Rabah Asma a choisi le titre de «Amen-Iyi» (fais-moi confiance) pour son nouvel album. Pourquoi ce titre ? C'est parce qu'il n'y a pas de vrai amour sans confiance, a expliqué le chanteur kabyle, hier, au Club des médias culturels de l'Onci à la salle Atlas à Alger. La sortie du nouvel album est prévue le 8 mars 2015. Le chanteur animera le même jour (à partir de 15h) un concert à la salle El Mougar d'Alger, à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Le public pourra également écouter certaines des douze chansons du nouvel album. Le clip de la chanson «Amen-Iyi», tourné en France, est déjà disponible sur Youtube. «C'est un album entièrement acoustique. J'estime qu'avec cet album, j'ai apporté quelque chose de nouveau. Il y a aussi des messages éducatifs sur la société dans laquelle je vis», précise Rabah Asma qui a signé, paroles et musique, la totalité des douze titres de «Amen-Iyi». «C'est un album que j'ai fait avec beaucoup de cœur et de sincérité. J'y crois beaucoup. On peut dire que je suis fier de cet album», a-t-il ajouté. Asma se définit comme étant un «chanteur de variétés». Ainsi, différents rythmes, genres et styles musicaux cohabitent dans le nouveau produit : chaâbi, gnaoui, chaoui, alaoui, berwali, etc. «Je suis comme une abeille. Je butine différentes fleurs », dira-t-il en souriant. Lors du débat, Rabah Asma n'a pas échappé aux habituelles questions «politiques». Ainsi, il a répondu qu'il ne boycottera pas la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», car, estime-t-il, l'art doit rapprocher les peuples. Asma artiste engagé ? «Non ! Engagé dans quoi et contre quoi ? Je suis heureux d'être algérien. Je suis kabyle et je suis fier d'être kabyle. C'est sans complexe. Je parle le kabyle et si j'étais né, par exemple, à Annaba, j'aurais parlé une autre langue. Nous sommes un seul peuple, car pour Dieu, nous sommes un seul peuple».