Louable initiative que celle entreprise hier par la Forem présidée par le professeur Khiati à l'adresse des non-voyants de la wilaya de Tiaret. Oeuvrant généralement dans le sens de venir en aide aux couches vulnérables de la société, ladite fondation, en coopération avec un institut nommé Cavazzi, établi à Bologne en Italie, a mis sur pied, comme à l'accoutumée, une action des plus encourageantes en offrant un lot de tablettes spécifiques et des cannes à quelque 120 bénéficiaires, tous âges confondus, issus des différentes communes de la wilaya. Pour le professeur Khiati, cette initiative qui a eu lieu auparavant à Biskra, El Oued, Adrar et avant-hier à Tissemsilt devrait être appuyée dans un proche avenir par d'autres gestes dits d'accompagnement avec, entre autres, le lancement de cycles de formation au profit de formateurs en braille. La création à Tiaret de classes pour l'enseignement de ce style dédié au non-voyants figure aussi parmi les projets de la Forem et son partenaire comme ça été le cas pour Tissemsilt où l'idée a tout fraîchement pris forme selon les propos du même intervenant avec l'ouverture de trois classes à cet effet. De son côté, surpris par le nombre de non-voyants atteignant les 2000, selon les statistiques formulées par la Direction de l'action sociale de la wilaya de Tiaret, Noureddine Amirouche, représentant de l'Institut italien s'est interrogé sur l'absence d'une école spécialisée en la matière, à même de promettre d'autres aides en faveur de cette catégorie. Sur place, ce dernier, accompagné d'un expert italien dans le domaine en la personne de M. Fernando, a désigné deux formateurs pour prendre en charge le volet formation en braille non sans proposer à l'assistance des démonstrations d'utilisation, aussi bien des tablettes que des cannes offertes pour la circonstance, car, estime-t-il : «le non-voyant doit être indépendant dans la vie.» A noter que cette initiative a été couronnée par l'organisation d'une cérémonie conviviale agrémentée d'un repas traditionnel célébrant par la même occasion la fête du Mawlid Ennabaoui Echarif. Mourad Benameur 206 affaires traitées et 57 individus écroués durant le mois de décembre 2014 Les différentes brigades judiciaires relevant de la Sûreté de wilaya de Tiaret ont traité durant le mois de décembre 2014, quelque 206 affaires sur les 267 enregistrées portant délits et autres crimes relevant du droit commun. Ces affaires ont vu l'implication de 262 individus parmi lesquels 57 ont été placés sous mandat de dépôt alors que 205 autres ont bénéficié de la comparution en citation directe. Sont classées en première position les affaires liées aux personnes physiques, suivies des crimes relatifs aux biens et deniers publics avec 113 affaires. Le reste est réparti sur des délits de détention de stupéfiants (09), vente illégale d'alcool et autres produits prohibés (04). Durant la même période, il a été saisi par les mêmes brigades, une quantité de 2,280 kg de kif traité, 0,30 g de cocaïne, 51 psychotropes et enfin 622 bouteilles de boissons alcoolisées. M. B. Célébration du mawlid Ennabaoui à Oran La longue nuit de la Protection civile En dépit des appels et des mises en garde de la Protection civile quant à la manipulation risquée des engins pyrotechniques, la célébration du Mawlid Ennabaoui de cette année a encore eu son cortège de blessés et d'incidents plus ou moins graves. Au total, pas moins de 46 hospitalisations ont été enregistrées dont l'admission de 24 cas au niveau des UMC, tous des adultes et une Africaine hospitalisée. Alors qu'au niveau des urgences infantiles, on dénombre 21 cas dont 3 hospitalisés. Ainsi, jusqu'aux premières heures de la matinée d'hier, les éléments de la Protection civile ont dû intervenir au moins une soixantaine de fois pour éteindre des incendies dans des habitations et évacuer des blessés, entre brûlures et doigts arrachés. La célébration de cette fête religieuse rimant pourtant avec tradition, générosité et joie, se transforme en une sorte de «guerre», d'affrontements à coups de pétards qui n'ont plus rien à voir avec notre enfance ou celle de nos parents. Dans la nuit du Mawlid, au quartier Petit Lac, les habitants ont assisté, impuissants et sidérés, à de véritables scènes d'affrontements entre bandes rivales. «Armés» de pétards très puissants, de fusées, certains se sont ainsi, durant de longs moments, tirés dessus