La Direction de l'habitat de la wilaya de Aïn-Témouchent compte distribuer dans le courant du premier trimestre 2015 un quota de 1 440 logements, tous types confondus, à travers les 28 communes de la wilaya ; selon une source de la direction, 155 unités entrent dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, tandis que 1 285 autres unités sont dans le cadre des logements sociaux locatifs. Les dossiers sont en phase d'étude au niveau des huit daïras pour établir les listes des bénéficiaires. M. Mohamed Behhar, directeur de l'habitat, indique par les chiffres que dans le cadre de la lutte contre les habitations précaires, un programme de 50 unités est prévu à Hassi El-Ghella, 63 à Aïn El-Arba et 42 à Oued Sebbah. Quant aux logements sociaux locatifs, le chef-lieu de wilaya a bénéficié d'un quota de 204 unités, Sidi Ben-Adda 80 unités, 92 autres à El-Maleh, 72 à El Amria, 10 pour Msaïd, 40 unités pour Hassi El-Ghella,143 pour la cité des thermes Hammam Bou-Hadjar, 262 pour Aïn El-Arba,113 à Tamazoura, 40 à Sidi Boumediène, 77 à Oued Sebbah, 12 à la commune d'Emir-Abdelkader, 60 pour Aïn-Tolba et 80 à Aoubellil. Selon le premier responsable du secteur, les commissions de daïras sont à pied d'œuvre pour arrêter les listes des bénéficiaires de ces logements dont certains verront les travaux achevés vers la fin du mois courant. Dans le même sillage, l'APC de Béni-Saf a consacré une enveloppe financière de 2 milliards de centimes dans le cadre du programme de développement pour la zone agricole de Ghar El-Baroud qui était classée comme une localité dépourvue de toutes les commodités pour être transformée ces derniers temps en zone urbaine pour laquelle une enveloppe conséquente a été consacrée pour la réalisation de nombreux projets de base tels que la construction de trottoirs de la cité, de la forêt du tiff jusqu'à la cité Ghar El-Baroud, ainsi qu'un projet d'éclairage public, de même que pour le village Kazir dont les accès sont difficiles en raison de l'existence des bois et des terrains accidentés comme l'indique un élu de l'APC, qui ajoute que la route du village sera goudronnée sur toute sa longueur qui s'étend jusqu'au lycée sur une distance de 1 kilomètre pour un budget de 2 milliards de centimes, en attendant l'étude que l'APC effectuera pour le réseau d'assainissement. S. B. FALSIFICATION DE DOCUMENTS ADMINISTRATIFS A SAIDA 22 suspects interpellés Une vingtaine d'individus, âgés entre 19 et 40 ans, ont été interpellés par la brigade économique et financière, relevant de la Sûreté de wilaya de Saïda, pour faux et usage de faux documents administratifs et falsification de diplômes CFPA, en vue de l'octroi de crédits bancaires auprès de l'Ansej, a-t-on appris. L'affaire remonte au mois de septembre 2014, quand l'établissement du CFPA a déposé une plainte auprès des services compétents, après authentification de 22 faux diplômes, déposés par des jeunes promoteurs auprès de l'Ansej. Les éléments de la Brigade économique et financière (BEF), qui ont aussitôt diligenté une enquête, ont convoqué et auditionné 22 suspects. Ces derniers ont avoué avoir eu «leur diplôme» d'une bande de trois trafiquants spécialisés dans le trafic des documents et que les éléments de la police n'ont pas tardé à les identifier et les arrêter. Une perquisition dans l'un des domiciles de ces derniers a permis la découverte d'un matériel sophistiqué conçu pour le trafic de toutes sortes de documents et plusieurs copies de diplômes falsifiés ont été également récupérées.Le 7 janvier denrier, les mis en cause ont été présentés devant le juge instructeur et ont été placés sous mandat de dépôt, alors que les suspects (faux diplômés) ont été mis en liberté provisoire. B. H. Relizane Le prix du poulet s'envole Depuis quelques jours, les prix des viandes rouges et blanches ont carrément pris l'ascenseur», affirment plusieurs Relizanais rencontrés hier aux marchés d'El Graba et couvert du centre-ville. La viande de mouton se négocie à 1 300 dinars le kilo et sur laquelle vient de s'aligner celle du bœuf (sans os, cette dernière fluctue entre 1 200 et 1 400 DA), et selon certains citoyens, il faut s'attendre à plus cher encore. Aussi, et pour ne pas être en reste, le prix du poulet a grimpé ces derniers jours à 360, voire 400 dinars le kilo chez la plupart des marchands de viandes blanches installés aussi bien dans les marchés populaires de la ville que dans certains quartiers. Interrogés sur les raisons de cette