Le secteur de Benghebrit se veut désormais plus rigoureux concernant l'organisation des examens de fin de cycle et les sanctions relatives aux tentatives de triche. Ainsi, plus intransigeant quant à l'octroi des diplômes certifiant du succès des candidats. Naouel Boukir – Alger (Le Soir) - Lors de la conférence régionale des cadres de l'éducation des wilayas du centre organisée jeudi à Alger, la ministre de l'Education nationale est revenue sur une série de mesures qu'elle souhaiterait appliquer dès cette année scolaire afin de «préserver» la crédibilité des examens officiels. Insistant spécialement sur celui du baccalauréat, Noria Benghebrit a parlé de «mesures rigoureuses» quant aux pénalités liées aux tentatives de triche ; si le fraudeur use notamment des «nouvelles technologies» lors de son épreuve. Les sanctions seront définitivement intransigeantes, pouvant aller jusqu'à cinq ans d'exclusion de l'examen du bac, a assuré la ministre. Dans le même sens, elle a rajouté que son département élabore actuellement une campagne de sensibilisation des élèves et des parents sur «les retombées» de ce genre de pratiques sur l'avenir scolaire, entre autres, des «tricheurs». En l'occurrence, N.Benghebrit a rappelé pour la énième fois que les examens de rattrapage, prévus fin juin prochain, n'impliquent que les élèves des trois cycles dont la moyenne générale varie entre 4 et 4,99 sur 10 ou entre 9 et 9,99 sur 20. Ceci ne concernant évidemment pas les classes d'examens nationaux (5e, BEM et bac). Néanmoins, la ministre, se voulant rassurante, a promis la réactivation du «dispositif de soutien pédagogique» dédié aux classes de terminale en leur offrant «également» la possibilité d'exploiter le site de l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance. Par ailleurs, afin d'assurer le bon déroulement des examens relatifs aux trois cycles, N. Benghebrit a souligné la nécessité de coordonner les procédures administratives (octroi des pièces d'identité numérique aux candidats se présentant au baccalauréat) avec le volet logistique. Tout en veillant au respect de ce qu'elle a qualifié de «règles de sécurité». Ceci, en vue de «garantir», encore une fois, «la crédibilité» de ces examens. N. B. Postes ouverts au concours de recrutement des enseignants Benghebrit attend les précisions de la Fonction publique La ministre a révélé jeudi, à l'occasion de la conférence régionale des cadres de wilayas du centre, que le concours de recrutement des enseignants est planifié pour la fin du mois de mars prochain. Par contre, la question relative au nombre de postes à pourvoir demeure toujours une interrogation. Puisque cela est du ressort de la direction de la Fonction publique, qui n'a toujours pas communiqué l'effectif et les nouvelles spécialités intégrées, selon Benghebrit. Ceci à quelques semaines du concours en question. Sachant que dans une déclaration antérieure, la ministre a annoncé que ce nombre ne sera pas «loin» de celui de l'année précédente, étant de 190 000 postes. D'autre part, N. Benghebrit a rappelé que cette épreuve sera désormais fractionnée en deux parties, l'une étant écrite et l'autre orale.