Décidément, les cités universitaires n'en finissent pas avec les scandales. C'est le cas, cette fois-ci, de la résidence des 2 000 lits à Kharouba qui a été le théâtre d'une série de vols dans les loges des étudiants. Un enfant, M. M., âgé de 12 ans, 2 adolescents, D. A. et B. A. de 17 et 18 ans, 1 jeune, T. M. de 19 ans et une femme de 49 ans ont été interpellés et arrêtés par la police de la 9e Sûreté urbaine. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à des vols par effraction en s'introduisant dans les chambres des résidents étudiants pour dérober des ordinateurs portables ; deux téléphones portables, des vêtements, des documents administratifs de la monnaie nationale (4000 DA) et de la monnaie étrangère (600 dollars U.S) et (150 euros). Alertés, les services de police après les investigations ont réussi à identifier les mis en cause qui ont reconnu leurs implications dans ces larcins et ont dénoncé cette femme accusée de recel des objets volés. Une partie des vols a été récupérée, le reste a été écoulé. Présentés en comparution directe devant le tribunal des flagrants délits, B. A. et T. M. ont été condamnés à 4 ans de prison ferme, D. A. a été placé dans un centre de rééducation pour mineurs tandis que la receleuse et le jeune enfant sont cités à comparaître en audience dans le cadre de cette affaire. Une question reste à poser : comment se fait-il que des personnes étrangères errent dans les couloirs des blocs d'hébergement sans être repérées par les agents de garde de l'université. Il devrait y avoir un minimum de sécurité et si la direction des œuvres sociales n'agit pas maintenant, le problème risque de s'aggraver. Enfin, étant donné que de la monnaie étrangère a été citée dans cette affaire, il est probable qu'il s'agit là de victimes étrangères étudiants à Mostaganem.