Née en 2004, Nouara Oulhadj fait partie de la pépinière d'acteurs dont regorge le jeune cinéma amazigh qui, en dépit de l'absence de formation, a révélé des comédiens qui peuvent constituer un immense réservoir pour le cinéma algérien, comme l'a si bien reconnu, récemment, le réalisateur Djamal Bendedouche, lors de la cérémonie de clôture de la dernière édition du Festival du cinéma amazigh dont il était membre du jury. A 12 ans, Nouara enchaîne les apparitions devant la caméra, en campant des rôles dans des longs métrages de fiction en tamazight. Dans Tighersi (La déchirure), un long métrage de 120 mn de Youcef Goucem, Nouara a crevé l'écran, en interprétant avec panache le rôle de Sabrina. Auparavant, elle avait participé à un feuilleton intitulé Ixf n lehna de Hakim Rahim (Idhourar Production) et dans le long métrage fiction intitulé La toile d'araignée de Idir Saoudi. Chaque fois, celle qu'il convient, désormais, d'appeler la benjamine du cinéma amazigh fait montre d'une aisance remarquable qui n'a pas échappé aux professionnels qui n'ont pas tardé à déceler de réelles possibilités et un potentiel artistique indéniables chez cette collégienne chaperonnée par son père, Arezki, lui aussi comédien qui l'a encouragée et portée à bout de bras. Un talent en devenir qui vient d'être consacré. Nouara Oulhadj vient d' obtenir dernièrement le meilleur prix de l'interprétation féminine, lors du dernier Festival international du film amazigh Issni n Ourgh à Agadir (Maroc) qui s'est tenu du 2 au 6 novembre 2015. Ce prix lui est attribué pour son rôle de Sabrina dans le film long-métrage de 120 minutes, Tighersi (La déchirure) de Youcef Goucem et produit par Gofilm.