La cour criminelle d'Oum-El-Bouaghi a prononcé, en cette fin de semaine, une peine allant de 5 à 7 ans de prison ferme contre des membres d'une bande de malfaiteurs ayant cambriolé une bijouterie à Aïn Beida. Les faits de cette affaire, qui a ciblé une quantité de plus 16 kg de bijoux, remontent au début du mois de janvier de l'année écoulée lorsqu'un propriétaire d'une bijouterie se présenta aux services de sécurité pour porter plainte contre des personnes ayant dévalisé sa boutique par effraction. Les services de police, ayant ouvert une enquête concernant cette affaire qui a semé la panique auprès des propriétaires des magasins de la ville des Haracta, ont réussi, en un temps très court, à arrêter un jeune motocycliste à bord de sa monture de type Ninja ; la fouille de ce jeune a permis la découverte d'objets en or dissimulés dans un sac. Conduit aux bureaux des services de la police et soumis à un interrogatoire poussé, le jeune avoua avoir commis le vol en compagnie d'autres membres de la bande dont il déclina les identités, il a aussi désigné le lieu où sont enfouis les objets volés. Les policiers ont réussi à récupérer plus de 14 kg de bijoux et ont saisi un véhicule de type Kia, une moto grosse cylindrée et 5 téléphones portables acquis après la vente d'une partie du butin. Durant le procès qui s'est déroulé en cette fin de semaine, les accusés ont essayé de repousser les charges retenues contre eux. Cependant un seul accusé a avoué avoir agi tout seul, de son propre chef, pour tenter de disculper ses complices, les membres du jury, après les plaidoiries de la défense et les délibérations, ont rendu tard dans la soirée les peines suivantes : l'accusé principal A. M. a écopé d'une peine de 7 ans de réclusion criminelle assortie d'une amende de 200 000 DA , cinq autres membres de la bande ont écopé de 5 ans de prison ferme et une amende de 100 000 DA, deux autres jeunes impliqués dans cette affaire M. L. et Z. A. ont bénéficié d'un non-lieu et ont été élargis par la justice. Auparavant, le procureur de la République a requis une peine de 20 ans de prison ferme à l'encontre de tous les membres de la bande au motif de constitution de bande de malfaiteurs, d'auteurs de délits et vol par effraction. Moussa C. Relogement du site précaire de Bouabaz (Skikda) La commission de recours a étudié 355 recours et en a rejeté 292 cas L'opération de relogement de 589 habitants du site précaire Bouabaz, entamée mercredi 24 septembre, continue son bonhomme de chemin en dépit des timides contestations qui l'a émaillée. La synergie mise en œuvre par les services de sécurité et l'administration a pu contenir la colère des indus-occupants. Le mérite revient aussi au fait que les audiences accordées aux contestataires ont été toujours empreintes de transparence et de considération aux recours déposés. Chaque lundi, les requérants ont été accueillis individuellement par la commission de recours, présidée par le secrétaire général de la wilaya, et ont eu droit, chacun, à l'explication de son cas et à la justification réglementaire liée à la décision prise à son encontre (son exclusion de la liste des bénéficiaires). A titre d'information, la commission a étudié 355 recours. Parmi eux, seuls 62 recours ont reçu l'aval de la commission, à l'issue de laquelle les requérants ont pu occuper leurs logements. Le restant du nombre, à savoir les 292 cas ont vu leurs recours rejetés pour des motifs divers (124 se trouvent hors du périmètre de relogement, 60 n'ont pas été recensés en tant que pères de familles, 60 sont considérés comme non-résidents sur le site Bouabaz, 25 ont déjà bénéficié par le passé de logements ou possèdent des biens dans la cadre des aides de l'Etat, 5 sont décédés et 19 cas divers). Actuellement, sur les 600 logements publics locatifs destinés au recasement des bénéficiaires, pour rappel, 11 ayant été attribués dans une précédente opération- ont été localisés sur la partie domaniale du site précaire, il n'en reste que 44 en attente d'être distribués. Graduellement, l'opération-tiroir, consistant en la démolition