En dépit des disponibilités hydriques à Mostaganem Le val de Bouguirat manque d'eau Quel bizarre paradoxe entretenu ! Au fil des ans et des saisons, l'agrumiculture fait face à la préoccupation majeure de l'insuffisance des irrigations, alors qu'à quelques encablures du vaste bassin arboricole de Bouguirat, l'eau stagne, dans les deux barrages du MAO, remplis au comble presque de leur capacité. Depuis la mise en service de la station de dessalement de Sonaghter, la population des centres urbains et des douars dispose amplement de quoi boire, mais terres et spéculations agricoles vivotent au gré d'un coûteux forage au débit aléatoire. Actuellement, il est rare de voir le fellah irriguer copieusement son verger et plus aucun forage ne produit le débit suffisant pour arroser l'arbre. Peut-être que nos décideurs d'en haut daignent bien éprouver de la pitié à l'égard de ce malheureux secteur de l'agriculture !, affirme un ingénieur agronome, membre d'une exploitation agricole collective, établi à Bouguirat. Des fellahs dépités, à l'instar de cet ancien cadre du secteur autogéré, font légion à travers la daïra de Bouguirat qui possède l'un des plus vastes bassins agrumicoles, non seulement de la wilaya de Mostaganem, mais de tout l'ouest de l'Algérie. Se distinguant parmi la branche particulière de l'arboriculture, les clémentines de Zwaâria, tirant profit et d'un sol léger et d'un microclimat très caractéristique, étaient les premières à être mises sur le marché, dès le mois d'octobre. Arrivant à maturité avant tous les autres citrus, et de par leur goût muscade prononcé, elles faisaient allègrement concurrence à celles des oranges de Misserghine (Oran). Un des plus anciens agriculteurs de cette région affirma que jusqu'à la moitié des années 1970, le val de Bouguirat reposait sur une gigantesque nappe phréatique, à fleur de sol en certaines «merdja», fournissant une eau si douce, abondante, et bienfaitrice, avec même des poissons et autres anguilles qui se reproduisaient allègrement dans les lagunes creusées par les anciens colons dans l'enceinte du verger agrumicole. Depuis, conjuguée et accélérée par le réchauffement climatique, la rareté de l'eau a commencé à se faire sentir. Très rapidement les sources et l'eau à gogo qui faisaient la richesse et la fierté de la région s'asséchèrent, parfois presque à vue d'œil, plongeant dans l'embarras des agriculteurs qui, entre-temps avaient bénéficié de la restructuration des anciens domaines autogérés. Au-delà des aléas, vint s'ajouter la privation d'opérer le moindre forage, désormais soumis à une autorisation difficile à obtenir au motif de la mobilisation des ressources hydriques souterraines. L'espoir viendrait probablement de la mise en chantier du mégaprojet MAO, se consolait-on, autorités locales et populations, à l'époque. On comptait énormément sur la valorisation des eaux du long Cheliff pour «soulager» la nappe phréatique du plateau de Mostaganem, et de là, revigorer l'agriculture de toute cette contrée. Le val de Bouguirat retrouverait alors sa luxuriance perdue, ambitionnait-on déjà, officiellement. Aujourd'hui, la station de dessalement de Sonaghter pourvoit largement au besoin en AEP de la population à la cadence tant vantée de «la H24» et de ses deux grands barrages de Chlef et Kerrada. A l'initiative de la subdivisionnaire des services agricoles, 19 riverains de la lagune d'El Merdja, exploitant une terre qui gorge des lagunes de quelque 80 hectares, se sont manifestés auprès des services concernés pour déposer des dossiers et exprimer leur intéressement au projet d'utilisation de ces eaux. A cet effet, la Direction de wilaya des services agricoles a été saisie quant à l'initiative mais rien de concret ne semble se profiler à l'avenir. A. B. TLEMCEN Le maire de Béni Mester réagit Suite aux accusations portées contre lui, le maire de Béni Mester est sorti de son silence, il s'est présenté en compagnie de quatre autres élus de l'apc, pour donner sa version des faits, sur cette crise qui dure depuis des mois, dans cette localité de la daïra de Mansourah. Selon le chef de l'exécutif communal, il s'agit là d'une campagne de dénigrement qui a commencé juste après sa reprise de fonction (suite à un arrêt de travail et