Un cycle de formation des officiers de l'état civil en service au sein des Assemblées populaires communales (APC) de cinq wilayas de l'Est du pays a été ouvert, hier, dimanche par le wali par intérim de Annaba, Mostefa Limani, en présence d'un directeur central du ministère de l'Intérieur. Ce cycle régional, abrité par l'Institut de formation professionnelle de Bouhdid est d'une durée d'une semaine. Il est consacré à l'explication à une cinquantaine de participants des modifications intervenues en 2014 dans la règlementation relative à l'état civil. Des officiers de l'état civil des wilayas de Annaba, Constantine, Guelma, Souk Ahras et El Tarf prennent part à ce cycle de formation dispensé par des cadres dont des Directeurs de la réglementation et de l'administration générale (Drag) de wilayas concernées. De part son importance dans la vie du citoyen, le Service de l'état civil a fait l'objet ces derniers temps d'une attention particulière des responsables du ministère de l'Intérieur. Plusieurs décisions allant dans le sens de l'amélioration des prestations servies aux citoyens par les communes ont été prises dans le but de diminuer la pression constatée souvent au niveau des guichets des services de l'état civil. Dans ce cadre, le ministère concerné a entrepris de ramener le nombre de pièces d'état civil nécessaires à la constitution de dossiers administratifs de 120 à 14 pièces seulement. Toutefois, malgré une certaine amélioration, il existe encore quelques communes qui n'ont pas été intégrées dans le fichier national du système informatique, causant des désagréments aux citoyens natifs de contrées lointaines. Ces derniers sont toujours obligés de se déplacer de leurs communes de résidence vers celles où ils sont nés, souvent pour l'établissement de documents ordinaires d'état civil.