à tirs tendus comme on dit avec des fusées. Comme dans une sorte de guérilla urbaine, se cachant derrière des véhicules, sous le porche d'habitations. Une vidéo postée sur les réseaux sociaux a été ainsi visionnée et partagée des centaines de fois, avec les commentaires revenant le plus souvent « scène de guerre» ! Tous les symboles des fêtes traditionnelles ont fini par être dévoyés et rattrapés par la violence. Dans les quartiers périphériques, des familles en sont venues aux mains à cause des pétards jetés sur les façades, contre les vitres et les portes d'entrée par des «bambins». Oran n'a pas eu l'exclusivité de ces dépassements malheureusement.... Fayçal M. Aïn-Témouchent Assurer une formation profesionnelle en adéquation avec les besoins de la wilaya En vue d'assurer une formation adéquate avec le marché de l'emploi et l'environnement économique de la wilaya de Aïn-Témouchent, et en prévision de la deuxième conférence régionale sur l'enseignement et la formation professionnelle qui aura lieu le 15 janvier prochain, une réunion a regroupé à l'institut Ouaddah de Aïn-Témouchent, tous les acteurs en charge de la formation professionnelle. La réunion a vu la participation des directeurs, des conseillers, des intendants et des surveillants généraux exerçant dans les différents CFPA relevant de ce secteur à l'échelle de la wilaya. La réunion a eu lieu sous la présidence de leur premier responsable au niveau de la wilaya de Aïn-Témouchent. Les conclavistes se sont tous mis d'accord sur les modalités et les propositions permettant d'assurer une bonne formation aux stagiaires, en adéquation avec le marché de l'emploi et selon les besoins de l'environnement économique de la wilaya. Ils ont aussi débattu du comment moderniser la méthode d'enseignement qui va de pair avec le développement de la technologie, ainsi que du recensement de toutes les spécialités demandées par le marché de l'emploi, selon Mr Belhadj T.Abdelkrim,directeur du CFPA Ayad-Benaouda de Aïn-Témouchent. Quatre ateliers ont été débattus par l'ensemble des conclavistes, à savoir : le contrôle et le suivi des mutations économiques comme moyen de developpement, la formation en adéquation avec la demande économique et sociale, la situation de l'enseignement et la formation professionnelle et son horizon, enfin, la formation. Concernant la prochaine rentrée professionnelle fixée au 1er mars, notre source indiquera que les inscriptions se poursuivront jusqu'au 21 février et la déclaration des résultats se fera le 25 de ce mois. Pour l'exemple du CFPA Ayad-Benaouda, les inscrits sont au nombre de 486, répartis comme suit : 64 en résidentiel,10 en cours du soir, 50 en cours de femmes au foyer, 103 en milieu carcéral et 256 en apprentissage. Dans le volet de l'impact socio-économique, le directeur ajoutera qu'un grand nombre de jeunes et aussi des femmes, formées dans la catégorie réservée aux femmes au foyer ont créé leurs propres micro-entreprises dans diverses spécialités financées par les dispositifs Ansej, Cnac et Angem. S. B. Relizane À quand le revêtement des routes de Zguier ? «A quand le revêtement de nos routes ?», c'est la question que les villageois de Zguier ne cessent de poser. Selon eux, plusieurs axes sont devenus impraticables. L'axe routier qui relie Belacel Bouzegza à Zguier s'est complètement dégradé, et son état s'aggrave de jour en jour avec les nids-de-poule et les crevasses. De plus, cet itinéraire représente un vrai casse-tête pour les automobilistes qui l'empruntent quotidiennement, notamment les transporteurs. D'ailleurs, si on en croit quelques-uns, cette route endommage leurs véhicules. En outre, plusieurs tronçons ont été défoncés surtout avec les fortes chutes de pluie qui se sont abattues ces derniers mois sur la région. On cite, entre autres, le tronçon qui relie Belacel Bouzegza à Benaka, et le tronçon qui relie le lieudit «Sehari» à Mouassia. En ce qui concerne le premier tronçon, il faut dire qu'il est dans un état des plus déplorables. Dans ce village, l'un des automobilistes nous dit : «Je passe parfois plus de quinze minutes sur cette route alors que cela ne devrait nécessiter que cinq minutes tout au plus.» De leur côté, les élus locaux semblent indifférents aux doléances de ces villageois et aucune initiative n'a été prise pour la réfection de cette route. Les citoyens demandent son bitumage dans les plus brefs délais.