Des rumeurs ne cessent de courir au sujet d'ovins atteints de maladie qui auraient contraint certains éleveurs de ne pas faire déplacer leur cheptel pour éviter la contagion. Des rumeurs qui ont eu actuellement un impact sur l'achat de la bête du sacrifice de l'Aïd-El-Adha. Beaucoup ont préféré attendre les tout derniers jours pour se décider. Nous nous sommes rapprochés des services vétérinaires, des services agricoles et nous avons appris par M. Amroun que la situation n'est pas du tout inquiétante même si les ovins de certaines localités de la wilaya, présentent des cas de clavelée qui est une maladie ovine qui n'est pas transmissible à l'homme. Elle ne tue pas non plus, les ovins et surtout en été car le virus ne résiste pas à la chaleur. Les bêtes touchées par la maladie sont actuellement dans les localités de Ras-El-Ma, Boukhanefis, Tenira, Merine, Sidi-Ali, Benyoub, Mostefa-Benbrahim, Zerouala, etc. «Je rassure, dit M. Amroun, les populations, aucun risque ne prévaut et je le répète, la clavelée ne tue pas l'homme et n'entraîne pas non plus de risque sur la santé de ce dernier. Quant aux bêtes touchées, elles font l'objet d'une prise en charge.» Dans la petite localité de Tiliouine dans la daïra de Mostefa-Benbrahim des cas de mortalité d'ovins ont été signalés, il ne s'agit pas de la maladie de la clavelée (variole ovine) mais de celle de l'enterotoxème, qui est plus virulente pour les bêtes (ovins). Elle tue l'ovin s'il n'est pas vacciné. A part la localité de Tiliouine, dira M. Amroun, les autres cas sont ceux de clavelée et ils sont pris en charge. Par ailleurs, déclarera M. Amroun, à l'approche de l'Aïd-El-Adha et contrairement aux années précédentes, les points de vente de bestiaux ne seront pas autorisés. Seuls les souks à bestiaux seront autorisés à la vente et leur ouverture quotidienne se fera le mercredi, soit presqu'une semaine avant le sacrifice. Sur les lieux, des vétérinaires veilleront à l'aspect sanitaire des ovins et tout ovin suspect sera empêché de vente, ajoutera-t-il, quant à la vente dans des enclos ou autre lieu de vente clandestine, le citoyen doit assumer sa responsabilité tout comme dans l'abattage clandestin où la bête n'est pas soumise à un contrôle.