S'étendant sur une superficie d'une dizaine d'hectares, au milieu d'un site pittoresque, dans le hameau de Belhandjir, une localité distante de 10 km ouest de Aïn-Sefra, le Centre d'insémination artificielle et d'amélioration génétique (CNIAAG), qui a connu une totale régression durant ces derniers temps, vient de relancer ses activités en élaborant un riche programme pour la protection et l'amélioration de l'élevage et la reproduction animale. Ce centre d'une importance capitale, qui a été inscrit dans le cadre du programme du président de la République, au niveau des monts des ksour et qui a ouvert ses portes en 2006, devrait jouer un grand rôle pour le développement local, comme il devrait contribuer à l'économie nationale. Ce laboratoire, le premier en Algérie de par les nouvelles techniques au développement de l'élevage des espèces animales ongulées (ovin, bovin, caprin, équin et camelin), a également d'autres tâches, notamment l'étude et les analyses médicales de toutes sortes de pathologies animales et des campagnes permanentes de vaccination et de suivi, à l'effet d'une amélioration meilleure du patrimoine génétique, voire la préservation d'une protection de la gestation des espèces en voie d'extinction (telle la race Daghma ou Hamra, une espèce ovine adaptée à la région qui est en voie de disparition). Outre ses experts vétérinaires et son vaste laboratoire, le centre dispose d'une grande infrastructure comportant des bergeries, des écuries pour étalonnage des chevaux «arabe-barbe», et des hangars pour l'aliment du bétail. Pour rappel, en 2010 les experts de ce centre ont réalisé l'expérience de la naissance du premier veau par insémination artificielle. La réalisation de ce produit a été suivie depuis la conception jusqu'à la naissance et s'est déroulée dans de bonnes conditions, mais, depuis, le centre en question n'a pas atteint ses objectifs escomptés «d'inséminateur».