Saisi en référé, le tribunal de Sidi-M'hamed a rendu son verdict au sujet de la requête introduite par les opposants à la tenue du 12e congrès national de l'UGTA. Ainsi la justice a débouté les contestataires. L'information est tombée hier en fin d'après-midi, à la grande joie des 800 délégués présents depuis avant-hier à l'hôtel Aurassi. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Les travaux du 12e congrès national de l'UGTA se sont poursuivis hier pour la seconde journée, alors que la fin des travaux est attendue aujourd'hui par l'annonce des 187 membres composant la commission exécutive nationale (CEN). Il est à noter que c'est cette instance organique qui est appelée à élire le 25 janvier prochain, les futurs membres du secrétariat national. Hier, les travaux se sont poursuivis par l'intervention en plénière des délégués syndicaux. Les communications que devaient assurer les ministres de l'Industrie et du Travail ont été annulées. Elles sont programmées pour aujourd'hui, troisième et dernier jour du congrès. Toutefois, la principale information du jour reste incontestablement le verdict prononcé par le tribunal de Sidi-M'hamed après avoir été saisi en référé par les contestataires. Ainsi, la justice qui a tranché sur la requête introduite par les contestataires a rendu son verdict en déboutant les contestataires. Pour rappel, les opposants à la tenue du 12e congrès de l'UGTA avaient officiellement saisi la justice en référé mercredi dernier, lui demandant «d'invalider la tenue de ses assises». Selon Ali Merabet, l'ex-membre de la Commission exécutive nationale (CEN), «la réponse de la justice est attendue pour dimanche dans la matinée». En effet, après avoir tenté d'occuper le terrain, mais sans pour autant ratisser large, les opposants à la direction sortante de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) sont passés à la vitesse supérieure en introduisant une action en justice. L'objectif recherché : «Que la justice s'oppose à la tenue des assises prévues à compter d'aujourd'hui à l'hôtel Aurassi». Pour cela, une requête a été introduite auprès de la justice sur la base d'un mémorandum élaboré par un avocat et transmis par un huissier de justice.» «Nous sommes très nombreux, les membres de la CEN sortante à demander aux hautes autorités de notre pays et ses institutions d'invalider la tenue d'une mascarade organique. Nous avons initié la démarche appropriée à cet effet et nous attendons à ce que la requête introduite en référé, mercredi soir, voit son verdict rendu dimanche matin avec, comme principale décision, l'interdiction de la tenue du congrès de l'Aurassi».