des taudis après qu'ils aient été vidés de leur contenance, touchera les sites relevant, comme déjà rapporté, du domaine public de l'Etat. L'assiette dégagée sera affectée à la réalisation de 800 logements en sus des 500 déjà en voie de réalisation, ainsi que d'une bibliothèque communale et d'un lycée. A titre d'information, le site précaire de Bouabaz compte 1797 taudis où vivent 2 208 familles, s'étendant sur une superficie de 48,48 hectares. Au niveau de la commune du chef-lieu, selon les chiffres communiqués par la Duac, il est fait référence à 9 189 gourbis. Zaïd Zoheir OUM-EL-BOUAGHI De la neige, des routes fermées et des citoyens isolés La région d'Oum-El-Bouaghi à l'instar des villes de l'Est algérien a connu en cette fin de semaine une chute importante du mercure et la température est passée en dessous de zéro. La neige est tombée sur toute la région et pendant de longues heures pour atteindre par endroits des masses dépassant les 60 cm. A la grande joie des agriculteurs de la région qui ont commencé à perdre espoir craignant le syndrome de la sécheresse, la pluie a fait son apparition, et la neige est venue égayer les habitants de la région notamment les fellahs. D'ailleurs cette bonté du ciel a fait sortir tout le monde, qui pour faire des bonhommes de neige, d'autres pour des prises de photos souvenirs... Si les chutes de neige sont salvatrices pour les récoltes et les retenues collinaires, il n'en demeure pas moins qu'elles sont à l'origine de certaines contraintes sociales, car pratiquement toutes les routes sont bloquées. Certaines denrées ont tout de suite disparu, les bouteilles de gaz butane sont devenues une denrée rare, ce qui n'a pas empêché les spéculateurs à lever haut la barre des prix au grand dam des foyers dépourvus de gaz de ville, même les boulangers ont failli à leur devoir et se sont abstenus de travailler pendant les deux jours de fin de semaine. Heureusement pour ce changement de température, les services de la Protection civile et ceux des services de sécurité n'ont rien signalé d'inquiétant, d'ailleurs, les citoyens ont dû remarquer la présence de plusieurs engins, des chasse-neige se déployer pour déblayer et dégager les voies à la circulation, du moins dans les artères principales. à Aïn Beida, nous avons remarqué que plusieurs arbres ont cédé sous le poids de la neige causant même des coupures de courant qui a été tout de suite remis en l'état par les services concernés. Hier, en fin de journée, la vie semblait reprendre timidement avec des mouvements de personnes à travers les grands boulevards où la circulation automobile reste déconseillée. M. C. KSAR SBIHI Huit membres d'une même famille sauvés d'une mort certaine Selon la cellule de communication de la Protection civile de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris que les éléments de l'unité secondaire de Ksar Sbihi sont intervenus avant-hier pour sauver 8 personnes d'une même famille suite à l'inhalation de gaz carbonique. Selon les mêmes sources, cette intervention de la Protection civile a eu lieu dans un appartement à la cité des 60 logements à la sortie est de la ville de Sbihi lorsqu'une alerte a été donnée par les citoyens. Les éléments de la Protection civile ont sauvé in extremis 8 membres d'une même famille d'une mort certaine après la défection d'un appareil de chauffage qui a dégagé des gaz brûlés à l'intérieur de l'appartement. Les victimes dont l'âge se situe entre 3 semaines et 62 ans ont été transférées vers le centre de soins de la localité et leur vie n'est plus en danger. Plus de 4 000 unités de pétards saisies par la police Selon des sources sécuritaires, nous avons appris que les éléments de la police urbaine de la Sûreté de wilaya ont réussi, lors de ces deux derniers jours, à mettre la main sur une importante quantité de produits pyrothechniques estimée à plus de 4 400 unités de différents types et formes. Deux jeunes personnes ont été arrêtées en possession de ces produits classés comme dangeureux, ces deux derniers sont accusés de commercialisation de produits interdits.