hospitalisation). Le président d'apc de Béni Mester aurait constaté des irrégularités et des falsifications de P-V, concernant un matériel qui n' a jamais été réceptionné. Un élu présent nous déclare «nous avons toujours fait part de notre opposition au maire, concernant certaines décisions, mais nous refusons ce genre d'accusations gratuites qui ne sont pas de nature à apaiser le climat». En ce qui concerne un P-V d'estimation des offres, le maire de Béni Mester déclare avoir déposé une plainte auprès du parquet de Tlemcen pour ce cas précis. Selon lui, le P-V qu'il nous a montré est falsifié. Rappelons qu'une délégation d'élus a été reçue par le wali la semaine écoulée, sans pour autant diminuer la tension qui bloque le bon fonctionnement de cette commune qui a d'autres priorités, au niveau de tous les secteurs. Seule une commission d'enquête dépêchée par le wali peut régler cette grave crise et surtout déterminer la responsabilité des uns et des autres. Ce conflit n'a que trop duré. M. Zenasni Sidi-Bel-Abbès Un détenu s'évade lors d'une sortie Dans la journée de mercredi dernier, un détenu de la prison de Telagh s'est évadé en trompant la vigilance des services de sécurité pour se volatiser dans la nature. Le détenu, qui purgeait une peine de prison au niveau du centre de détention de Telagh, a saisi l'occasion de sortie pour effectuer des travaux d'intérêt général pour s'enfuir. En effet, le détenu à qui ont été confiés des travaux de peinture a réussi à s'enfuir. Le fuyard qui avait purgé plus de la moitié de sa peine de prison et ne lui restant que quelques mois pour retrouver sa liberté a préféré anticiper sur sa sortie. Il fuyard reste activement recherché. A. M. BRÈVES DE AIN-TEMOUCHENT Vers le traitement de plus de 5 millions de m3 d'eaux usées L'Office national d'assainissement de la wilaya de Aïn-Témouchent compte assainir une quantité de 5 millions de mètres cubes d'eaux traitées à la fin de la saison actuelle, et cela après la mise en service de deux nouvelles stations de traitement, l'une à Aïn-Tolba et la seconde à Bouzedjar. Il est utile de noter que l'office gère actuellement six stations de traitement au cours desquelles il a été procédé au traitement de plus 2,5 millions de m3 d'eaux usées, cette quantité traitée a été affectée au domaine agricole selon un responsable de l'office. Le même responsable dira que les stations de traitement sont implantées dans les communes de Sidi Safi, Emir-Abdelkader, Hassi El-Ghella, El-Amria, El-Maleh et Aïn-El-Arbâ, auxquelles s'ajouteront deux nouvelles stations vers la fin de cette année 2015. Ces deux stations sont gérées par des entreprises privées, dès leur mise en service, la totalité des eaux usées qui seront traitées à travers toutes les Step dépassera le cap des 5 millions de mètres cubes. 11 milliards pour la réhabilitation de l'aquarium de Béni-Saf La Direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Aïn-Témouchent lancera prochainement une vaste opération de réhabilitation de l'aquarium de Béni-Saf. Les travaux devront être lancés dans les prochains jours sous la direction d'un bureau d'études spécialié. Un montant de 11 milliards de centimes a été consacré à ces travaux de réhabilitation pour ce site touristique dans la région. Les travaux devront transformer le siège en centre de recherches dans la pêche maritime et l'élevage aquacole dans les deux prochaines années, selon le chargé des équipements de la Direction de la pêche de la wilaya. Production de lait : un programme d'intensification de la production Les services agricoles de la wilaya de Aïn-Témouchent comptent augmenter la production du lait en intégrant tous les éleveurs de vaches de la wilaya. Il est utile de noter que la quantité collectée la saison dernière, à travers le territoire de la wilaya, a atteint 12,4 millions de litres, mais selon une source de la DSA ,il y a environ 6 000 vaches laitières, tandis qu'il y a 642 éleveurs de vaches laitières. Cependant plusieurs d'entre eux ne sont pas concernés par le programme d'intensification du lait et que, seuls 360 sont agréés et bénéficient de primes à un moment où la tutelle compte intégrer tous les éleveurs existants sur le territoire de la wilaya pour augmenter la production annuelle de lait.