Par Kader Bakou A Londres en fleurs, on célèbre avec faste le 50e anniversaire de The Indépendance Day et le 25e anniversaire de la proclamation de la République anglaise. Le président de la République Liam Gallagher rend hommage à Nigel Farage, à l'origine de la création du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP), partisan de l'organisation d'un référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne, qui avait abouti en 2016 à un vote favorable au départ du pays de l'UE. Au passage, il salue «l'esprit démocratique» de David Cameron, Premier ministre de l'époque, qui avait accepté d'organiser le référendum sur le Brexit. La cérémonie est ouverte par «God save England», l'hymne national anglais qui a remplacé le monarchiste «God save the Queen», avec un nouveau texte et la mélodie de Yellow submarine des Beatles Dans son discours, le chef de l'Etat rappelle les réactions d'hostilité en France et ailleurs qui avaient suivi le choix souverain du peuple britannique de quitter l'organisation de l'Union européenne. «Ce sont ces réactions qui ont ouvert nos yeux sur notre perte d'autonomie et de souveraineté dans une Europe hétéroclite, gérée et dirigée depuis Bruxelles», rappelle le président anglais. «Au XIXe siècle, nous avons dissuadé les projets d'invasion de Napoléon Bonaparte. Au XXe siècle, nous avons résisté au nazisme. Au début du XXIe siècle, au temps de la Grande-Bretagne, nous avons dit au monde entier que le peuple est souverain et que le destin du Royaume-Uni se décide par la volonté de ses habitants», souligne Liam Gallagher. En 2066, L'Union européenne qui avait consommé son déclin n'est que l'ombre d'elle-même. Sa chute est comparable à celle jadis de l'Empire romain. La paisible Angleterre prospère. Mais les Anglais qui ont toujours fait face à des invasions venues de l'Est vont-ils résister à celle qui se dessine à l'Ouest, de l'autre côté de l'Atlantique nord ? K. B.