Le nouvel an amazigh, Yennayer 2965, sera fêté dans cette localité à partir du lundi 11 Janvier pour une durée non-stop de plusieurs jours, nous déclarent les dirigeants de l'Association culturelle Ala Ou Zerf de Hadjret Ennous. A ce titre un riche programme de festivités culturelles et artistiques sera lancé dans le cadre de la célébration du nouvel an amazigh 2965. M. Ahfir, le maire de la coquette ville de Hadjret Ennous que nous avons interpelé à propos de ces festivités nous déclare : «il est de notre devoir de perpétuer la tradition de Yennayer, en organisant annuellement la fête du nouvel an berbère très attendue par nos concitoyens. C'est notre manière de contribuer à rehausser la richesse de nos patrimoines matériel et immatériel et de notre riche contrée berbérophone». Pour sa part, M. Abdelkader Ghilaci, le président de l'Association Ala Ou Zerf de Hadjret Ennous dira «comme à l'accoutumée, on organise annuellement des festivités marquées par un ensemble d'expositions portant sur les specificités culturelles, amazighes, berbères et chenouies de notre vaste contrée». Notre interlocuteur ajoutera par ailleurs que «Durant les années passées sous la colonisation française et même lors des décennies passées, la région ne disposait d'aucun instrument permettant d'encourager la promotion de notre culture amazighe, sauf la célébration du nouvel an berbère fêté dans l'intimité familiale». M. Ghilaci, précisera en outre que «sous le haut patronage de M. le maire de Hadjret Ennous, et l'accompagnement matériel et financier de notre commune, nous organisons à partir du 11 janvier 2015,des expositions portant sur ces festivités qui seront marquées par un ensemble d'expositions portant sur nos spécificités culturelles amazighes, mais aussi par des expositions portant sur les traditions culinaires où nos visiteurs seront conviés à goûter aux plats traditionnels berbères. Nous envisageons d'organiser en marge de ces cérémonies des concerts artistiques et folkloriques présentés par des groupes musicaux locaux.» Toujours selon M. Ghilaci, le président de l'association Ala Ou Zerf de Hadjret Enouss qui déclare rester confiant dans la réussite de cet évènement local qui glanera la jeunessse des régions limitrophes de Gouraya, Damous, Cherchell, Chenoua, Menaceur et Sidi Semiane. Notre interlocuteur révèlera à ce popos «un concours doté de prix et récompenses est prévu pour partager les lauréats ayant pris part aux concours des meilleurs plats, les meilleures tenues traditionnelles ,les danses locales et les meilleures poteries de la région en terre cuite de Sidi Semiane, de Menaceur et de Damous». Mlles F.-Zohra et Nacéra deux artisanes originaires de Gouraya et de Larhat activant au sein d'une association locale, se désolent et souhaitent que l'initiative de Hadjret Ennous, soit imitée par les autres communes, afin de marquer notre appartenance berbère, notre specificité et notre culture qui rayonne sur nos régions montagneuses de Cherchell, Gouraya, Damous, Chenoua, Ténès et une partie de Aïn Defla et Blida». Mlle F.-Zohra, nous dira en substance «nous avons sauvegardé intégralement nos coutumes et notre rituel berbère à l'instar des mets, ikouirine, des boulettes à base de semoule d'herbes, le berkoukès, le Rfiss, le H'chim, le palmier nain, le fliou, le zaâter, le bibras et les autres menthes sauvages, des ingrédients de base de toute la gastronomie et des mets de Yennayer de notre contrée berbère allant des confins de Damous, des monts de Gouraya, de Cherchell et Béni Menaceur». Toujours en marge de ces cérémonies dédiées au nouvel an amazighe, nous avons croisé M. Mohammed A., un jeune ingénieur originaire de Aghbal à Loudhalouse, un irréductible militant de l'amazighité qui préconise d'institutionnaliser le nouvel an amazighe, car il concerne toute l'Afrique du Nord allant des confins de l'Atlas et du Rif marocain, de la Lybie à la Mauritanie, jusqu'en Tunisie, mais aussi une grande proportion de la population algérienne.» Houari Larbi Khemis-Miliana 8 représentants d'associations