Les investissements français dans les filières lait et viandes rouges en Algérie s'appuieront, désormais, sur des «groupes privés». C'est ce qu'a indiqué le ministre français de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, ce jeudi, à Alger. La France compte changer de méthode d'investissements dans les filières lait et viandes rouges en Algérie. Selon son ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, elle s'appuiera désormais sur des groupes privés devant investir en Algérie. A cet effet, le ministre français évoque la volonté des deux pays d'introduire de «jeunes bovins français en Algérie pour développer la production de viande rouge». Il affirme qu'une convention de partenariat entre la Direction générale des forêts (DGF) et l'Office français des forêts sera également signée. Autres questions évoquées : le développement de la production céréalière et des semences ainsi que l'environnement. En visite ce jeudi à Alger, Stéphane Le Foll a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations entre l'Algérie et la France. Il qualifie, ainsi, la coopération dans le domaine vétérinaire entre les deux pays de «coopération d'excellence», qu'il faudra toute de même «conforter et renforcer». Le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi a, pour sa part, insisté sur le renforcement de l'investissement privé. «Le cadre de coopération entre les deux pays est large, et il nous faut renforcer l'investissement privé en s'assurant que cet investissement vienne avec de la formation et du savoir-faire», a-t-il souligné. Lors de sa visite inscrite dans le cadre du développement de la coopération entre les deux pays, le ministre français a été reçu par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Selon un communiqué des services du Premier ministère, cité par l'APS, «l'entretien a permis de procéder à l'évaluation de la coopération algéro-française notamment les questions liées au développement des relations dans le domaine agricole qui nécessitent une plus grande consolidation».