L'APN a connu, hier, une certaine effervescence lorsque son pr�sident a annonc� que le projet de loi sur les hydrocarbures sera examin� samedi prochain puis pr�sent� � l'adoption d�s le lendemain. "Le bureau de l'Assembl�e s'est r�uni ce matin et a d�cid� de changer le programme pr�vu initialement. Les d�put�s d�sireux introduire des amendements auront jusqu'� samedi midi pour les d�poser", a affirm� Amar Sa�dani en d�but de s�ance. "Cette d�cision constituerait une entorse � l'article 60 du r�glement int�rieur de l'APN qui stipule que les amendements doivent �tre d�pos�s 24 heures avant la s�ance d'adoption" a pr�cis� pour sa part Fateh Guerd, �lu MSP, lors d'un point d'ordre. R�ponse de Sa�dani : "L'adoption de la loi sur les hydrocarbures rev�t un caract�re d'urgence, nous demandons donc la compr�hension des �lus." Ces derniers n'ont eu droit � aucune autre explication. Il semble que cette d�cision a �t� prise "en haut lieu", comprendre au niveau d'El-Mouradia. Certaines sources l'attribuent au pr�sident de la R�publique qui souhaiterait faire la promotion des hydrocarbures alg�riennes lors de la tenue du Sommet arabe. Notons que cette d�cision ne chamboulera pas seulement le programme de l'APN mais aussi celui du ministre de l'�nergie et des mines. Chakib Khelil, qui se trouve actuellement au Br�sil, devra rentrer au plus vite � Alger afin de pr�senter son projet devant les membres de la commission parlementaire des hydrocarbures. La journ�e de dimanche s'annonce plus que charg�e puisqu'elle sera consacr�e � l'adoption des textes examin�s en ce d�but de session de printemps. L'un d'eux concerne le nouveau calendrier des f�tes l�gales qui verra la suppression du 19 juin, date comm�morant "le redressement r�volutionnaire" de 1965. En vue de son remplacement, le Parti des travailleurs a introduit quatre amendements. Le 8 mai 1945, Yennayer, le 23 mars et le 24 f�vrier pourraient figurer sur la nouvelle liste des f�tes l�gales. Encore faudrait-il que l'un de ces amendements soit adopt� en s�ance pl�ni�re puisqu'ils ont �t� refus�s en bloc par la commission parlementaire du travail et de la s�curit� sociale.