de quartier chez le wali A l'origine de cette audience demandée par 8 associations de différents quartiers de Khemis-Miliana, ce fut la réunion provoquée par l'APC, le 26 décembre dernier, dans l'intention de porter à la connaissance des représentants de la société civile le programme des opérations inscrites au titre de l'exercice de l'année 2015. A cette proposition, des voix, rappelons-le, s'étaient élevées pour crier : «Avant de nous parler du programme de l'année à venir, parlez-nous d'abord de ce qui a été fait en 2010, 2011 et 2012», et ce, avant de quitter la salle où s'est tenue la réunion, certains s'étaient même déchaussés et avaient brandi leurs souliers en signe de protestation. On se rappelle qu'après avoir quitté la salle, des membres de quelque 11 associations se sont regroupés et ont bloqué la circulation sur la RN 4 pour attirer l'attention des hautes autorités sur la situation dans laquelle se débat depuis des années la population de Khemis-Miliana, une situation qui ne cesse de se dégrader, où règne l'anarchie dans la gestion de la ville, une anarchie galopante qui a touché tous les secteurs, hélas. Pour débloquer la circulation sur l'important axe routier, le chef de daïra a invité les représentants des 11 associations à une réunion cet après-midi-là. La réunion a bien eu lieu et les représentants de la société civile ont exposé clairement les doléances de la population et dénoncé sans complaisance la façon dont sont gérées les affaires de la commune, tout en reconnaissant publiquement les efforts qu'accomplissent seulement quelques élus sur les 23 que compte l'APC. Certains sont allés même jusqu'à dire «rien ne marchera tant que cette APC se maintient», en ajoutant «nous pouvons faire beaucoup de choses utiles pour améliorer le cadre de vie de la population, vous pouvez nous considérer comme mobilisés». La liste des faits de gestion dénoncés a été longue et un P-V avait été dressé. Avant de clôturer la séance, le chef de daïra a promis aux participants que le wali sera informé sans aucune omission du contenu de cette réunion. Les participants avaient quand même sollicité, par l'intermédiaire du président de la séance, une audience du premier responsable de la wilaya. Promesse avait été tenue et mercredi dernier dans l'après-midi, le wali a reçu en audience les représentants de 8 associations soit 15 membres, et ce, en présence du P/APW. Selon les informations que nous avons pu obtenir, l'ensemble des doléances a été passé en revue. Le point le plus important mis en exergue a été celui relatif à la couverture sanitaire de la ville, et notamment l'hôpital de la ville, une structure en préfabriqué qui souffre de vétusté, atteinte par la limite d'âge et qui de plus ne répond plus aux besoins de santé, de plus en plus croissants, inhérents non seulement au développement de la plus grande commune de la wilaya, mais aussi aux demandes des 11 communes de l'est de la wilaya. A ce sujet, selon nos informations, le chef de l'Exécutif de la wilaya a fait savoir qu'une proposition de remplacement de cet hôpital a été introduite auprès du ministère concerné, proposition retenue selon d'autres sources faisant partie d'un plan de construction de 42 nouveaux hôpitaux sur le territoire national. De plus, indique-t-on, il a été retenu la construction d'un hôpital de 60 lits à Djendel pour soulager l'hôpital de Khemis-Miliana. Au sujet des 4 scanners acquis et installés depuis presque 10 ans sans qu'ils deviennent opérationnels par manque de spécialistes en imagerie, on indique qu'une demande d'affectation de 4 radiologues a été introduite toujours auprès du ministère de la Santé. Aux dernières nouvelles, on a appris que déjà 3 radiologues ont été affectés au niveau de l'hôpital Farès-Yahia de Miliana lesquels radiologues effectueront des consultations à raison d'une journée par semaine dans chacun des 4 hôpitaux concernés. Pour ce qui est du fonctionnement de la maternité, des instructions ont été données pour une meilleure prise en charge des parturientes. Par ailleurs, les