Après la réunion tenue avec l'émissaire de Tayeb Belaiz Vers une sortie de crise à l'APW de Béjaïa S'achemine-t-on vers le dénouement de la crise qui secoue l'institution élue de la wilaya de Béjaïa depuis plusieurs mois ? La deuxième rencontre tenue hier au siège de la wilaya, qui a regroupé les chefs de groupe des partis représentés au sein de l'Assemblée (RCD, FLN, FS, RND et le FFS), les présidents des commissions, le P/APW, le wali de Béjaïa, le Drag, le secrétaire général, le DAL en présence d'une commission diligentée, le ministre d'Etat ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, dirigée par le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques, M. Mohamed Talbi, avec comme sujet majeur de discussion aplanir les divergences et trouver des solutions idoines, laisse présager une issue heureuse pour sortir cet organe délibérant de l'impasse en raison de dissensions entre des élus issus de plusieurs formations politiques. Dans un communiqué, la cellule de communication de la wilaya indique que ces rencontres ont permis aux membres de la commission d'écouter toutes les parties en conflit et les raisons du blocage de l'Assemblée. Des propositions ont été avancées pour faciliter une sortie de crise, a-t-on précisé dans le communiqué. «A l'issue de deux jours d'intenses débats, les élus en conclave sont finalement parvenus à une solution consensuelle qui consiste en une recomposition de l'instance exécutive de l'Assemblée (désignation de nouveaux vice-présidents) et la révision de la composante des commissions avec l'élection de leurs bureaux», telles ont été les conclusions de la réunion, rapporte la cellule de communication dans son document. Une démarche qui a été sanctionnée par la signature d' un procès-verbal par toutes les parties et approuvé à l'unanimité à main levée. «Ce début de dénouement se veut un message fort de tous les élus présents à l'adresse des citoyens pour se consacrer au développement local et la dynamisation des projets dégagés par l'Etat au profit de cette wilaya qui recèle des potentialités devant lui assurer le statut de pôle économique par excellence», conclut-on dans le même communiqué. A. Kersani Aïn Torki (HamMam Righa) Un policier tue un des membres d'un trio qui l'a agressé Le drame a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi dernier dans le quartier dit Aïn Ennamous, situé à 2 km à l'est de la ville de Aïn Torki, dans la daïra de Hammam Righa. Selon plusieurs sources concordantes, mercredi, en fin d'après-midi, une altercation a eu lieu entre un policier et un jeune homme de son voisinage, une altercation qui s'était limitée à un échange verbal qui n'a pas duré, puis le fonctionnaire est rentré chez lui. Alors que le policier croyait que l'incident était clos, son belligérant ne l'entendait pas ainsi. En effet, peu après 21h, alors que le policier se trouvait tranquillement chez lui, il entendit des coups sévères donnés à la persienne de la fenêtre donnant sur l'extérieur puis à la porte d'entrée. Le policier ouvrit la porte et se heurta à trois individus qui tenaient des objets, que le policier n'a pu identifier à cause de l'absence d'éclairage à l'extérieur. Il ferma sa porte et monta sur la terrasse de la maison. Toujours selon ces mêmes sources, les assaillants prirent un sentier qui les mena à la terrasse. Selon certaines déclarations, le policier a sommé ses assaillants de quitter les lieux. Décidé à en découdre avec le policier, un des membres du groupe sauta du sentier et atterrit sur la terrasse. Il s'en est suivi une empoignade. Le policier alors sortit son arme de service et tira une balle de sommation, nous a-t-on dit. La suite est que l'assaillant a été touché de 2 balles, l'une à la jambe et l'autre, mortelle, en pleine poitrine. Après cela, le fonctionnaire alerta ses supérieurs qui arrivèrent sur les lieux et prirent la situation en main. Le procureur de la République de Miliana, territorialement compétent, a ouvert une enquête et ordonné une autopsie par le service de médecine légale. Parallèlement, la direction de la Sûreté de wilaya, où exerce le policier, a elle aussi ouvert une enquête administrative pour établir les circonstances et les causes du drame. Par ailleurs, on indique que la victime dont le corps a été déposé à la morgue de l'hopital Farès-Yahia de Miliana, venait d'être libérée, après avoir purgé une peine d'emprisonnement. A la suite du drame, le policier a été blessé au visage, et deux points de suture lui ont été apposés. Karim O. M'sila L'université Mohamed-Boudiaf fête son 30e anniversaire L'université Mohamed-Boudiaf de M'sila a organisé cette semaine plusieurs activités en vue de célébrer son 30e anniversaire. Cette université, qui a à peine ouvert ses portes en 1985 devant quelques étudiants inscrits à l'époque en génie mécanique, avant de lancer en 1989, son deuxième institut