Mercredi était une journée faste pour le professeur Ouiza Cherifi, recteur de l'université M'Hamed Bougara de Boumerdès (UMBB). Madame le recteur a, en effet, présidé la cérémonie de clôture de l'année universitaire prolifique, cérémonie qui a vu la gratification des 31 majors de promotion (Master dans 29 filières). Sur cette listes de 31 lauréats 19 (69,29%) sont des lauréates. Durant la même cérémonie, 3 lauréats (3 filles) issus de l'UMBB qui ont concouru avec succès au concours national pour l'obtention d'une bourse à l'étranger ont été également honorés. Ont été aussi cités au tableau d'honneur, durant ces festivités auxquelles ont assisté le wali de Boumerdès, Kamel Abbès, le P/APW Ahmed Ziane Khodja et les différents responsables des institutions régionales ou locales, 13 enseignants promus aux grades de professeurs et 30 autres enseignants qui sont désormais classés dans la position de maître de conférences. Rouidjali Imane (20 ans), qui est en deuxième année en génie électrique à l'Igee (Institut de génie électrique et électronique) a été appelée à la tribune pour représenter un groupe de 10 étudiants, encadré par Cherifi Dalila, maître de conférence, qui a reçu les honneurs pour avoir été classé premier, pour l'Afrique – 30 groupes étaient en compétition —, lors du concours mondial «Eco-frendly Canada». Selon Imane, son groupe a gagné ce concours en proposant l'idée (Wind pawer) de créer une source d'énergie non polluante. En clair, le groupe propose de récupérer l'énergie des véhicules circulant à grande vitesse sur les grands axes routiers. La masse des véhicules en mouvement génère en effet une énergie éolienne qui sera canalisée pour être utilisée comme énergie motrice faisant tourner des turbines lesquelles produiront de l'énergie électrique. Ces turbines seront, selon l'idée du groupe, jumelées à des panneaux solaires afin d'augmenter la production électrique et pérenniser cette source d'énergie. Il y a lieu de rappeler que deux autres groupes issus de l'Igee, similaires à celui d'Imane, ont été honorés pour avoir gagné des concours scientifiques mondiaux, l'un (Etats-Unis) sur la recharge du téléphone mobile et le second (Abou Dhabi) sur le dispositif de la surveillance de santé. Lors de cette cérémonie, le personnel ATS (administratifs, techniques et de service), comme à chaque année, n'a pas été oublié puisque plusieurs agents ont été gratifiés. Les filles en tête Selon le recteur, cette année, l'UMBB compte un grand nombre de sortants. Il est question de 7 537 nouveaux diplômés (54,43% filles) répartis entre les sessions des examens de juin et septembre. Les 7 567 sortants ont suivi des études (ou études recherches) dans 171 spécialités enseignées par l'UMBB. Ils sont 354 licenciés (ancien système), 604 ingénieurs (ancien système), 4 704 licenciés LMD et 1 875 masters. Au début de l'année qui s'achève, les 5 facultés de l'UMBB (Sciences, hydrocarbures et chimie, sciences de l'ingénieur, Sciences économiques, commerciales et gestion et Droit) ainsi que l'Igee ont accueilli 31 453 étudiants dont 163 étrangers de 27 nationalités. Cet effectif a été encadré par 1 372 enseignants permanents dont 223 ayant le rang magistral. Abachi L. Chlef Décès du commerçant agressé à l'arme blanche Le propriétaire de la supérette, poignardé au thorax cette semaine, n'a pas survécu à ses blessures.Agé de 45 ans, il laisse une veuve et 3 enfants en bas âge. Habitant à Chorfa, zone 1, il a été enterré cette après-midi, après la prière du vendredi. Ce crime est survenu suite à un litige foncier et une fenêtre qui donne sur son voisin. Ce dernier n'a pas admis le fait que le commerçant ait eu gain de cause auprès de la justice. Le fils, contrarié et très excité, s'est saisi d'un couteau, a pénétré dans le local de vente de produits alimentaires et a asséné un coup fatal au niveau du thorax du propriétaire de la supérette. Admis en réanimation à l'établissement hospitalier d'Ouled Mohamed, il est décédé après trois jours de coma. Medjdoub Ali MOIS SACRE DU RAMADHAN À TIPASA Les prix des fruits et légumes amorcent une chute spectaculaire Une pomme de terre qui voit son prix se stabiliser autour de 28 à 35 dinars le kilo, la quasi-totalité des fruits et légumes affichent en ces premiers jours de Ramadhan des prix étonnants. La tomate dont le prix oscille entre 20 et 30 dinars ; les haricots verts se vendent entre 40 et 50 dinars le kilo et enfin les choux verts qui voient leur prix osciller entre 20 et 30 dinars le kilo. Un fellah rencontré au souk de Hadjout, pour écouler sa marchandise, nous confie tout désolé «nous manquons de main-d'œuvre. Ce sont les hommes et femmes âgés