Dernière ligne droite, demain, jeudi, pour les candidats au bac. Les 800 000 candidats devront attendre fin juin, voire début juillet pour connaître les résultats. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les épreuves du baccalauréat arrivent à leur fin. Les élèves des filières littératures et langues ont déjà fini leurs examens. Tandis que les autres candidats issus des filières scientifiques, mathématiques et gestion devront encore patienter jusqu'à demain, dernier jour des épreuves. Chose promise, chose due. La ministre de l'Education nationale a rassuré que les sujets d'examens prendront comme référence le niveau d'un élève moyen. Effectivement, les candidats, contrairement aux précédentes éditions, ne se sont pas beaucoup plaints. Dans l'ensemble, les sujets, disaient-ils, étaient abordables. Beaucoup de moyens ont été mobilisés cette année pour qu'elle se déroule, sans les récurrents scandales de la triche. La suppression du fameux seuil des cours à réviser et la mise en place d'une charte d'éthique et de stabilité pour mettre fin aux mouvements de grève dans le secteur, étaient déjà les deux mesures phares mises en place par la ministre de l'Education pour instaurer la rigueur dans le secteur. Pour cette session, outre la guerre lancée contre la fraude, la ministre de l'Education s'est montrée intransigeante contre les retardataires. Elle l'a annoncé et l'a appliqué : l'accès dans les salles d'examens ne sera pas toléré après 8h30. Et quelques candidats vont devoir malheureusement payer les frais de leur retard. «Le bac est un examen national et non pas local, il y a des conditions que tout un chacun doit pouvoir respecter, on doit prendre ses précautions pour un examen de cette importance. Ils devront accepter les règles du jeu, lorsqu'il s'agit d'un examen à caractère national, les particularités locales ne pourront pas avoir de conséquence», a déclaré Benghebrit. Pour rendre sa crédibilité à l'examen, le département de l'éducation ne s'arrête pas là. Le baccalauréat connaîtra des changements majeurs à partir de l'année prochaine. Quant aux élèves de la première année et deuxième année primaire et ceux de la première année moyenne, ils découvriront de nouveaux ouvrages et une nouvelle évaluation à partir de la rentrée prochaine. Finie l'ère de la mémorisation, promet-on. La réforme engagée dans le secteur, dans le cadre de l'amélioration de la qualité de l'enseignement, sera axée sur les compétences et l'intelligence.