tel que des voitures importées qui ne sont pas aux normes internationales, défaillance dans les plaquettes de freins, moteur trop puissant par rapport à la coque, airbag ne se déclenchant pas au moment de l'accident, et beaucoup d'autres motifs que seule une expertise sérieuse pourrait faire ressortir. Layachi Salah-Eddine Guelma Les habitants de Bouhachana remontés contre les coupures d'eau et d'électricité A Bouhachana, chef-lieu de commune, distante d'une vingtaine de kilomètres de Guelma, des citoyens ont fait connaître, cette semaine, leur mécontentement en manifestant devant le siège de l'APC, bloquant pendant des heures l'accès principal de cette structure. Un véritable blocus qui a duré plus de 24 heures. Et cela en dépit des innombrables appels à la raison de la part de certains riverains et des autorités locales. Les mécontents ont ensuite fermé le tronçon de la RN 80 reliant Guelma et Sedrata, dans la wilaya de Souk-Ahras. La circulation automobile sur cet axe routier a été perturbée durant plusieurs heures de la journée, par ce mouvement de protestation qui s'est poursuivi pendant deux jours successifs. «Ici, les choses n'avancent pas à notre goût. La gestion de l'APC est catastrophique. On supporte mal les pénuries en eau potable, la dégradation du cadre de vie... A cela s'ajoute une coupure d'électricité qui dure depuis plus de trois jours», est venu témoigner un citoyen de cette localité. Les forces de l'ordre qui se sont dépêchées sur les lieux ont réussi à débloquer la situation et le calme est revenu peu à peu. Nous apprenons par ailleurs que mardi dernier, le tronçon de la RN 102 qui relie Aïn Arkou (commune de Tamlouka), à la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, a été coupé à la circulation automobile par des habitants de cette localité. Les protestataires, qui sont tous des postulants du logement rural s'insurgent contre ce qu'ils qualifient de «lenteur dans la distribution du quota qui leur a été attribué». Noureddine Guergour Après une plainte pour diffamation par une agence CPA de Annaba Relaxe en faveur de Ahmed Cheniki Le tribunal de Annaba vient de prononcer la relaxe en faveur du chroniqueur et professeur d'université, Ahmed Cheniki, après une plainte déposée contre lui pour «diffamation» (article publié dans Le Soir d'Algérie et L'Est Républicain) par le chef d'une agence CPA-Annaba. Collaborateur régulier du Soir d'Algérie et auteur de plusieurs ouvrages, Ahmed Cheniki qui a exercé le métier de journaliste (Algérie-Actualité, Révolution Africaine, Les Nouvelles- France, Liberté...) de 1976 à 1998 avant de rejoindre l'université comme professeur de littérature comparée et de théâtre, n'a jamais eu affaire à la justice, sauf comme journaliste couvrant les activités judiciaires. C'est la première fois qu'il comparait devant un juge. Il collabore régulièrement avec Le Soir d'Algérie et Le Quotidien d'Oran. Il anime un site culturel (http://cultures-algerie.wifeo.com). Sa conception du journalisme s'inspire de ce propos d'Albert Londres qu'il aime souvent citer : «Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie». Il élargit souvent ce propos au métier de professeur qui, au-delà de sa responsabilité pédagogique et scientifique, devrait, selon lui, s'impliquer dans l'engagement social. Comme la partie adverse a le droit de faire appel, Ahmed Cheniki se refuse à tout commentaire.