Sous le thème «Perspectives industrielles», le «Forum de l'industrie algérienne» se tiendra du 27 au 29 mars 2017 au Centre international de conférences (CIC) d'Alger, a annoncé l'organisateur de l'événement, l'agence Seven Tsar entreprise d'organisation des manifestations culturelles, économiques et scientifiques. Younes Djama - Alger (Le Soir) - Il comptera plus de 2000 chefs d'entreprises, responsables politiques, experts en économie, organismes étatiques et organisations patronales. Le premier dans sa catégorie alliant les principaux acteurs des filières économico-industrielles, les personnalités étatiques, les experts économiques et les présidents des confédérations patronales qui viendront dans un climat d'échange, apporter leur contribution au développement de l'Algérie. Lors de ce forum, un dialogue sera instauré entre les différentes composantes de l'économie nationale afin de traiter les failles persistantes de l'industrie et élaborer un plan de travail durable et efficace qui pourra accompagner la politique économique nationale vers ses objectifs de croissance et de développement. En plus des conférences et débat, le forum comprendra une exposition internationale ouverte pour les industriels qui contribueront à la présentation, la valorisation et l'innovation des produits et des technologies. En partenariat avec les groupes Cevital, Condor, Amor Benamor et Etrhb Haddad, ce forum va offrir «une tribune neutre aux chefs d'entreprises à caractère industriel qui essayeront de converger leurs intérêts pour relever le défi d'une Algérie exportatrice». Ce forum intervient, pour rappel, en plein «renouveau» de l'industrie algérienne ; un impératif rendu nécessaire par la chute des recettes de la rente pétrolière. A cet effet, il faut convenir que les pouvoirs publics ont réagi, certes tardivement, à la problématique de la chute des prix du pétrole en voulant diversifier l'économie à travers le levier de l'industrie. Mais ne dit-on pas mieux vaut tard que jamais ? Il faut aussi convenir que le potentiel est là pour peu que les engagements pris soient concrétisés. A commencer par l'émergence d'une industrie automobile locale qui se veut une solution pour réduire voire arrêter les importations. Jusqu'ici portée sur l'importation, la filière automobile grève lourdement le budget de l'Etat. Aujourd'hui, avec le système des quotas, la facture a sensiblement baissé. Même si cette nouvelle orientation suscite encore des résistances voire des mécontentements. Aux côtés de l'automobile, d'autres industries tentent de se faire une place au soleil : l'électroménager, l'industrie pharmaceutique, les énergies renouvelables, l'économie numérique, la sidérurgie, les travaux publics et les mines.