L'association des amis du vieux Mila, ainsi que d'autres associations locales, ont organisé, ce samedi 17 janvier à proximité de la fontaine Romaine, au vieux Mila, un sit-in pour protester et dénoncer le laxisme, le laisser-aller et le laisser-faire des autorités en charge du dossier relatif à la restauration et la consolidation de ce riche et inestimable patrimoine archéologique qu'est la cité antique, englobant la mosquée Sidi Ghanem, Bab Lebled, la fontaine Romaine, la muraille Byzantine et autres bâtisses intra muros (site pourtant classé patrimoine national et agréé par la commission nationale de classification des biens culturels, sites et monuments archéologiques) ; classification qui devrait permettre à ce site de bénéficier d'un plan de protection sévère et permanent à même de le prémunir contre toutes formes d'agressions urbanistiques et environnementales, tout en restant ouvert et éligible à toutes actions de réhabilitation conformes aux normes requises ! Malheureusement, la réalité aujourd'hui est tout autre ! Lenteurs bureaucratiques, fuite en avant et laisser-aller restent les seules actions constatées dans la prise en charge et la gestion de cette opération ! Mais la goutte qui a fait déborder le vase se trouve être la chute d'un mur mitoyen à la fontaine Romaine, d'où la fermeture de l'accès et rien d'autre n'a été entrepris ! Rien que des solutions de facilité et de replâtrage ! Qu'a-ton fait de la règlementation régissant ce genre de site, des études initiées et des enveloppes allouées (14 milliards alloués, depuis 2007, pour la restauration de la mosquée Sidi Ghanem, mais rien n'a été entrepris depuis !) Le seul prêcheur dans ce grand désert reste l'association des amis du vieux Mila, menée par le professeur Abdelaziz Segueni et quelques irréductibles enfants du terroir qui, depuis 2005 (date de création de l'association) n'ont cessé de crier haut et fort sur tous les toits, mais en vain ! La preuve, ils étaient encore tous là, ce samedi, après la chute de ce énième mur qui a fortement endommagé le site de cette inestimable fontaine Romaine, afin de lancer, encore et toujours, un SOS aux autorités compétentes pour sauver ce qui peut l'être encore, avant que l'irréversible ne se produise ! Mais tant que Milev sert encore et toujours de centre de transit pour des opportunistes et des affairistes de tous bords, pour décrocher le sésame d'un logement social, appuyant leur cas par la dégradation effrénée des lieux, pour passer au stade de sinistrés aux yeux des autorités, la cité ne connaîtra pas de répit et risque fort de basculer dans, en peu de temps, une situation de dégradation irrévocable et définitive ! Peut-être que beaucoup le souhaitent, au fond ! Au fait, devant tant de massacre et d'amnésie collective, méritons-nous d'hériter de toutes ces richesses universelles ! Aux uns et aux autres de répondre ! Abdelmadjid M'haïmoud OUM-EL-BOUAGHI Une bande de cambrioleurs neutralisée à Meskiana Selon la cellule de communication de la Sûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi, une bande de voleurs qui agissait de nuit pour cambrioler des magasins de commerce dans la ville de Meskiana a été arrêtée et écrouée. Selon le même communiqué, les faits de cette histoire remontent à la dernière semaine du mois de décembre de l'année dernière lorsque les éléments de la police judiciaire de la daïra de Meskiana, une commune située à 60 km à l'est du chef-lieu de la wilaya, ont reçu des plaintes portées par des propriétaires de commerce faisant état d'une série de vols répétés dont ont fait l'objet leurs différents magasins. La chronologie de ces vols a eu lieu, la première en date du 26 du mois de décembre 2014 lorsqu'un magasin de produits laitiers et dérivés a été visité de nuit par les membres de la bande qui se sont emparés de tout le matériel et d'appareils de réfrigération. Une journée après, le 27 du même mois, c'est un autre magasin spécialisé dans le commerce du prêt-à-porter pour hommes et femmes, ce local a vu tout son contenu disparaître également pendant la nuit. Le 28 du même mois, c'est un bureau d'un ingénieur urbaniste, habitant la cité des 50 logements au centre, qui a fait les frais de la bande de voleurs qui n'ont rien laissé sur les lieux. Suite à ces plaintes qui se sont succédé rapidement, les éléments de la police judiciaire ont ouvert une minutieuse enquête qui a abouti à l'identification des membres de la bande qui a semé la peur et l'incertitude dans les milieux des commerçants, Il s'agit de quatre personnes dont trois ont été immédiatement arrêtées, H. 26 ans, B.Y. 19 ans, et F. K. 34 ans. Quant à l'auteur principal répondant aux initiales de K. R., âgé de 