Les services de sécurité de la wilaya de Naâma ont interpellé dernièrement quatre individus appartenant à la secte «El-Ahmadia» activant dans la région de Aïn-Séfra. A l'issue de leur présentation devant le tribunal, trois d'entre eux ont écopé d'une amende de 10 millions de centimes pour atteinte à l'islam, quête d'argent sans autorisation et détention de livres, documents et de CD, tandis qu'un autre individu a été relaxé. Notons que depuis l'arrestation d'une tête pensante dans la wilaya de Tipasa, originaire de Aïn-Séfra, les services de sécurité de la wilaya sont sur le qui-vive et demeurent très vigilants devant la prolifération de cette secte sur le territoire de la wilaya de Naâma, et dans d'autres régions du pays. Ces individus aux idéologies extrémistes pratiquent des rites religieux contraires à l'islam, constituant en effet, un réseau qui opère à travers le monde. Par ailleurs, la Gendarmerie nationale avait révélé que les adeptes de cette secte, qui comptaient réaliser un centre régional dans l'Algérois, regroupant les fidèles de cette confrérie, disposaient de tracts, des livres du leader de ladite organisation, des bulletins d'adhésion et des sommes d'argent illégalement collectées, qui ont été saisis à l'issue de plusieurs opérations effectuées à travers plusieurs coins en Algérie, notamment à Blida. L'Ahmadisme qui compte plus de 10 millions de fidèles à travers le monde, a été classé en 1973 comme secte à part entière par l'Organisation de la conférence islamique. Ses adeptes sont «méthodiques et organisés» et cherchent à véhiculer leur objectif et séduire le maximum de jeunes à une adhésion massive à travers le monde entier. Selon des spécialistes, ils font l'impression de mobiliser les musulmans autour du «vrai islam» de croyance et de tolérance contre le fanatisme et la violence mais en réalité, ils ne croient qu'à la vénération de leur prophète le «Mehdi» qu'ils veulent à tout prix propager dans la société musulmane et ne croient non plus au dernier prophète Mohamed QLSSSL. Selon le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, le gouvernement algérien conscient de ce danger, fait face à cette tentative d'introduction de cette secte religieuse contraire aux principes de la religion musulmane, dont les idées sont extrémistes aux intentions de diviser le pays.