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De la «Force K» de Soustelle au dernier quart d'heure de Lacoste (1955-1956)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 18 - 01 - 2016


ancien officier de l'ALN
Nous sommes le 24 janvier 1955, près de trois mois après le déclenchement de la guerre de libération par le FLN historique, le gouverneur général Roger Léonard et son successeur Jacques Soustelle sont accueillis au GG (Gouverneur général) par les applaudissements mi-figue, mi-raisin, dans la salle des actes. Dans son allocution de remerciements, J. Soustelle promet à l'assistance et à travers elle, à tous les colons et maîtres du moment de lutter contre les «fellaghas» et la rébellion avec toute l'énergie et tous les moyens adéquats. J. Soustelle, ethno-sociologue de formation, ne cesse de dévorer ouvrages et documents à propos de l'Algérie. Derrière ses lunettes fines à monture dorée, il reprend l'étude sociologique faite par Jean Servier sur les Iflissen de Tigzirt pour mieux pénétrer l'âme «kabyle» comme ce fut le cas en Indochine. La devise «diviser pour régner» ne pouvant prendre de rides. Depuis la nuit des temps, il décide de réactiver la stratégie des maréchaux et généraux de sinistres renoms, tels De Bourmont, Bugeaud, Randon, Pélissier, Saint-Arnaud, consistant à armer les habitants des douars vaincus, pour combattre contre ceux encore en lutte, d'autant plus qu'elle a si bien réussi en Indochine avec «Bao Daï», avant la déroute de Dien Bien Phu. Alors jaillit dans son esprit, l'idée de créer une «Force K» en Grande Kabylie. Elle se concrétisera sur le terrain sous le nom d'opération «Oiseau Bleu» du nom mythique de «l'Oiseau du Paradis ». Mais elle mettra, quand même, onze mois pour qu'elle se matérialise, onze mois durant lesquels des études de scénario seront discutées dans le cabinet du gouverneur général, avant que les contacts préliminaires ne soient entrepris. Dans les documents des RG (Renseignements généraux) un nom attire l'attention de J. Soustelle : c'est celui de T. A. des Aït Idjeur. Il prend son téléphone et demande à ce qu'on lui amène rapidement deux inspecteurs de police dont M. O., originaire d'Aït Yenni, pour leur demander des renseignements plus détaillés sur la personne de T. A., transporteur de voyageurs, notamment au sujet des motifs qui ont amené l'administration coloniale à lui attribuer l'autorisation d'exploiter des lignes de transport public. L'entrevue tirant à sa fin, le Gouverneur général dévoile ses batteries et charge les deux inspecteurs de prendre contact avec le propriétaire des cars d'Aït-Idjeur. Ces deux derniers se rendent illico presto en Kabylie. Il faut le dire et malgré les écrits à ce propos, aucun de ces deux inspecteurs n'a de contact avec les responsables FLN/ALN. Et cela je me sens à l'aise pour le souligner, car aucun des grands responsables du maquis (annexe 1), que j'avais questionné ni aucun des codétenus de l'inspecteur ci-dessus nommé ne m'ont dit qu'il était agent double. Au contraire son zèle est légendaire. Tout comme, d'ailleurs son acolyte T. A. Contact pris avec T. A. qui les assure de son adhésion totale au projet, les deux inspecteurs repartent sur Alger avec la satisfaction du devoir accompli, d'autant plus qu'ils sont persuadés de la pleine réussite du stratagème consistant à éradiquer la rébellion. Le samedi suivant, T. A se rend comme d'habitude, au marché d'Azazga. A midi, il se retrouve au restaurant d'Ahmed Zaïdat où il est client attitré depuis qu'il a sa ligne de cars. Il sait pertinemment que Zaïdat, ancien militant du mouvement national, s'en est définitivement retiré après la crise