associations ont fait part au wali de la situation désastreuse qui sévit dans les caves des immeubles, caves non entretenues par les services concernés et qui sont devenues de véritables sources de maladie pour les habitants. A cette doléance, le wali a assuré qu'il a instruit le directeur de l'OPGI de procéder à un inventaire exhaustif des lieux et qu'une opération allait être engagée sur le budget de la wilaya pour remédier à cette situation. S'agissant des autres doléances présentées par les représentants de ces associations, à savoir, l'éclairage public souvent défaillant, l'assainissement, le ramassage des ordures ménagères très insuffisant, l'état de la voirie qui a dépassé l'intolérable, il a été fait savoir que l'APC possède, dans le cadre du Plan communal de développement, 21 projets octroyés pour améliorer 9 secteurs du cadre de vie, pour un montant global de 27, 242 milliards de centimes, des projets non lancés dont certains datent non seulement de 2014 mais aussi des années précédentes, faute de délibérations par l'Assemblée communale, des délitations qui sont le fondement de toute exécution du budget et qu'aucune partie ne peut ni n'a le droit de se soustraire et sans lesquelles aucune dépense ne peut être engagée. De ce fait ni le wali, ni le chef de daïra ne peuvent gérer les affaires de la commune à la place de l'Assemblée. Pour mettre un holà à cette hécatombe dans la gestion de la commune de Khemis-Miliana, il a été décidé qu'une réunion sera tenue entre les différents responsables de la wilaya d'une part, et tous les membres de l'APC, d'autre part. Pour avoir plus d'informations sur cette situation, nous avons contacté le P/APC dans le but de connaître son point de vue, il nous a promis de nous appeler mais à ce jour aucune invitation, même verbale, ne nous a été adressée, pourtant il y va du devenir de la commune. Karim O. BLIDA Les habitants du Douar de Ouled Yaïch empêchent un entrepreneur de bitumer la route Les habitants du lieudit Douar à Ouled Yaich, commune distante de 5 kilomètres au nord de Blida, se sont opposés, jeudi dernier, à l'achèvement des travaux de bitumage des routes et ruelles de leur cité au motif que l'entrepreneur détenteur du marché n'a pas respecté les clauses contenues dans le cahier des charges à savoir de décaper les routes au minimum de 10 centimètres avant de les couvrir de goudron. A cet effet, les protestataires ont demandé l'intervention du premier responsable de l'exécutif afin qu'une commission d'enquête soit mise sur pied pour mettre en lumière ce dépassement et sanctionner l'entrepreneur surtout que les conséquences seront néfastes pour les habitants de ce quartier alors que l'APC de Ouled Yaich a dégagé la somme de 7 milliards de centimes pour le réaménagement des routes à la cité dite Douar. M. B. Un train percute un véhicule à Bouira Un mort et deux blessés Avant-hier, aux environs de 17 heures, un véhicule de marque Lada qui passait à hauteur d'un passage à niveau non gardé, au lieudit Zantar, dans la commune d'Ahnif, à 40 kilomètres à l'est de Bouira, a été percuté par un train autorail reliant Alger à M'sila, causant la mort d'une personne et la blessure de deux autres. D'après des informations concordantes, les occupants du véhicule, le père, la mère et un de leurs fils, revenaient d'un champ d'oliviers où ils avaient l'habitude, depuis plusieurs jours d'aller pour la cueillette des olives. Aussi, et vraisemblablement, le père qui aurait été surpris par le train autorail qui amorçait un virage, n'avait pas eu assez de temps pour dégager complètement le véhicule qui a été frôlé et projeté sur plusieurs mètres plus loin, causant la mort sur le coup de la mère, et des blessures au père et au fils. Ces derniers seront transportés par des éléments de la Protection civile dans un état grave vers l'hôpital de M'chedallah avant de transférer le fils vers l'hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira pour la gravité de ses blessures. Hier, des sources nous ont affirmé que leurs vies étaient hors de danger.