Trois jours après le meurtre d'un jeune homme âgé de 21 ans, Ali Selaoui, agressé et tué d'un coup de couteau dans la nuit de dimanche à lundi, à 22 h 30, mort sur le coup, a suscité l'indignation générale de toute la population d'El Attaf et notamment le quartier Sidi Bouabida, qui a été le théâtre de ce drame qui a eu lieu à proximité de l'hôpital. De nombreux citoyens ont eu le courage d'intervenir et ont immobilisé le meurtrier avant que les éléments de la gendarmerie ne viennent arrêter le criminel qui a été transféré vers les locaux de la brigade. On nous a indiqué que sans l'intervention rapide des agents de sécurité, l'auteur du meurtre aurait été lynché. Réagissant à ce drame, le comité local du FFS, qui présente ses condoléances à la famille du défunt, nous a fait parvenir un communiqué dans lequel il dénonce une très importante dégradation du climat sécuritaire qui sévit à travers la ville d'El Attaf, chef-lieu de daïra, à tel point que la ville est qualifié de «Medellin», la ville colombienne où s'affrontent des bandes rivales qui sèment la terreur au sein de la population, sans que les autorités locales viennent mettre le holà à cette guerre des gangs. Selon des sources locales, tous les méfaits se commettent en plein jour, vente de drogue et boissons alcoolisées, vols et agressions compris. Toujours selon ces sources, des correspondances ont été adressées une semaine avant ce crime et rien n'a été fait. Le FFS dénonce vigoureusement cet état de fait et interpelle à son tour les autorités locales et wilayales pour qu'un plan d'urgence soit mis en application et que la sécurité se réinstalle et permette aux citoyens de vivre dans la paix et la sérénité avant que la culture de la violence ne s'incruste et que des dérapages ne viennent à se produire.