et l'unique en Algérie de la gestion des techniques urbaines (GTU ) a vu d'autres instituts s'ajouter aux deux premiers et se transformer en un centre universitaire en 1992. Toujours en expansion ce qui lui a permis de bénéficier du statut d'une université en 2001 tout en développant ses capacités d'accueil et de formation pour atteindre les 37 000 places pédagogiques, 7 facultés assurant une formation dans 23 filières encadrées par plus de 1 300 enseignants. Selon le recteur, le professeur Yazid Abaoui, la célébration du trentenaire de l'université de M'sila n'est qu'un bilan sur les différentes réalisations mettant en exergue le développement qui est phénoménal en un laps de temps de dix ans, c'est-à-dire depuis la célébration du vingtième anniversaire jusqu'à ce jour, plusieurs infrastructures ont été construites pour contenir de nouvelles filières en vue de mettre en valeur ce développement sur le plan des ressources humaines et des infrastructures et pour souligner les efforts de l'Etat dans le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. L'université a connu l'ouverture d'un nouveau pôle universitaire d'une capacité de 20 000 places pédagogiques, une salle de conférences de six cents places, dix labos de recherche en cours de construction. Bientôt d'autres projets seront lancés tels que : le centre de recherche national qui sera construit à proximité du pôle, une piscine semi-olympique et d'autres structures de haut niveau pour l'institut des sciences et techniques des activités sportives ; deux facultés d'une capacité de 3 000 places pédagogiques. Dans le cadre de la formation cette année, l'université Mohamed-Boudiaf de M'sila a vu l'inscription de 730 étudiants en doctorat qui préparent leurs thèses et de 150 autres inscrits en doctorat LMD qui n'était pas possible dans le passé selon le même responsable qui a souligné les 80 projets retenus qui rentrent dans le cadre du programme national de recherche (PNR). A. Laïdi La CRMA organise des portes ouvertes contre les incendies des récoltes Dans le cadre de la préparation de la saison moisson-battage pour la saison 2015, la Caisse régionale de la mutualité agricole (CRMA) de M'sila organise durant les journées du 29 et 30 avril des portes ouvertes ayant pour thème «Prévention contre les incendies des récoltes». D'autres journées similaires seront organisées durant le début de l'opération prévue pour le mois de juin saison de moisson-battage dans la wilaya de M'sila. Grâce aux efforts déployés et au travail de sensibilisation dans le milieu des agriculteurs lancé par la CRMA et de ses partenaires tels que les services des pompiers, la Direction de l'agriculture et la conservation des forêts selon son directeur, M. B. Azoug, «le nombre d'incendies a diminué ces dernières années. D'ailleurs, la caisse a enregistré durant la saison passée seulement 2 sinistres qui ont été rapidement maitrisés». Il faut ajouter que la CRMA de M'sila qui enregistre plus de 350 moissonneuses-batteuses a mis cette année à la disposition de chaque agriculteur de la wilaya du Hodna ayant souscrit une police d'assurance un extincteur. Ceci rentre dans le cadre des prévisions de la réussite de la saison moisson-battage de l'année 2015 et de la réduction du nombre des sinistres d'incendie qu'il convient de maîtriser davantage d'une année à l'autre, selon ce responsable. A. L. HADJOUT Enlèvement et agression suivis de coups et blessures La cellule de communication de la police de Tipasa vient de révéler, dans un communiqué rendu public récemment, qu'un groupe de malfaiteurs composé de trois bandits vient d'être démantelé dans la ville de Hadjout, située à 20 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tipasa. Le gang de malfaiteurs fut démantelé à la suite d'une plainte déposée par un citoyen dénommé T. A., habitant à Hadjout. Cette victime a déclaré avoir été enlevée, séquestrée, violentée et abusée sexuellement sous la menace d'une arme blanche. La bande des trois délinquants, qui étaient ivres circulant à bord d'un véhicule, avait dans le passé fait parler d'elle et avait agressé des citoyennes et des citoyens. Selon la police, sur la base des déclarations de la victime, un premier suspect, voisin de la victime, fut identifié et interpelé devant sa résidence. Après l'avoir formellement identifié, la police qui avait utilisé des techniques scientifiques (identification des traces de sang et des empreintes) avait réussi à obtenir des aveux du premier suspect, qui a dénoncé ses acolytes. Ces derniers avaient rejeté en bloc les accusations portées à leur encontre. Mais les preuves formelles de la police scientifique furent des éléments qui poussèrent les délinquants à reconnaître leur forfait. Présentés devant le juge d'instruction et au procureur de la République, les délinquants furent placés sous mandat de dépôt à la prison de Hadjout.