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SOMMET DES CHEFS D'�TAT ET DE GOUVERNEMENT EUROP�ENS
Quand monte le non
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 03 - 2005

Du si�ge du Conseil de l'Europe � Bruxelles, Aziouz Mokhtari
La directive Bolkestein, v�ritable cauchemar pour les responsables politiques europ�ens, a, comme attendu, pris l'essentiel du temps de travail des chefs d'Etat et de gouvernement europ�ens, r�unis, avant-hier et hier, � Bruxelles. Cette directive, pourtant vot�e � l'unanimit� par la Commission sortante et relative sur la lib�ralisation des services, constitue, depuis, une v�ritable b�te noire pour l'ensemble des acteurs politiques et �conomiques des Vingt- Cinq.
A telle enseigne que Jos� Manuel Barroso, le pr�sident de la Commission (le gouvernement �conomique de l'Union, en fait), n'a pas h�sit� � proclamer, sans doute, � l'adresse de la d�l�gation fran�aise "la peur se vend mieux que l'espoir !". Mais, en quoi consiste cette fameuse directive "Bolkestein" appel�e, ici, "Frankestein" ? C'est un projet consistant, s'il venait � �tre adopt�, � permettre � toute entreprise europ�enne de s'installer dans le pays de son choix en appliquant, non plus comme c'est le cas, actuellement, les lois sociales de la nation d'accueil mais celles du pays d'origine. Ce qui mettrait � mal, pour ne pas �crire plus, le niveau de vie et le pouvoir d'achat des travailleurs des pays de l'Union les mieux pay�s et les plus prot�g�s socialement. D'o� la nette fissure actuelle lors de ce Sommet. L'Allemagne, la France, la Belgique et le Luxembourg veulent, tout simplement, flinguer Bolkestein alors que les nouveaux entrants (ex-pays de l'Est et les trois Moldaves Lettonie, Esthonie et Lituanie) la regardent plut�t d'un œil bienveillant. L'Espagne, l'Italie, la Gr�ce et le Portugal affichent, quant � eux, une position neutre. Il faut savoir aussi que ces pays s'ils n'ont pas atteint le niveau actuel des Allemands ou des Luxembourgeois, craignent, certes, les effets ravageurs d'une lib�ralisation tous azimuts mais n'en font pas un psychodrame comme les Fran�ais. La France, chiraquienne et celle du Parti socialiste, ne sait plus, pr�sentement, � quel saint se plaindre. Tout lui tombe, et � un rythme effr�n�, sur la t�te. La directive Bolkestein, le climat social et politique tendu, la gr�ve des lyc�ens, le mouvement de protestation des syndicats, les r�formes initi�es pour �tre, juste apr�s, retir�es sous la pression de la rue. C'est dans cette atmosph�re d�l�t�re et pourrie que vient se greffer le r�f�rendum (mai prochain) sur le trait� constitutionnel. Au d�but timide, ensuite agressif, puis carr�ment conqu�rant, le non � la Constitution europ�enne s'est install�, depuis peu, en t�te et tous les r�cents sondages, m�me manipul�s, comme c'est le cas de certains, n'arrivent plus � le d�stabiliser. Que faire ? A cette question, pos�e d�j� en son temps � L�nine, Jean-Claude Junker, Premier ministre luxembourgeois et actuel pr�sident en exercice de l'Union europ�enne, apporte une premi�re r�ponse. Pour soulager un tant soit peu son ami Chirac, il a eu pour lui cette gentillesse, avant-hier, dans la capitale europ�enne. "Comme le disait L�nine, aussi connu que Bolkestein, il faut voir les choses derri�re les choses." Juste auparavant, Jos� Luis Rodriguez Zapatero, chef du gouvernement espagnol, tout juste rentr� d'Alger, o� il avait assist� au Sommet de la Ligue arabe, avait chuchot� � l'oreille du pr�sident fran�ais : "Bouteflika, je puis vous l'affirmer, est un v�ritable soutien pour l'Europe." Le communiqu� final rendu public � l'issue du Sommet ne mentionne pas si cela a suffi pour faire tomber la col�re de Chirac.


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