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L'opposition au FFS exige la convocation d'une session et le gel des indemnités des élus permanents et non permanents L'imbroglio demeure entier à l'APW de Béjaïa
La crise à l'Assemblée populaire de Béjaïa, bloquée, rappelle-t-on, pour cause du bras de force engagé depuis quelque temps déjà pour le contrôle de l'assemblée entre la nouvelle majorité constituée et le bloc FFS, en charge des affaires de ladite institution depuis 1997, est loin de connaître son épilogue. Après la «levée et le report» de la session extraordinaire de l'institution élue de la wilaya par le P/APW observée le mercredi 28 janvier dernier devant la terrible zizanie qui s'est installée dans la salle, la nouvelle majorité à l'assemblée constituée du RCD, du FLN et du Forum socialiste (FS), qui ne baisse pas les bras pour prendre le contrôle de ladite institution élue, est revenue à la charge dimanche à travers la même exigence d'une convocation d'une nouvelle réunion extraordinaire avec la même proposition de l'ordre du jour. Un ordre du jour se résumant, lit-on dans la lettre adressée au P /APW, en la désignation et l'approbation par l'assemblée de 3 nouveaux vice-présidents, l'adoption des nouveaux bureaux de commissions permanentes et la création de deux commissions d'enquête sur le chapitre 914 et l'usage abusif et illégal des procurations. Rappelant le dysfonctionnement et la situation de blocage qui règnent à l'APW depuis plusieurs semaines, la convocation de la session extraordinaire pour le mercredi 28 janvier 2015, pour discuter de la conformité de l'assemblée aux textes et règlements qui a été levée, note-t on, «sans mettre en exécution l'article 27 de la loi relative à la wilaya, stipulant que le président de séance assure la police des débats et peut, après en avoir donné avertissement, faire expulser toute personne, non membre de l'Assemblée, qui en trouble le bon déroulement, la nouvelle majorité à l'assemblée, dans sa lettre signée par 23 membres sur les 43 que compte l'institution élue s'est interrogée sur «la non-application de la réglementation dans pareil cas de perturbation de la session par des personnes étrangères». «Cela est-il dû à votre méconnaissance du code de wilaya et du décret exécutif N°13/217 du 18 juin 2013, portant un règlement intérieur type de l'APW, ou est-ce fait délibérément», s'interroge la nouvelle majorité dans son courrier dont une copie a été transmise à la presse. Par ailleurs dans sa deuxième lettre adressée au même premier responsable de l'APW, l'opposition au bloc FFS qui contrôle, faut-il le souligner, depuis 1997, l'APW demande «le gel des indemnités des élus permanents et non permanents de l'Assemblée populaire de wilaya», et ce, expliquent les 23 élus formant le nouveau bloc majoritaire, «pour cause de dysfonctionnement et la situation de blocage qui règne à l'APW depuis plusieurs semaines». «Pour ne pas paraître comme des rentiers qui font dans la dilapidation des deniers publics, en cette période de vaches maigres, nous vous demandons, conformément à la réglementation en vigueur, notamment l'article 02 du décret exécutif n°13/91 du 25 février 2013, portant condition de détachement des élus locaux et les indemnités qui leur sont allouées, de bien vouloir saisir le ministère de l'Intérieur afin de geler les indemnités des élus permanents et non permanents de l'Assemblée populaire de wilaya, y compris la vôtre, jusqu'au déblocage de la situation», demandent les 23 élus de l'opposition signataires du document adressé au P/APW.