berbériste de 1949. Son repas terminé, il attend la sortie de tous les autres clients pour accoster le propriétaire des lieux. En tête à tête, il lui fait part du projet et de l'intérêt à en tirer. Rompu à ce climat de confidence, aussi lourd que palpitant, Hand Ouzaïd (Ahmed Zaïdat) ne laisse rien entrevoir de son mépris et de sa colère vis-à-vis de son interlocuteur. La confidence terminée, il lui répond que le projet d'armer les «Kabyles» pour lutter contre les HLL (hors-la-loi) l'intéresse au plus haut degré «pour éliminer cette vermine», «seulement, il y a lieu de l'étudier dans les moindres détails et rester prudent pour ne pas avoir la gorge tranchée». Et il demande quinze jours de réflexion. Donc, rendez-vous est pris pour le samedi en quinze. La séparation est faite avec une chaude poignée de mains. Ce que T. A. ne sait pas, c'est que Hand Ouzaïd est totalement engagé dans la lutte de libération. Immédiatement après le départ de T. A., Hand Ouzaïd noue le contact avec le responsable de la région, Saïd Yazouren dit «Vrirouche». Celui-ci alerte le chef de la zone III devenue Wilaya III, Krim Belkacem. De concert avec ses proches collaborateurs, il leur fait part de sa crainte et de ses espoirs dans l'opération. Il se rend discrètement à Alger pour en discuter avec Abane Ramdane dont le nom commence à inspirer respect après son fameux billet «Appel aux intellectuels algériens». Après étude du problème sous tous les angles, les deux leaders concluent à l'avantage qu'on pourrait tirer du plan de la «Force K» échafaudé par l'ennemi en fin rusé souligne que «el-harb khid'aa». Et de son rire sonore, Abane lui répond «à toi d'agir sur ‘‘le cheval de Troie'' comme Ulysse». La réponse arrive à Hand Ouzaïd avant les délais donnés à T. A., avec des conditions précises pour que l'opération se déroule à l'avantage du FLN/ALN :
1 - les éléments à recruter doivent être d'authentiques militants non connus des services secrets français ;
2 - ils doivent être recrutés en dehors de la zone d'Aït-Idjeur et Ath-Ghorbi, pour ne pas attirer l'attention de T. A. ;
3 - ils verseront chaque mois 26 000 F (anciens francs) au FLN/ALN sur les 30 000 F qui leur seront alloués par les services secret français ;
4 - une bonne partie des munitions et effets militaires doit alimenter les rangs de l'ALN ;
5 - les combattants de l'ALN, à chaque fois qu'ils se réfugient dans un village pourvu d'éléments de «Oiseau bleu» doivent être placés sous la protection de ces derniers.
Arrive le samedi en quinze les deux hommes Hand Ouzaïd et T. A. choisissent le moment venu pour parler de leur secret. Hand Ouzaïd fait part de son accord déjà soumis et souligne un point cardinal à respecter scrupuleusement, à savoir la répartition des tâches et de leur cloisonnement étanche. A T. A. reviendrait la liaison avec Alger ainsi que la logistique jusqu'à Azazga. A. Zaïdat seul, le recrutement d'éléments, la remise des armes et munitions ainsi que le paiement de la solde mensuelle. Les deux compères se sont séparés, non par une poignée de mains mais par une accolade longue et comprise chacun à sa façon, se séparant, se fixant les yeux dans les yeux, avec une conviction profonde de chacun d'avoir floué l'autre. Les armes, les munitions, les effets militaires commencent à parvenir en octobre 1955, à Azazga, dans un local proche des garages Vaucelle sous l'œil vigilant de T. A., supervisé de temps à autre par les deux inspecteurs de police. Après, le tout est chargé dans des camionnettes bâchées pour d'autres destinations afin de parvenir aux éléments recrutés suivant le système pyramidal et essaimés sur une vaste contrée, allant des Ivahryen (Azeffoun), Maâtkas, Ath-Zemnzer, Ath-Douala, Ihasnaouène en passant par Iflissen, Aït-Djenad, Ouaguenoun et Makouda. C'est une zone en forme de croissant qui a ses pointes l'une à Azeffoun et l'autre à Maâtkas. Près de 1500 éléments sont ainsi recrutés et armés au fur et à mesure de l'arrivage des armes, munitions et effets militaires. Sous la conduite éclairée de Ahmed Zaïdat, secondé efficacement par Saïd Mahll, une toile à mailles serrées et indéfectibles et tissée dans cette zone avec des responsables aussi lucides que téméraires. Nous pouvons citer à titre indicatif des noms prestigieux : Omar Toumi dit «Averkane» (le Noir) du village Iguer N'salem, pour les Iflissen et Ibahriyen, Lounès Ouvaavaa pour les Ath Djennad, Ouaguenoun et Makouda, Saïd Makhlouf dit «Saïd Lacoste» d'Aït- Ouanèche pour les Ath-Zmenzer, Ihasnaouène, Maâtkas et Ath-Douala. Mohamed Hamadi d'Ighil Mahni, comme coordinateur de l'ensemble des trois zones. Les éléments recrutés, déjà rompus au système organisationnel, reçoivent les armes et dérivés, au fur et à mesure de leur arrivage. Ils sont nominalement rattachés aux postes militaires ennemis les plus proches, mais la nuit, ils assurent la protection des combattants de l'ALN à leur passage dans leurs villages respectifs. Sauf pour ne pas éveiller l'attention des officiers français sur l'épuisement des munitions qu'ils refilent aux moudjahidine, ils font des actions de diversion, notamment lors de l'élimination de traîtres à la solde de l'armée française, ramenés de très loin et inconnus pour les faire passer pour des «rebelles éliminés». Les caisses de l'ALN commencent à se remplir fin 1955 et durant l'année suivante. Aux cotisations versées par bon nombre d'Algériens, aux dons faits par les plus aisés, aux sommes collectées par les émigrés organisés par village d'origine, à partir d'une directive rédigée dans la maison de Dda Ahcène Aït-Menguellet d'Abouda (Aït-Oumalou) avant la réorganisation de la Fédération du FLN en France, s'ajoute le produit versé par les éléments de l'opération «Oiseau bleu» à savoir 26 000 F chacun et par mois.
J. Soustelle, rendu aveugle par l'euphorie de la «Force K» «efficace sur le terrain avec l'élimination de «hors-la-loi » de l'homme suspect qu'il était aux yeux des «ultras» et de la grosse finance, devient, rapidement, leur «chouchou » avec «les résultats obtenus sur le terrain». Mais, dès l'arrivée de Guy Mollet au pouvoir, le général Catroux est nommé en février 1956 à la place de J. Soustelle. A noter que ce général, devenu par la suite fin politique, avait administré l'Indochine. Il peut donc mieux faire en Algérie, avec l'expérience acquise. Mais les colons d'Algérie ne l'entendent pas de cette oreille, parce qu'ils tiennent à leur vedette aux «lunettes d'étudiants ». Croyant en son étoile, G. Mollet, décide de faire un saut en Algérie pour apaiser les esprits et procéder à l'installation de Catroux «le libéral» un certain 6 février 1956. Les événements se précipitent à Alger avec l'appel aux manifestations de «l'Algérie française». G. Mollet accueilli à coups de tomates pourries cédera rapidement et repartira à Paris en compagnie du général Catroux. A la place sera nommé le socialiste Robert Lacoste et à l'installation de celui-ci, les manifestations baissent d'intensité, chacun des deux côtés ayant l'impression d'avoir gagné la partie : les ultras pour avoir fait obstruction à l'installation du général Catroux et G. Mollet de n'avoir pas cédé à l'exigence de maintenir J. Soustelle en fonction à Alger. Devenu partisan acharné de «l'Algérie française», ce dernier fera l'objet d'un attentat en France de la part d'un militant du