Après avoir échoué à obtenir l'organisation de la CAN 2019 et celle de 2021, attribuées respectivement au Cameroun et à la Côte d'Ivoire, l'Algérie s'accroche à l'espoir d'accueillir l'édition de 2017. Aussi, le ministère des Sports a déposé un dossier dans lequel trois grandes villes sont retenues. Il s'agit de la capitale, Alger, Oran et Annaba. «Au départ, notre pays s'est porté candidat pour accueillir les éditions de 2019 ou 2021, mais la Confédération africaine de football (CAF) les a attribuées à d'autres candidats. Maintenant, l'Algérie est intéressée uniquement par la CAN-2017», assurait le ministre de tutelle, Mohamed Tahmi. En mai dernier, la commission d'inspection de la CAF avait inspecté, dans le cadre de ses visites aux pays candidats pour les CAN-2019 et 2021, les installations des villes d'Alger et Oran, et a mesuré les capacités de l'Algérie en matière d'hôtellerie. Une visite couronnée par un désaveu de la part des émissaires de Hayatou. Cette fois, le dossier algérien n'a pas fait l'objet d'«un contrôle technique». La partie algérienne a retenu les stades du 19-Mai-1956 (Annaba), le 5-Juillet (Alger) ainsi que les deux nouveaux stades en voie d'achèvement, respectivement à Baraki et Oran. Des infrastructures flambant neuves qui seront réceptionnées au plus tard fin 2016. Un choix mûrement réfléchi par la tutelle et soigneusement sélectionné par la FAF. «La Fédération algérienne de football a présenté pour la CAN-2017 le même dossier préparé pour les éditions 2019 et 2021. J'ai consulté ce dossier et je peux dire qu'il est solide et a de fortes chances de bénéficier de la confiance des membres du bureau exécutif de l'instance africaine», avait expliqué le ministre des Sports. Pour ce dernier, les travaux menés dans les deux sites de la capitale devraient prendre fin au cours du premier trimestre 2016. Le stade du 5-Juillet sera opérationnel (en partie) à partir du 1er mai 2015 pour abriter la finale de la Coupe d'Algérie. La deuxième phase, celle de la modernisation de l'infrastructure, prendra fin ce mois-ci, tandis que la troisième phase, qui prévoit une extension de 14 000 places, a été ajournée. Elle pourrait intervenir aussitôt la décision de la CAF concernant l'attribution de la CAN-2017 entérinée. Alger sera appuyée par une seconde infrastructure, nouvelle celle-là, en l'occurrence le stade de Baraki. Le taux d'avancement des travaux de cette enceinte est de 40%. Relancé en 2012, le projet a connu plusieurs perturbations et donc, de nombreuses réévaluations de son coût. La réception du stade est prévue pour le début de l'année 2016. A Annaba, le stade du 19-Mai-1956 devrait s'offrir un nouveau look. «Les travaux de réhabilitation vont bon train», a récemment laissé entendre Mohamed Tahmi. Doté d'une capacité de 60 000 places, le stade fait l'objet d'un nouveau toilettage et le chantier devrait être réceptionné en juin 2016. Le stade d'Oran qui peut accueillir 40 000 personnes, et dont l'avancement des travaux est estimé à 65%, sera la grande attraction du dossier algérien pour l'organisation de la CAN-2017. Les quinze hôtes de l'Algérie devront, en outre, bénéficier de nombreuses structures réservées à l'entraînement et à la récupération. Celles qui sont fonctionnelles en sus d'autres en voie de réalisation dans ces trois villes mais également dans plusieurs wilayas avoisinantes (Blida, Tizi-Ouzou, Boumerdès, Sétif, Aïn Témouchent, Mostaganem, etc.).