qui travaillent dans les champs à la place des jeunes», s'exclame ce dernier. La mercuriale des prix sur les étals du marché de Koléa est très alléchante ; on relève le kilo de la pomme de terre à 30 dinars, l'oignon à 20 dinars, la tomate à 25 dinars. A Hatatba, un mandataire interpellé sur les prix des courgettes nous confie : «Au prix de 50 dinars le kg affiché, nous n'avons pas trouvé preneur de la courgette à 40 et 50 dinars. Nos stocks demeurent invendus. Nous sommes contraints de revoir encore ces prix à la baisse», estime ce mandataire du marché de gros de Hatatba. Ces mandataires sont là, assis, désolés de voir leurs marchandises invendues malgré des prix très bas, à l'instar des pastèques, melons et cantaloups, ainsi que des fraises ; «autant de richesses locales qui ne demandent qu'une meilleure régulation et organisation du marché en vue de mieux rapprocher le producteur du consommateur», affirme un client, rencontré hier lors du récent «Souk Errahma» de Tipasa qui a eu un écho très favorable en ce mois de Ramadhan. Cependant force est de constater que les prix de certains produits continuent leur fulgurante ascension, à l'instar du poulet, dont le kilo avoisine les 350 dinars, de même que les œufs, dont les plateaux dépassent les 300 dinars, cela, sans compter le prix exorbitant du poisson, qui se stabilise autour de 1 000 dinars pour le rouget et 2 500 dinars, le kg de crevettes.Il convient par ailleurs de signaler un fait paradoxal en ce mois sacré du Ramadhan, ce sont les revendeurs de fruits et légumes qui investissent les abords des routes de Oued Alleug-Koléa, Bourkika-Hadjout, au plus grand bonheur des vacanciers et des automobilistes qui trouvent des produits à des prix abordables mais surtout frais, car cueillis le plus souvent le jour même des champs de Koléa, de Ahmer El Aïn et tout le long des axes routiers de Cherchell à Damous. On voit des pêches, des abricots, des figues bien mûres, qui y sont exposés. Certains revendeurs se sont érigés des cabanes, juste à proximité des ralentisseurs qui jonchent les routes. Houari Larbi LE JEÛNE COMMENCE MAL 18 morts sur les routes de 20 wilayas le premier jour de Ramadhan Effarant. C'est le moins que l'on puisse dire. En effet, le Ramadhan commence mal. Très mal. Et pour cause, les services de la Gendarmerie nationale enregistrent d'ores et déjà 18 morts et 43 blessés sur les routes des seules 20 wilayas du pays. Et le bilan n'est pas définitif. Ce sinistre bilan ne concerne que la journée du 18 juin, c'est-à-dire le premier jour de Ramadhan. Ces statistiques n'intéressent, en outre, que la Gendarmerie nationale auxquelles il y a lieu d'inclure, éventuellement, celles de la Police nationale. On note avec inquiétude que les comptes rendus se rapportant aux grandes wilayas à forte concentration humaine comme Alger, Oran, Annaba, Constantine, Tizi-Ouzou n'y figurent pas dans ce premier bilan. En clair, les pertes seraient beaucoup plus importantes. Selon les premiers chiffres que nous a communiqués la cellule de communication de l'état-major de la GN, il a été enregistré dans ces 20 wilayas 28 accidents ayant causé des pertes humaines ou des blessures aux victimes. Les 18 décès ont été déplorés dans 12 accidents de la circulation alors que dans 16 autres catastrophes, seuls des blessés ont été enregistrés. Sur l'ensemble des sinistres, 34 personnes ont été blessées à des degrés divers. Ces 28 accidents ont impliqué 43 véhicules. C'est la wilaya d'El Oued qui est la plus touchée par cette hécatombe. Dans cette région, les services de sécurité ont constaté 2 accidents de circulation mortels laissant un lourd bilan de 5 morts et 4 blessés. A. L. Précisions de la Direction de distribution de l'électricité et du gaz de Bouira Des dizaines d'appareils électroménagers endommagés à M'chedallah, suite à un court-circuit qui s'est produit dans un transformateur dans un quartier du village Voumejvar dans la commune de M'chedallah, paru sur votre journal le mardi 16 juin 2015 page 7, la Direction de distribution de Bouira tient à vous fournir les informations suivantes et vous prie d'éclairer les citoyens concernés afin de situer les responsabilités : Une convention est signée entre le groupe Sonelgaz et la CAAT pour assurer notre réseau électrique et gazier et aussi rembourser les dégâts occasionnés suite à des pannes qui se produisent sur notre réseau. Nos services étudient les dossiers des citoyens concernés et les transmet à la CAAT (notre assureur) pour régularisation. La CAAT, située à la rue Colonel Amirouche de Bouira, est seule juge et responsable des remboursements dont acte.Recevez nos sincères salutations.