FLN. La tâche devient ardue pour le nouveau ministre résident (nouvelle appellation du gouverneur général). Le FLN/ALN ne baisse pas les bras : des succès s'inscrivent à son tableau : démission des (61) du deuxième collège, création de l'UGTA par Aïssat Idir en contact permanent avec Abane, grève illimitée des étudiants et lycéens algériens le 19 mai 1956 soulignant qu'«un diplôme de plus ne ferait pas de meilleurs cadavres» dans un tract percutant. En Kabylie, l'opération «Oiseau bleu» continue sur le terrain et soulève l'enthousiasme de R. Lacoste qui invente à son tour le «Dernier quart d'heure» tellement il y adhère pleinement en voyant des «Kabyles lutter contre des HLL Kabyles». Armes, munitions, effets militaires et finances sont distribués sans parcimonie. Mais vers juin-juillet 1956, certains officiers français commencent à se poser des questions après que le caïd de la région de Tigzirt ait reconnu un des informateurs de l'armée coloniale et tué comme étant un «hors-la-loi» par les éléments de l'opération «Oiseau bleu». Cet éveil de soupçon parvient aux oreilles de Krim, le chef de la zone III. Lors des travaux du Congrès de la Soummam, il en fait une communication à ses pairs. Après avoir dressé le bilan étonnamment positif de l'opération «Oiseau bleu» (1200 éléments armés par la France et 300 autres non encore armés, fournissant à l'ALN plus de 300000 000 F (voir annexe 2), des munitions, des effets vestimentaires, des renseignements de valeur sur l'ennemi). A l'unanimité, les congressistes prennent la décision de préserver la vie de ces authentiques combattants de la liberté en les invitant à prendre le chemin du maquis dès le retour d'Ifri, capitale durant 15 jours. B. Krim et ses proches collaborateurs de la Wilaya III fixent le jour J au 29 septembre 1956. Tous les éléments ont répondu à l'appel en emportant armes et bagages, à l'exception de certains dont ceux du village Abizar n'Ath Djennad qui ont été désarmés à temps et arrêtés sur-le-champ par l'armée française. Mais cette défaillance sera rattrapée par Omar Toumi et ses éléments des Iflissen : simulant un accrochage avec les «hors-la-loi», il câble, de son poste émetteur, au capitaine Maublanc, pour lui demander des renforts et faire face à la «bande de rebelles» qu'il vient d'accrocher. La section envoyée par Maublanc tombe dans le traquenard et perd 37 hommes avec armes et bagages. Ainsi, l'«Oiseau Bleu» se métamorphose en «merle blanc» de la légende pour revigorer les rangs de l'ALN, non seulement en Wilaya III historique, mais encore au niveau de toute l'Algérie, puisque Krim a procédé à la remise de sommes importantes d'argent à toutes les wilayate et même à la délégation de la Wilaya des Aurès arrivée à la fin des travaux du Congrès afin de faire face aux besoins de leur logistique. En outre, c'est au cours de ces travaux que la décision de créer la Wilaya VI (sud du pays) a été prise avec comme responsable Ali Mellah aidé de Abderahman Djouadi et Ahcen Khouas, tous deux du village martyr d'Arous, ainsi que Chafai Ahmed dit «Rougi» de Tala Bouzrou (Makouda). Le gros des effectifs (139 au total) sera composé des éléments de l'opération «Oiseau bleu». Dix jours après leur désertion, des combattants livreront une bataille mémorable à Agouni-Ouzidhoudh (Aghribs) du 9 au 13 octobre 1956, durant laquelle la France utilisera, pour la première fois en Algérie, les trois armes (terre, air, mer). Les pertes sont importantes de part et d'autre (107 du côté de l'ALN). Et le «Dernier quart d'heure» de R. Lacoste prendra fin en ce 22 octobre 1956, lors de l'arraisonnement de l'avion transportant les dirigeants du combat de libération