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PEINES DE PRISON CONFIRMEES POUR LES CHÔMEURS DE LAGHOUAT
Des avocats crient au scandale
Publié dans Le Soir d'Algérie le 28 - 03 - 2015

Le procès en appel des sept chômeurs de Laghouat a abouti ce mercredi à une peine d'une année de prison dont six mois fermes. Belkacem Khencha et ses six camarades ont demandé à une partie de la défense, particulièrement «redoutée», de ne pas prendre part au procès, en contrepartie d'une libération «négociée». C'est le contraire qui s'est produit.
Selon Me Abdelghani Badi, une partie de la défense des chômeurs de Laghouat a été destinataire d'un message, quelques jours avant la tenue du procès en appel. «Les mis en cause nous ont priés de ne pas prendre part au procès en appel. Une demande qui nous a particulièrement intrigués au départ mais nous avons fini par comprendre les raisons de cette démarche», souligne-t-il. En effet, à l'ouverture du procès, à la mi-mars, une partie de la défense, dont les avocats sont membres d'un collectif des droits de l'Homme, a particulièrement mis à mal le président de la séance. «Nous avions formulé un renvoi car les conditions d'un procès équitable n'étaient pas réunies. Nous avions haussé le ton pour dénoncer un procès à huis clos. J'avais personnellement signifié qu'il ne m'honore pas de participer à une telle mascarade, puisque le public, la presse et les familles des mis en cause ont été interdits d'accès. L'incident a d'ailleurs fait beaucoup de bruit et la cour de Laghouat était particulièrement gênée», rappelle Me Abdelghani Badi. Ainsi, le procès a été renvoyé et c'est mercredi dernier qu'il devait être tenu en appel. Un évènement inattendu s'est produit quelques jours avant.
Ce sont les mis en cause eux-mêmes qui demandent l'absence d'un collectif de 14 avocats. «Ils ont apparemment eu l'assurance d'être libérés contre notre absence. Il faut dire que notre présence au procès était vraiment redoutée...», ajoute Me Abdelghani Badi, qui est notamment président du bureau d'Alger de la LADDH. Le collectif des avocats en question n'a donc pas pris part au procès. Contre toute attente, la peine d'une année de prison, dont six mois fermes, a été confirmée par la cour de Laghouat.
«Un procès anticonstitutionnel»
Interrogé si le chef d'inculpation «attroupement non-armé» justifiait une peine d'une année de prison, dont six mois fermes, Me Abdelghani Badi considère que la poursuite judiciaire elle-même n'est pas à la base justifiée. Explications : «Le procès lui-même est anticonstitutionnel. Les articles 98 et 100 sur l'attroupement n'ont plus lieu d'être dans le code pénal. Ces articles sont la négation même de ce que prévoit la Constitution. L'article 132 de la Constitution stipule que toutes les conventions internationales ratifiées par l'Algérie sont au-dessus de la loi algérienne, notamment la Constitution. Et l'Algérie a justement ratifié la Convention internationale sur les droits civiques et politiques, laquelle d'ailleurs prévoit la liberté de rassemblement comme un droit sacré et indiscutable». Me Abdelghani Badi estime enfin qu'un tel précédent est dommageable pour l'Algérie, la justice et les droits de l'Homme.
Pour rappel, le militant pour les droits des chômeurs Belkacem Khencha et ses six camarades sont en prison depuis le 28 janvier, pour avoir tenu un rassemblement devant le tribunal de Laghouat en soutien à l'un de leurs amis qui passait ce jour-là à la barre.


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