Prévue pour ce mardi, l'affaire des cadres de l'Ecole supérieure de police de Châteauneuf a été reportée au 13 du mois en cours. La décision a été prise par le président du tribunal correctionnel près la cour d'Alger. Abder Bettache - Alger (Le Soir) La décision de report prise par le juge en charge de l'affaire fait suite à l'absence de certains documents non versés dans le dossier par la défense. Suite à cela, le président du tribunal a pris la décision de renvoyer l'affaire sous huitaine et de là, réunir toutes les conditions pour «faire éclater la lumière dans cette affaire». Le procès en question a été renvoyé de nouveau devant la cour après la cassation introduite par la défense et validée par les magistrats de la Cour suprême. Ce troisième procès se tiendra, faut-il le noter, après deux jugements. Le premier a eu lieu en première instance, soit au niveau du tribunal correctionnel de Sidi-M'hamed, alors que le second, soit le procès en appel, s'est tenu au niveau de la cour. Pour rappel, l'ex-directeur de l'Ecole supérieure de police de Châteauneuf avait été condamné en dernière instance (cour) à trois années de prison, dont une avec sursis. La même juridiction a prononcé des peines allant de deux années à une année avec sursis, respectivement à l'encontre de l'ex-commissaire de police Corso Abdelkader, Zebouchi et Amrar-Sid, alors que Ziane Khaled a été relaxé. Les huit autres personnes poursuivies dans la même affaire mais non détenues, et contre lesquelles l'avocate générale a requis des peines de cinq années de prison ferme, ont tous bénéficié de la relaxe. Il s'agit notamment de Guettaf, Sansari, Hanane, Bouraï, Hadadi et Ouahab, pour lesquels les avocats ont plaidé la relaxe. Pour rappel, dans cette affaire, 12 personnes dont 5 en détention, ont comparu devant la deuxième Chambre pénale du tribunal correctionnel de Sidi-M'hamed pour les chefs d'inculpation de «trafic d'influence, abus de pouvoir et faux et usage de faux».