venant de Rabat se dirigeant vers Tunis, où un sommet nord-africain est prévu pour le lendemain. Ce sera le premier rapt d'avion de l'histoire, R. Lacoste croyant mettre fin au combat avec l'arrestation de Hocine Aït-Ahmed, d'Ahmed Ben Bella, Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider et Mustapha Lachref. Mais là, c'est une autre affaire qui mérite une analyse objective ne serait-ce que pour connaître les véritables raisons qui sont à l'origine de la médiatisation outrancière d'un nom à la place d'un autre et de celles qui ont fait arrêter et jeter ce 22 octobre dans un cachot, au milieu de prisonniers, M. O. l'un des deux inspecteurs de police qui ont pris contact avec T. A. soi-disant pour avoir refusé de passer les menottes aux prisonniers. Ainsi s'achèvent la «Force K.» de Soustelle, devenue cauchemardesque, durant le «Dernier quart d'heure» de Lacoste, le rôle de chacun ne pouvant prêter à équivoque, d'autant plus que dans les conflits armés, les demi-mesures n'ont pas cours. Je ne termine pas cet article sans nom pour le lecteur sans préciser la destinée de chacun des responsables mêlés à cette «Force K» :
- T. A. invité par «son ami» Saïd Makhlouf pour assister à la circoncision de son fils à Ath-Ouanèche et transporté par le moudjahed Si Meziane du même village, sur sa Traction noire à partir de la poste principale de Tizi- Ouzou, sera exécuté le 29 septembre 1956 par l'ALN ;
- M. O., l'inspecteur de police, sera «muté» par la police française en prison et mis en quarantaine par ses codétenus, d'après les témoignages de Saâd Mohammedi, Hammouche Hocine dit Moh Touil et Ali Zamoum, pour éviter toute éventualité de transmission de secrets à l'ennemi ;
- Ahmed Zaïdat, promu commandant, sera assassiné par jalousie par un de ses pairs en 1957 (pour avoir bénéficié d'une promotion fulgurante qui dépasse le grade de l'assassin). Ce dernier l'avouera franchement à si Nacer en évoquant d'autres motifs inadmissibles ;
- Saïd Mahlal, promu lieutenant le 29 septembre 1956, tombera au champ d'honneur, l'été 1958 ;
- Mohamed Hammadi d'Ighil-Mahni, promu sous-lieutenant dès le 29 septembre 1956 tombera au champ d'honneur en mars 1957 au village Aït-Si- Amara (Aït-Yahia) ;
- Saïd Makhlouf, dit Saïd Lacoste, promu aspirant, sillonnera la Wilaya III et la Wilaya IV, avant de tomber au champ d'honneur avec le grade de lieutenant en mai 1961 dans l'Akfadou ;
- Omar Toumi dit «Omar Aberkan», promu aspirant le 29 septembre 1956, tombera au champ d'honneur en 1960 ;
- Lounès «Ouvaavaa», promu aspirant, tombé au champ d'honneur en août 1958 dans l'Akfadou. Que nos sœurs et nos frères moudjahidine et moudjahidate écrivent ou racontent la dure vie des maquis et des prisons pour ne pas laisser les opportunistes et les collaborateurs de l'ennemi se faire passer pour des héros ou jeter l'opprobre sur les authentiques qui les dépassent de la tête et des épaules. Si «la France honore ses harkis», c'est son droit le plus absolu, eux ont combattu pour elle. Il appartient à l'Algérie de mieux honorer ses authentiques combattants devenus la cible des «faux» très haut placés.
O. A-. A.
ANNEXE
Annexe 1 : Parmi eux, les colonels Akli Med Oulhadj, Krim Belkacem, Yazouren, les commandants Mahyouz Ahcen et Slimani Moh Ouali, les officiers Ali Ameyoud, Manseur Moh Saïd et Moh Ou Moh de Tigzirt.
Annexe 2 : Photocopies de reçus de remise de sommes versées à chacune des wilayate, exhibées par le colonel Mohammedi Saïd dit si Nacer lors d'un séminaire sur l'Histoire, tenu à Tizi- Ouzou, en présence de centaines de combattants de l'ALN et l'OCFLN. 1955-1956)


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