36 ans, il demeure toujours en fuite et il serait de l'autre côté de la frontière algéro-tunisienne. Une fois l'implication du fuyard confirmée, la police algérienne a lancé à son encontre un bulletin de recherche international. Suite à un mandat de perquisition délivré par les services judiciaires, le logement de l'auteur principal a été investi et fouillé par la police qui est tombée sur pratiquement la totalité des objets volés par la bande. En date du 11 de ce mois, les policiers ont pu arrêter le quatrième membre de la bande répondant aux initiales de K. R., lors de son retour vers le territoire national, il a été conduit illico presto vers les locaux de la police de Meskiana. Le 13 du mois en cours, et après avoir ficelé le dossier judiciaire de cette bande de malfaiteurs, les quatre membres de la bande ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Meskiana qui a ordonné leur mise en détention provisoire au motif de constitution de bande de malfaiteurs, vols par effraction et dissimulation d'objets volés. Moussa C. Guelma Une quinzaine de banaliseurs pour traiter les déchets dans les structures de santé Le premier responsable du secteur de la santé de la wilaya de Guelma a déclaré ce week-end que le premier trimestre de l'année en cours sera essentiellement consacré à l'hygiène hospitalière et la gestion des déchets hospitaliers selon lequel, les EPH et les EPSP de la wilaya seront dotés de tous les moyens nécessaires à ce programme. Selon le DSP de Guelma, des efforts seront déployés pour empêcher le moindre déchet médical de se retrouver dans les décharges ordinaires, afin de préserver l'environnement et la sécurité sanitaire des riverains. Ce programme, lancé par les services de la Direction de la santé, prévoit l'acquisition d'une quinzaine de banaliseurs (appareils de désinfection des déchets d'activités de soins) qui seront affectés dans les hôpitaux et au niveau des différents EPSP de la wilaya. Une démarche qui, selon le DSP, entérine la mise en place d'un système de tri et de gestion des déchets médicaux, et qui met en avant une attitude éco-citoyenne. Au niveau de la politique de l'hygiène hospitalière, les responsables du secteur de la santé entendent organiser des cycles de formation pour les équipes de santé, «afin que ces derniers mettent en œuvre toutes les conditions qui permettent de respecter les conditions d'hygiène en milieu hospitalier», ont-ils révélé. Noureddine Guergour POUR DENONCER LA DIRECTION DE L'EDUCATION DE ANNABA Appel de l'Unpef à un arrêt de travail de deux jours Le bureau de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) de la wilaya de Annaba a décidé d'un arrêt de travail de deux jours (19 et 20 janvier), suivi d'un sit-in devant la Direction de l'éducation locale. Cette décision a été prise lors de sa «réunion urgente sur la situation catastrophique du secteur» dans la wilaya de Annaba, tenue le 13 janvier courant. Il entend, ainsi, protester contre le «mépris, les exactions et autres dépassements» de ladite direction. Dans un communiqué dont le Soir d'Algérie a été destinataire d'une copie, le bureau de l'Unpef évoque une «mauvaise gestion et des retards répétés et inexpliqués» dans le versement des salaires et primes de rendement des fonctionnaires, la tergiversation voulue dans l'envoi des décisions d'intégration et de confirmation à leurs postes des nouveaux professeurs, la grande lenteur concernant le dossier des promotions et des indemnités d'expérience. Les autres griefs portés par les syndicalistes de l'Unpef à l'encontre de la Direction de l'éducation a trait au mauvais accueil réservé aux enseignants et travailleurs au siège de la direction ou au refus carrément de les recevoir durant les deux jours (mardi et jeudi) de chaque semaine et ainsi éviter de les entendre et enregistrer leurs doléances. Il dénonce aussi l'adoption d'une démarche qualifiée de régionaliste dans les nominations, affectations et autres mouvements du personnel, le deux poids deux mesures appliqué dans le choix des membres des commissions d'enquête chargées des différends, de manière à favoriser le clientélisme. L'arrivée très en retard des correspondances relatives aux divers concours pour la promotion du personnel, toutes catégories confondues, et l'autre point que dénonce le bureau de l'Unpef Annaba. En conclusion, il lance un pressant appel à tous les fonctionnaires (titulaires, stagiaires et remplaçants) et à l'ensemble des travailleurs de l'éducation de Annaba pour une totale mobilisation concernant la réussite de ce mouvement de protestation. Dans le souci d'entendre l'autre son de cloche, nous avons essayé de contacter la Direction de l'éducation, mais en vain.