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Fin du règne de Christian Gourcuff à la tête des Verts
20 mois de «faux amours»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 04 - 2016

L'idylle n'aura duré que 20 petits mois sur les 48 prévus dans son contrat parsemés d'objectifs, deux CAN (2015 et 2017) en sus d'une qualification au Mondial-2018. Christian Gourcuff quitte les Verts avec le sentiment d'avoir échoué à convaincre en dépit des résultats de l'équipe qu'il dirige depuis septembre 2014.
Vingt mois de travail acharné pour faire admettre son schéma tactique (4-4-2 mobile) et une «guerre permanente» à l'endroit de ceux qui étaient opposés à ses choix, ses réflexions et ses pics parfois désobligeants envers le pays qui l'a adopté.
Le Breton, qui a rencontré hier matin son désormais ex-boss, a exaspéré tout son monde quand il avait affirmé, au sortir du match face au Sénégal, qu'il ne comprend rien à l'Algérie et à la vie des Algériens. «Je pense que c'est difficile de trouver la sérénité en Algérie. Je commence à découvrir des choses désormais que je ne voyais pas avant.
On aime mettre la pression sur les joueurs et critiquer à tout-va», affirmait celui qui disait quelques mois plus tôt se sentir «plus en sécurité ici en Algérie qu'en France dans certains quartiers chauds.»
Ce jour, Gourcuff a notamment chargé les médias qu'il a «criblés» de critiques. «Vous dites que la sélection a mal joué aujourd'hui. Mais moi, je pense que vous avez oublié de mettre vos lunettes. Le problème, ce n'est pas Gourcuff. Moi, c'est simple, je l'ai dit et je le redis. Je suis prêt à partir à l'issue du match face à la Tanzanie», s'est-il emporté non sans enfoncer le clou : «J'ai lu beaucoup de conneries cette semaine dans certains médias. Je ne comprends pas autant de critiques après un simple match amical perdu. Je suis sûr que si on avait gagné face à la Guinée, on ne m'aurait pas autant critiqué (...) On aime mettre la pression sur les joueurs et critiquer à tout-va. Les joueurs ne peuvent pas être sereins dans ce cas. Ils sont constamment sous pression et ce n'est pas normal tout ça. Certains médias ne sont pas là pour aider la sélection. On met beaucoup de pression pour rien. Le jeu de l'équipe n'est pas aussi catastrophique que cela et je crois qu'il y a manipulation contre moi.»
Gourcuff venait tout simplement de «vider son sac» au bout d'un peu plus d'une année de travail. Il commençait dès lors à chercher des subterfuges et autres prétextes pour retourner chez lui, en Bretagne. La fédération et son président Mohamed Raouraoua qui s'accommodaient mal de cette guéguerre qui perturbait le groupe continuaient pourtant à soutenir Christian Gourcuff. Les résultats aidant, face, il est vrai, à des adversaires d'une modestie affligeante, Mohamed Raouraoua parvenait difficilement à tempérer les envies de départ exprimées publiquement, sur les colonnes des médias hexagonaux bien entendu, mais aussi lors du dernier «pèlerinage» du mathématicien au Québec.
Cinq mois de trop...
Ainsi, la confiance renouvelée, en novembre après la qualification au dernier tour des qualifications africaines pour le Mondial russe, la FAF pensait avoir circonscrit le feu. Malgré une CAN-2015 ratée et l'épisode Fékir dans lequel il a joué un «très mauvais rôle», le Breton était maintenu dans ses fonctions. L'instance fédérale ayant même envisagé de proposer une prolongation de contrat qui passerait par de nouvelles prérogatives accordées à l'ancien coach des Merlus au sein notamment de la DTN/FAF. Gourcuff ayant montré un certain attachement au groupe de joueurs qu'il qualifiera d'humainement «agréable à vivre» jouera continuellement la «victime» de la presse qu'il n'a jamais cessé de snober en manquant à ses obligations à son égard.
Alors qu'il se montrait dispo quand il s'agissait d'un média français, européen ou généralement non-algérien, il fera l'impasse sur plusieurs rendez-vous contractuels à la veille des rendez-vous officiels des Verts. Sûrement perturbé par les offres des clubs français (mais également en MLS) révélées par les canaux hexagonaux, Gourcuff perdait ses «fondamentaux», à savoir quelqu'un de calme, sage et de réfléchi.
Contrairement à ses adieux en silence avec Lorient où il a passé le plus clair de sa carrière, avec l'Algérie il a souvent entretenu une relation chaude, conflictuelle. Le «maître d'école lorientaise» cherchait la bagarre à chaque fois que l'occasion se présentait. Avant de quitter le stade d'Addis-Abeba où l'Algérie venait de décrocher un nul inespéré face à l'Ethiopie, Gourcuff se contentera d'un laconique propos.
«Demain sera un autre jour», comme pour dire que la décision de quitter la barre technique des Verts lui revenait exclusivement. Hier, il est passé au bureau du président de la FAF, a déposé sa démission écrite et est immédiatement reparti à l'aéroport pour prendre le vol sur la France.
20 mois ont été suffisants pour comprendre que le football de haut niveau, même en Afrique, n'est pas celui pratiqué à Lorient...


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