Pour une fois, avec cette auto, il est possible de dire «tout change, même le nom» ! Suite à la mise en place d'une nouvelle nomenclature, le patronyme GLK passe à la trappe pour un inédit GLC. Il y a une logique dans cette modification il faut en effet considérer ce modèle comme la déclinaison SUV de la Classe C, au même titre que le GLA est la Classe A 4×4. C'est aussi l'occasion d'abandonner un nom qui n'a pas particulièrement brillé face aux BMW X3 et Audi Q5. Avec son look trop carré, le GLK n'a pas vraiment séduit. Son remplaçant est très différent, avec un design tout en courbes, bien dans la veine des dernières productions de la marque à l'étoile. D'ailleurs, la filiation avec la Classe C est indéniable, encore plus avec sa variante break. La face avant adopte une large calandre verticale, avec un gros logo, et des optiques en amande. L'élément couleur alu autour de la prise d'air centrale assure le lien esthétique avec le GLA. De profil, retenons la présence d'une troisième vitre latérale en pointe... aux faux airs d'Audi Q5 ! A l'arrière, les feux horizontaux débordent sur le hayon. Petit détail esthétique curieux : la lunette ne suit pas la découpe du coffre : la carrosserie en fait le tour. Tradition Mercedes oblige, un kit esthétique AMG est d'ores et déjà présenté. Preuve que le GLC est une Classe C SUV, la planche de bord est commune aux deux véhicules ! Mercedes fait ainsi une belle économie... et au final ce n'est pas un souci, car le design de ce tableau est très réussi (même si l'intégration de l'écran central est étonnamment toujours aussi discutable). En mettant la main au portefeuille, le système multimédia peut se piloter par un pavé tactile situé entre le conducteur et le passager. Mercedes propose de nombreux habillages : le GLC séduira aussi bien la clientèle traditionnelle avec sa console imitant le bois que les jeunes pères de famille dynamiques, avec des placages argentés.