La célébration du 53e anniversaire de la création de la police était hier au centre d'une conférence donnée au forum d'El Moudjahid. Organisée par l'association Machaâl Echahid et la DGSN, cette rencontre a notamment débattu de la relation entre la Sûreté nationale et la société civile. Elle était aussi une opportunité pour les présents pour connaître le parcours de la Sûreté nationale depuis sa création en juillet 1962. A ce titre et lors d'un exposé traçant l'historique de la Sûreté nationale, le représentant de la DGSN en la circonstance, M. Chawki, a indiqué qu'indépendamment de la gestion des hommes et des conditions d'exercice de la responsabilité, «la police algérienne s'est frayée dignement son chemin et occupe une place de choix parmi les autres institutions nationales». «Elle s'est imposée par sa discipline, sa cohésion, sa loyauté, son dévouement à l'Etat, le patriotisme de ses hommes et femmes et leur attachement indéfectible à l'Algérie républicaine», a-t-il indiqué. Il dira aussi que «les générations qui l'ont composée, de 1962 à nos jours, ont toutes contribué au même degré à l'édification d'une institution solide, d'essence fondamentalement sociale et de destin républicain au service de la nation toute entière. Leurs sacrifices au service de la patrie sont incommensurables. J'émets ici le souhait que l'Algérie n'oubliera pas ceux parmi ses enfants qui ont accepté d'offrir leur vie pour sauver leur cher pays». En évoquant l'historique de la DGSN, le conférencier a mis en exergue le long chemin parcouru par cette institution depuis sa création en 1962. D'une certaine manière, il ressort de cette conférence que «l'histoire de cette grande institution reste à écrire par les spécialistes en la matière, en la scindant en quatre principales étapes correspondant globalement aux différentes phases ayant marqué cette évolution. «La première concerne la période de juillet 1962 à juin 1965, la deuxième de juin 1965 à 1969, la troisième de 1970 à 1988, et enfin la quatrième à partir de 1989», a-t-on indiqué. «Les trois générations qui l'ont composée, de 1962 à nos jours, ont toutes contribué au même degré à l'édification d'une institution solide, d'essence fondamentalement sociale et de destin républicain au service de la nation toute entière. Leurs sacrifices au service de la patrie sont incommensurables», a indiqué pour sa part l'ex-cadre de la Sûreté nationale M. M'hand Kasmi, qui a rendu hommage à M. Salah Nouasri, considéré comme le doyen de la Sûreté nationale, en l'honorant du prix du meilleur policier arabe.