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Le Soir du Centre Le Pr Abbès Ziri, DG du CHU Nédir, à propos du cas d'un décès par la grippe survenu à Tizi-Ouzou :
«Il n'y a pas de pandémie et le terme de grippe porcine est à proscrire»
Le Pr Ziri, directeur général du CHU Nédir de Tizi-Ouzou, a animé en compagnie des spécialistes et chefs des services, respectivement, épidémiologie et des maladies infectieuses du même établissement une conférence de presse, dans la journée d'hier, pour apporter des éclaircissements suite au décès d'une patiente atteinte d'un syndrome grippal, lors de son transfert au CHU de Tizi-Ouzou, au courant de la semaine dernière. Le premier responsable du CHU Nédir et les spécialistes des deux services concernés par ce genre d'infection se sont voulus rassurants, évacuant l'existence d'une quelconque pandémie de grippe porcine. «Je démens l'existence d'aucune pandémie ou de cas d'infection virale gravissime», commencera par dire le Pr Ziri qui, tout en confirmant le décès de cette patiente lors de son transfert de l'EPH de Ouacifs vers le CHU de Tizi-Ouzou s'est efforcé à l'exercice de pédagogie pour dire que «le terme de grippe porcine est à proscrire. Le virus H1N1 est le nom scientifique donné à ce type de pathogène grippal qui a mué pour devenir un phénomène viral intégré par le corps humain. De fait, il ne faut plus aujourd'hui parler de grippe porcine, mais d'une grippe saisonnière. Le virus H1N1 fait partie de la flore virale intégrée dans le vaccin de la grippe saisonnière», affirmera le Pr Ziri, rejoint en cela par son collègue, chef du service infectieux du CHU pour qui «le virus H1N1 s'est humanisé (devenu normal, en terme trivial, ndlr)», assurant «qu'on n'est plus dans le contexte de l'apparition de ce virus et qu'il y a extinction de la pandémie grippale due à cette forme virale, comme décrété par l'OMS. Il n'est donc plus nécessaire de communiquer de façon systématique sur le sujet ni de s'affoler, outre mesure, comme cela a été le cas lors de l'apparition de ce virus en 2009, lorsque ce pathogène était nouveau dans la littérature (médicale)». Les animateurs du point de presse sont unanimes pour dire que les cas de décès dus à la grippe saisonnière ne constituent pas un phénomène propre à l'Algérie. La grippe peut tuer lorsque les défenses immunitaires du sujet sont faibles (le cas du décès de la patiente transférée des Ouacifs) en raison d'un âge avancé ou qu'il soit fragilisé par une maladie chronique ou tout autre phénomène pathogène. C'est dans ces conditions que la grippe peut devenir sévère et susceptible d'être mortelle. D'où la nécessité, pour ce genre de population, d'un traitement préventif. S. A. M. BEJAIA Dans un brûlot, l'opposition charge le président de l'APW La polémique n'en finit pas d'enfler entre le président de l'APW et son opposition qui se livrent, depuis quelques semaines, à des échanges incendiaires par communiqués interposés. Le bloc de l'opposition devenu majoritaire au sein de l'institution élue de la wilaya n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer vertement une nouvelle fois le P/APW. Accusée de «tentatives de déstabilisation et neutralisation de l'Assemblée» par le P/APW, l'opposition constituée du FLN, du RCD et du Forum socialiste n'a pas tardé à réagir pour asséner ses vérités tout en pointant son détracteur de faire «dans la fuite en avant irréversible et dans le blocage de l'institution qu'il préside et s'amuse à ignorer qu'il ne dispose plus de majorité pour présider démocratiquement aux destinées de cette Assemblée». «Pour masquer des années de non-gestion en compagnie des rentiers de son parti et les courtisans de son groupe, et échapper à son bilan catastrophique, M. Bettache recourt aux mensonges les plus éhontés. Il ignore que son haut rang n'admet point d'homme sans honneur et qu'il est inutile et illusoire de chercher par la diversion à masquer ses errements», font observer les élus de l'opposition dans leur déclaration . «La wilaya de Béjaïa est effectivement à la traîne en matière de développement et mérite un autre sort et une autre gestion pour sortir d'un marasme qui a trop duré et dont la responsabilité du FFS avec plusieurs mandats à la tête de l'Assemblée est aujourd'hui entière avec sa complaisance et sa complicité dans la programmation du déclin de notre région», note le bloc opposant au FFS dans son document, tout en lançant un défi au P/APW pour la mise en place d'une commission d'enquête sur le foncier. «Chiche, osez ce brin de courage s'il est sincère, et allez au bout de votre exigence d'une commission d'enquête sur le foncier et autres. Charge à vous de la demander, et nous l'adopterons avec vous sans la moindre hésitation», écrit l'opposition. «Au chapitre des nombreux dysfonctionnements au niveau de l'Assemblée, désormais, rien ne plaide en votre faveur. Les violations sont nombreuses et votre responsabilité est totale. Pourquoi refuser la convocation d'une session extraordinaire que la majorité des élus a demandée ? Pourquoi continuer à rétribuer des élus défaillants dont l'un est installé depuis deux ans en France et l'autre n'ayant assisté qu'à deux sessions en deux ans ? Qu'attendez-vous pour prononcer l'abandon de mandat, conformément à l'article 43 à l'encontre des élus défaillants ?», s'interrogent les mêmes élus de l'opposition. «Par votre complaisance et votre mauvaise gestion, les citoyens de notre wilaya souffrent. «L'ambition» que vous dites avoir pour la wilaya est plus claire maintenant ! Elle est purement personnelle et ne se résume qu'à votre petit personnage. Mais il faut aussi savoir que votre entêtement à bloquer le fonctionnement de notre assemblée ne peut être dédié qu'au choix et au maintien d'un personnage dont le profil dans les sphères dirigeantes au sein de votre parti et votre entourage est l'un des symptômes les plus sévères, révélant la déchéance et la régression locale et nationale», concluent les élus de l'opposition dans leur document. A. Kersani Boumerdès Des faux passeports à 2 000 euros pièce Les policiers de la BRI (Brigade de recherche et d'investigation) de la Sûreté de la wilaya de Boumerdès ont mis fin aux agissements de B. M., âgé de 44 ans originaire de la ville de Boufarik dans la wilaya de Blida. Cet individu s'est constitué un territoire à travers les wilayas du centre du pays (Tizi-Ouzou, Boumerdès, Alger et Blida) pour se livrer à un trafic lucratif. Il écoulait de faux passeports à raison de 2.000 euros pièce. L'enquête a commencé dans la ville de Baghlia. Suite aux informations reçues par les policiers de la localité, ces derniers ont procédé au contrôle d'usage de l'individu. Ils ont trouvé sur lui de faux passeports et une somme d'argent en devises. Passé entre les mains des enquêteurs de la BRI, le suspect a fini par avouer qu'il a ouvert à Chéraga (Alger) un bureau d'affaires qui lui sert de local pour son trafic. Suite à une perquisition dans ce local, les enquêteurs ont mis la main sur d'autres faux passeports et de faux timbres humides. Et les clients dans cette affaire ? Acheter un passeport dans la rue, n'est-ce pas préméditer l'utilisation d'un faux document de voyage ? En tout cas, le vendeur de ces faux documents a été inculpé de crime de faux usage de faux et placé sous mandat de dépôt à la prison de Tidjelabine.