soudaine flambée, les bouchers et les marchands de poulets ont répondu unanimement que «d'un côté, nous sommes en pleine période des fêtes, l'augmentation du nombre de mariages à célébrer, et de l'autre côté, l'enchérissement de plus en plus grand des prix des aliments des animaux, ainsi que les nombreuses contraintes auxquelles font face les éleveurs». Mais les clients pensent plutôt que ces éleveurs font de la rétention pour faire augmenter régulièrement le prix du poulet à l'abattoir, qui, fatalement, se répercute sur les consommateurs, et qui sont à l'origine de cette flambée des prix qui, il faut craindre, risque de s'inscrire dans la durée. Car sinon, disent ces consommateurs, comment expliquer cette variation des prix du kilo de poulet qui, en l'espace de quelques jours, passe de «340 à 380 dinars le kilo, comme ça, sans explication, si ce n'est de la rétention volontaire et de la spéculation que nous sommes les seuls à payer. A. Rahmane Chehaïda, un douar oublié Dans ce village, les insuffisances sont nombreuses, dont entre autres, l'absence totale de moyens de transport, car ce bourg n'est pas desservi par les fourgons de la ligne Oued Djemaâ-Chehaïdia. Conséquence, «Les habitants sont dans l'obligation de parcourir quelques kilomètres à pied pour pouvoir prendre un fourgon», nous dit-on. De même, les projets de développement font défaut dans ce village, ce qui a poussé les villageois à se prendre en charge en prenant de louables initiatives afin d'améliorer leur quotidien. En effet, les habitants ont récemment lancé, dans le cadre du volontariat, des travaux d'entretien et de nettoyage du cimetière du village. Ainsi, des opérations de désherbage dans l'enceinte et aux alentours du cimetière ont été accomplies par ces villageois ainsi que les accotements de la route longeant leur village. Des travaux de réhabilitation des trottoirs défoncés et l'entretien de la placette du village ont été, eux aussi, menés par ces derniers. La placette du village, un lieu mythique, est un véritable symbole de l'exercice de la démocratie dans la société, où toute personne a le droit de parler et d'intervenir dans un cadre de respect mutuel. Ce lieu est désormais utilisé par les habitants du village pour régler les conflits internes, prospecter et lister les projets à réaliser. Par ailleurs, le fait marquant dans ce village, c'est la solidarité entre les villageois. Cette action est appelée communément «Akarma». Les habitants se réunissent pour réaliser un projet d'utilité publique ou aider un particulier dans ses travaux, à titre bénévole. A. R. Sidi-Bel-Abbès Le cachet personnel d'une élue et le registre de délibération d'une SG d'APC volés Ces derniers jours, deux APC, celles de Sidi-Bel-Abbès et de Sidi-Ali-Benyoub, ont été victimes de vol. Pour celle de Sidi-Bel-Abbès, c'est une élue qui a eu la désagréable surprise de découvrir que son cachet personnel et une somme de 500 euros ainsi que d'autres objets lui ont été subtilisés de son bureau. L'élue en l'occurrence, la présidente de la commission du patrimoine a déposé une plainte. Quelques kilomètres plus loin, plus exactement à Sidi-Ali-Benyoub, l'APC a été visitée aussi. Le registre de délibération a été volé du tiroir de la secrétaire générale et des actes de saccage ont été enregistrés sur les lieux. Une enquête a été diligentée en vue de retrouver les auteurs de ces agissements et le butin des vols. A. M. Le corps d'une victime du monoxyde de carbone retrouvé en état de décomposition à Telagh Le corps d'une victime du monoxyde de carbone a été retrouvé dans la soirée de lundi dernier en état de décomposition avancée dans la localité de Telagh. Suite à l'absence de signe de vie de la part de la victime, des proches se sont inquiétés et sont venus prendre des nouvelles au niveau du domicile où le nommé H. Z., âgé de 40 ans vivait seul. Ne recevant pas de réponse, les services de sécurité ont été alertés. Après avoir pénétré dans le domicile, une découverte macabre les attendait. L'homme en question gisait mort, et son cadavre était en état de décomposition avancée. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime aurait été asphyxiée, dans son sommeil, par le monoxyde de carbone émanant d'un appareil de chauffage. La mort remonte à plusieurs jours au vu de l'état de décomposition très avancée. Une autopsie a été ordonnée pour les besoins de l'enquête afin de déterminer les circonstances de ce drame qui a secoué la localité.